Kärel

Seigneur arrivé sur les terres de Daifen aux alentours de la lune 854, Kärel est un bretteur originaire des Montagnes Glacées du Nord qui a arpenté les contrées daifeniennes pendant plus de 300 lunes. Il y fit de nombreuses rencontres et voyagea sans bannière autre que la sienne pendant la majorité de ses périples. Ses conquêtes anodines laissèrent place à une quête de plus grande ampleur lorsqu'il prit la mer vers Certadhil, lors de la Troisième Croisade. Là-bas, il fit partie des quelques seigneurs qui, au prix des plus grands dangers, participèrent à la fermeture du Sereg Rinn, portail par lequel les créatures cauchemardesques du Chaos auraient pu envahir entièrement le monde de Daifen. C'est sur ces terres maudites que Kärel se lia d'amitié avec la lignée de Noir-feu et Shadee. Cette dernière l'invita, avec son compagnon d'alors Ombre-lune, à rejoindre les Terres d'Olwë sous l'étendard de la Blanche Plume et le Palais des Eléments où le bretteur pris la place de Seigneur des Eléments, dans la principauté de Souterre. Cette allégeance ne fut que de courte durée car Kärel disparut ensuite des Terres daifeniennes sans laisser de trace, jusqu'à aujourd'hui.

De retour après plus de 500 lunes d'absence, Kärel en sait maintenant plus sur lui-même qu'il n'en savait auparavant. Réceptacle à esprits, il compte désormais sur les quelques créatures dont il est l'hôte en plus de lui-même et de ses capacités et connaissances. Avant épéiste d'exception, aujourd'hui détenteur de pouvoirs plus variés, il reste néanmoins en lui l'homme qu'il était autrefois : un dormeur invétéré à l'humour douteux bien qu'indéniable et un fin amateur de multi-vitaminé.

A la recherche de ses anciens compagnons dont il a pour beaucoup perdu la trace, il n'a pas forcément l'intention de marquer de sa présence l'histoire daifenienne contemporaine ; néanmoins, si vous le croisez lors d'une conquête, n'hésitez pas à prendre contact. Que ce soit par les pigeons, les armes ou la boisson, le bretteur est prêt à faire de nouvelles connaissances sans pour autant en oublier les anciennes.