Forum - Un diner, simplement un diner
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Findel (MJ) | 10/02/07 20:41
Sur une colline, à la tombée de la nuit, quatre cavaliers guettaient l'horizon. Sur le chemin, loin au devant, une lueur fit alors son apparition.
Diskeudur la vit en premier : "Ah, enfin ! J'espère que c'est lui"
Elodryn : "Ouais, je sais pas pourquoi mais je le sens pas"
Kaleona : "Mais non, Elodryn, tu vois toujours le côté négatif, je suis sûre que c'est lui, il ne peut pas nous laisser tomber".
Findel : "Allons à sa rencontre, nous verrons bien"
Ils s'éxécutèrent alors. Skippy, toujours couché sur le dos dans la nacelle installée sur la licorne de son maître, émit un gémissement plaintif, visiblement dérangé par les secousses et réveillé par le tintement des bouteilles de bière vides sous ses pattes.
L'équipée était aussi invisible que discrête : La grand lueur émise par le bâton de Diskeudur, les reflets étincelants de l'armure de Kaleona et la blancheur éclatante du cheval d'Elodryn permettaient de les voir arriver, à l'oeil nu, depuis l'autre bout du continent, même par une nuit sans lune.
Alors qu'ils n'étaient plus qu'à quelques lieux de la lueur, celle ci se mit à clignoter. Elle s'éteignit et se ralluma par trois fois.
Elodryn : "C'est le code, c'est bien lui, vous aviez raison".
De l'autre côté, le conducteur du carosse se mit à jurer, en y adjoignant un coup de pied sur la lucarne déjà mal en point : "Rah, encore ces bougies, faut toujours qu'elles s'éteignent et se rallument sans raison."
Quelques instants plus tard, les deux groupes se rencontrèrent. Le carosse était précédé de deux cavaliers masqués, un katana attaché à la ceinture par une ceinture de tissu, et suivi par un chariot chargé d'un grand tonneau.
Kaleona pris la parole : "Bienvenue messire. Nous allons vous escorter jusqu'au château."
Diskeudur d'ajouter : "Oui, et ne trainons pas, le poulet va encore être froid"
Aliënor | 10/02/07 21:03
Ouah !!! vite ! on veut savoir la suite, et pas à la rentrée !!
Snake Plissken | 11/02/07 00:03
MOi, en lisant, je suis tout de suite allé testé...
Et bien ca y est pas encore 
Falxo Feronas | 11/02/07 00:08
Oui, là, c'est sûr que ça intrigue 
Althâr Anthâar | 11/02/07 12:28
Bah euh... c'est sûr que c'est bien écrit, mais t'aurais pu être un peu moins radin oh ! ON VEUT LA SUITE ! ON VEUT LA SUITE ! S'il te plaît bouhouhou *snif*
Zoltahn Kodaly | 11/02/07 13:12
Bien mystérieux... et très agréable à lire 
Pépénarvalho | 11/02/07 13:54
Manquerait plus que ce soit l'annonce de la Beta 3 !
Esperinta | 11/02/07 15:10
... pirée...même Findel se remet à faire du RP...
J'ai plus d'excuse 
...Va falloir que je m'y remette...heu, heu...Bon où sont mes archives?...pirée c'est la panique!
Sinon vivement la suite!
Black Mamba | 11/02/07 15:13
Mais non c'est pas la béta 3 ! Il a bien dit que c'était SIMPLEMENT un dîner
Esperinta | 11/02/07 15:21
Qui sait...Cela nous laisse espérer quand même, si ce n'est un changement, au moins de l'action!(même si sur Daifen, ca n'en manque pas)
Des méchants, des trahisons et qui sait...de l'Amoûr!
(Bon j'en entend certains qui me disent qu'au lieu de m'emballer je ferais mieux d'aller m'occuper de mon RP...)
Jarx le Vieux Loup de Mer | 11/02/07 17:27
Ouah!
Nom d'un skippy sobre!
Findel fait des RP....Espérinta revient...!!
Mais que se passe-t'il? 
Anna-Belle | 11/02/07 17:47
La Béta 3 serait elle vraiment sur le point de se réaliser...Nom d'un petit bonhomme
Seregon Halldrim | 11/02/07 20:48
Oui je le veux
Findel (MJ) | 12/02/07 01:55
Deux jours plus tard, Findel descendait en salle du trône pour prendre son petit-dejeuné, vers 13h comme à son habitude. Elodryn, était déjà là, comme très souvent, étudiant avec grande attention les dernières nouvelles du monde.
Entendant les pas de son frêre dans les escaliers, elle abandonna sa lecture sur une chaise pour se lever raviver les braises dans la grande cheminée en marbre. Elle ne lui annonça pas les dernieres épidemies de peste et autres combats sanglants des continents, il avait déjà maintes fois répété qu'il voulait déjeuner en paix, enfin, si elle le permettait.
Findel lança un bonjour à sa soeur, accompagnant la parole par un baiser sur la joue, et s'assit pour avaler son chocolat et ses tartines de compote d'Aliënor.
Soudain, alors qu'il venait de plonger ses dents dans la biscotte surchargée, la porte claqua et Diskeudur apparu : "Findel ! Elodryn ! c'est ... c'est abominable !"
Findel, s'essuyant la bouche, les joues et le nez, s'inquiêta : "Quoi donc ?"
Diskeudur : "Voilà bien deux jours que les réserves de noisettes, de bière et même de wisky n'ont pas bougées. Voilà également deux jours qu'aucune servante, guerrière ou courtisane ne s'est plainte d'être surprise pendant sa toilette. Vous imaginez ce que cela signifie ?"
Elodryn se tourna vers son frêre, et s'enquit d'un ton plein d'angoisse : "Findel ? As tu vu Skippy récemment ?"
Findel fit mine de réfléchir, mais son esprit encore embué de sommeil s'y refusait, de toute façon, les preuves étaient accamblantes, soit il allait mal, très mal, soit il avait encore fugé.
Diskeudur de compléter : "Et encore, ce n'est pas tout, je viens de parcourir les villages alentour, il en va de même !"
Là, Findel comprit enfin la situation, c'était plus grave que tout ce qui s'était produit jusqu'alors ... Skippy avait disparu, vraiment disparu !
Une réunion de crise fut convoquée sur le champ. Toutes affaires cessantes, les plus grands spécialistes du royaume, ainsi que toute la plus haute hiérarchie du Temple d'Inn-Halad se rassemblèrent dans la salle avec la table ovale, au premier.
Diskeudur fit rapidement le point sur la situation au château, une cavalière du Temple, visiblement essouflée, confirma les dires du grand sage à propos des villages alentour et l'assemblée prit d'emblée conscience de l'urgence, et surtout de l'importance du désastre qui venait de se produire.
Quand ? Comment et pourquoi ? Furent les questions traversant tous les esprits éclairés de la tablée.
Le "Quand" fut facile à déterminer, en examinant les rapports bi-quotidiens des réserves, le constat fut rapide : Deux jours plus tôt, avant le décompte de minuit. En quelques instants, Kaleona trouva la réponse évidente : Le visiteur !
Partant de cette conclusion, le "Comment" ne tarda pas à être résolu : Le grand tonneau sur le chariot avait forcément servit d'appât, de piège ou, tout au moins, de moyen de transport.
Quand au "Pourquoi", même après une heure de délibération, les plus intelligents des présents ne purent formuler une réponse qui rende l'assemblée unanime. Pour mettre fin aux débats, qui commençaient à s'envenimer, Elodryn planta avec force son épée au centre de la table. Elle attendit quelques secondes, le temps que les coeurs se calment et que Findel redescende du lustre auquel il s'était accroché de peur, puis elle lança, d'un ton qui ne poussait pas à la discussion : "En route ! Nous avons déjà deux jours de retard sur lui !"
Tous rassemblèrent leurs affaires et se dirigèrent vers la sortie, quand Kaleona, restée impassible à cet excès de fougue, les interrompit avec un petit sourire : "Mais où allez vous ?".
Des regards, à la fois interrogatifs et un peu pitoyables, s'échangèrent, mais Elodryn ne laissa pas sa supérieure défaire son effet et rétorqua sur un ton d'évidence : "Où est ce qu'un homme de pouvoir se rend entre deux continents ? ... A la taverne bien entendu !". Le visage de Kaleona se figa puis laissa paraître un peu de colère, elle n'aimait pas du tout la répartie de cet elfe qui lui volait la vedette.
En quelques heures, un bataillon entier de cavalières fut prêt au départ, un cor sonna à la porte et le pont levis s'abaissa, juste à temps pour laisser passer ce flot noir, rapide et silencieux comme le vent. Findel, Elodryn et Diskeudur suivirent quelques secondes plus tard, beaucoup moins véloces. Kaleona avait préféré rester et pour préparer le reste de ses troupes, au cas où la situation s'aggraverait.
C'est ainsi que le surlendemain, les cavalières mirent pied à terre à quelques mètres de la taverne, puis se glissèrent discrêtement auprès de toutes les issues possibles. Le charriot du visiteur était bien devant les écuries, mais il ne restait aucune trace, ni du carosse de l'invité, ni de sa garde.
Le palefrenier fut mit à terre par deux cavalières. Couteau sous la gorge, il avoua, à demi-voix, que le propriétaire avait laissé ce charriot ici, était repartit aussitôt apparemment pressé et angoissé, mais que son carosse et les montures avait été retrouvés un peu plus loin sur un chemin, abandonnés, complètement détruits et les chevaux morts.
Un léger sifflement, comme une brise entre deux panneaux de bois, se fit alors entendre dans la pénombre de la nuit, alors que battaient leur plein les discussions et beuveries dans l'établissement tant renommé. En un instant, trois guerrières entrèrent et la plus grande s'écria "Que personne ne sorte !".
Juste derrière, Diskeudur fit son entrée, illuminant toute la grande salle par son bâton et ajouta :
"A compter de ce moment, et sur ordre du Temple d'Inn-Halad, toute personne actuellement présente en ces murs devra répondre aux questions de nos enquêteurs. Ne cherchez pas à vous enfuir, toutes les issues sont bloquées et le resteront le temps de l'enquête.
Des pigeons seront à votre disposition auprès de Findel pour que vous puissiez correspondre avec vos royaumes, mais attention, ils seront relus avant leur envoi."
Edité par Findel (MJ) le 12/02/07 à 02:02
Findel (MJ) | 12/02/07 01:57
Si l'un de vous veut prendre la suite, c'est avec plaisir
Aliënor | 12/02/07 10:22
Skippy disparu !! Mais... c'est affreusement affreux !! tombe dans les pommes (ça faisait longtemps)
Métania | 12/02/07 14:33
Bon personne ne s'y est encore collé?...
Bon allez, une fois n'est pas coutume, je me lance
Métania | 12/02/07 14:33
Métania observait l'horizon depuis près d'une heure. Immobile, elle admirait, du haut de sa plus haute tour, les vallées de Fraudendhil qui, verdoyantes à l'accoutumée, reflétaient les flamboyantes couleurs du soleil couchant.
Débarqués cinq lunes auparavant, Métania et ses troupes se remettaient à peine de sa dernière bataille sur Vivelesnainesdhil...
Depuis son arrivée, nul contact avec d'autres royaumes, nul émissaire de contrées lointaines ne s'était manifesté.
Etait-il possible qu'elle ait découvert un continent inconnu et inexploré à ce jour ?
Elle en doutait : en effet comment expliquer la présence de ce château et de ces bâtisses à l'abandon ?
Leur parfait état, l'importance des réserves pouvaient laisser penser que la population avait abandonné précipitamment les lieux...
Ce qui n'était pas sans inquiéter Métania... Pourquoi les bâtiments étaient-ils en parfait état et les réservent pleines à craquer, si les précédents occupants avaient dû fuir un assaillant...
Ainsi plongée dans ses pensées, la naine n'aperçu qu'au dernier instant l'ombre qui approchait rapidement...
Elle sursauta lorsque celle-ci la frôla, et saisit sa hache, autrefois prêtée par la vaillante et jolie Lili-la-Sauvage, pour se défendre contre l'ennemi !
Après avoir pourfendu l'air une dizaine de fois avec sa hache, force fut de constater qu'au lieu d'un guerrier menaçant, l'assaillant n'était en réalité qu'un pigeon.
L'animal laissa tomber un objet que Métania attrapa machinalement.
Elle contempla longuement la bourse de velours noir... Qui pouvait savoir où elle se trouvait ???
Métania décida finalement de délier le fil doré qui entourait la pochette, et extirpa un parchemin légèrement humide.
Il était adressé au Seigneur B...., l'humidité avait effacé le nom du destinataire...Probablement l'ancien occupant des lieux. Peu importe, il n'était plus là pour le lire...
Le parchemin décacheté révéla son message... au fur et à mesure de la lecture, le visage de Métania, pourtant peu expressif d'ordinaire, marqua successivement l'étonnement, la gravité et enfin l'inquiétude...
Il se passait des choses graves !
Elle fit appeler son aide de camp, qui arriva en trombe, les cheveux hirsutes, et de la sauce de son premier souper sur le menton... Mais la naine, toute absorbée, ne le remarqua pas...
"Lis ce message, ne répète à personne ce qu'il contient... fais doubler la garde, arme les forgerons et fais arrêter tout étranger qui roderait ou tenterait de traverser le royaume."
L'aide de camp prit connaissance du parchemin et déguerpit aussitôt afin de s'occuper de sa tâche.
Métania s'attabla et commença à rédiger un parchemin.
"Cher Findel,
Nos chemins ne se sont pas croisés avant ce jour. J'ai bien évidemment entendu parler de vous ainsi que de vos exploits... mais à vrai dire je les tenais plus de la légende que de la réalité, n'ayant jamais rencontré quelque âme qui vous ait côtoyé pour de vrai...
Votre pigeon m'a délivré son message par erreur, son destinataire ayant déserté les lieux (d'une manière mystérieuse, que j'entends éclaircir).
Je me suis permise d'en prendre connaissance... Je mets immédiatement mon royaume en état d'alerte.
Soyez assuré que ce malandrin ne saurait m'échapper s'il lui venait à l'idée de traverser mes terres !
Cordialement,
Métania"
Edité par Métania le 12/02/07 à 14:45