Forum - Le royaume de Medrigal

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Adil Gordion | 17/03/17 20:55

[HRP:] Bonjour à tous ne sachant pas vraiment où poster ma présentation je le post ici en même temps que la présentation de ma civilisation. Je suis un fan de RP, je suis notamment passé par terre noire jusqu'a son arrêt qui reste pour moi une référence dans le genre. Par M-earth également plus orienté RP. J'ai bien avancé la réflexion sur le peuple que je vous présente durant cette longue période de RP qui ma beaucoup plus. Peuple que j'essaie bien sûr d'adapter à chaque univers. J'espère vous retrouver bientôt pour de palpitant RP. [/HRP]

[début:RP]
Présentation :
Nom du Royaume:
Medrigal

Nom de la capitale du Royaume:
Albion

Bannière:[/b]
en cours:
[HRP:] pas encore trouvé comment mettre des images.[/HRP]

Nom du Seigneur:
Adil Gordion

Description physique du seigneur
Gordion mesure 1 m 80 et pèse environ 60 kg. Il possède une abondante chevelure et barbe brune. Les yeux verts et la peau légèrement foncée révélant néanmoins de longues heures à l'abri du soleil. D'ailleurs sa silhouette svelte lui donne plus une allure d'artiste que du soldat.
Les deux principales tenues qu'il arbore sont destinées à ses déplacements et aux cérémonies. La première est composée de bottes en cuir noir d'un pantalon et d'une chemise bien ajustée de laine noire avec divers motif d'argent formant notamment une sorte de collier autour de son cou. Sa deuxième tenue est composée d'une cape rouge sang entourée d'une fourrure blanche avec des points noirs. Son pantalon et sa chemise en soi sont un mélange de vert foncé et de dorures alors que ces chaussures en cuir et fourrure et ressemble à des chaussons divers renforcés de notre époque.

Ambitions et description psychologique du seigneur
Gordion a grandi dans un monde en perpétuel conflit où se mêlaient intrigues du pouvoir et guerre de clan. Sans oublier l'ascension rapide de la religion Annorienne au sein des tribus entrainant son lot de conflits religieux. Pourtant très rares furent les occasions dans sa vie où il eut besoin de tenir une épée pour défendre sa vie ou mener ces hommes à la bataille contrairement à son père qui était un véritable seigneur de guerre à la réputation féroce. Les armes nouvelles qu'il utilisa firent la différence. Fin diplomate il sut tirer les plans judicieux qui lui permirent de prendre l'avantage. Là où les clans préféraient les duels de chef où les affrontements directs Gordion lui affaiblissaient ses adversaires en les montants les uns contre les autres, en fessant convertir leurs intérêt avec les seins ou encore en usant de propagande/rumeurs mêlée de vérité.
Cependant lorsque l'on rencontre pour la première fois c'est ses bonnes manières, ces gouts pour la littérature et la musique ou encore sa passion pour l'équitation que l'on retient. Méfiant de nature c'est colère sont rare, mais aussi légendaire qu'invisible tant elles sont d'une froideur déconcertante.
Il sait lire et écrire ainsi que compter, il reste cependant un piètre combattant même s'il possède un petit don à l'épée bâtarde et aux boucliers. En revanche il est beaucoup plus à l'aise dans la stratégie militaire et dans la gestion de la logistique même si il ne remplacera pas ces généraux dans ce domaine.

Votre civilisation :

Brève description culturelle
Hymne :
"Jadis à son appel, nos aïeux, sans faiblesse,
ont su avec courage, ardeur, pleins d'allégresse,
livrer au prix du sang des combats éclatants,
accourez-vous aussi, bâtisseurs du présent,
Plus forts dans l'unité, chaque jour à la tâche,
Pour la prospérité, construisez sans relâche.

Médrigalien debout !
La liberté d'un cri sonore
Chante aux premiers feux de l'aurore
Médrigalien, debout !

Quand partout souffle un vent de colère et de haine,
Médrigalien, sois fier, et d'une âme sereine,
Confiant dans l'avenir, regarde ton pays
Dans la plaine tu liras l'espoir du renouveau ;
De tes aïeux les tombes évoquent le courage ;
Des plus riches trésors, la paix est le présage.

Médrigalien debout !
La liberté d'un cri sonore
Chante aux premiers feux de l'aurore
Médrigalien, debout !

Tes monts ensoleillés, tes arbres, ta verdure,
Cher Médrigal, partout fait ta vive parure.
Ton sol offre à chacun la richesse des dieux.
Médrigal, désormais que tes fils tous unis,
D'un fraternel élan partagent l'espérance.
De te voir à jamais heureux dans l'abondance

Médrigalien debout !
La liberté d'un cri sonore
Chante aux premiers feux de l'aurore
Médrigalien, debout !"

Pour la religion:
Dominé par la religion Annorienne qui tend à vouloir exterminer tous les autres ordres religieux. Néanmoins une rumeur veut que la guilde de Calder soit une Secte qui tenterait d'éviter d'être persécutée par l'inquisition. Il reste cependant ici et là des vestiges d'anciennes religions.

En ce qui concerne le pouvoir politique :
Bien qu'officiellement presque toutes unies sous le joug du seigneur Gordion les tensions n'en restent pas encore moins vives entre les anciennes tribus. Et si une paix relative semble s'instaurer progressivement les complots et intrigue digne d'une cour impériale, reste palpable. De plus le conclave vestige d'accords signés entre les dernières tribus résistant à l'ascension de Gordion reste un contrepouvoir qu'il ne faut pas négliger.

Le peuple :
Le peuple a connu de nombreux bouleversements avec l'ascension du seigneur Steffen. Avant le paysage était clairsemé de petits villages luttant pour leur survie et était fortifié par quelques rondins de bois. Le commerce et les alliances restaient localisés, et seuls les métiers de base disposaient de véritables artisans. Les communications et les nouvelles étaient essentiellement assurées par des messagers et les bardes.
Maintenant les premières villes on commençait à faire leurs apparitions et les citoyens se spécialisent de plus en plus dans un métier précis et varié. Le commerce a pris un essor important même si les nombreux troubles qui régissent encore le royaume en font une entreprise dangereuse.
Globalement le peuple a bien profité des nombreuses réformes, mais les tensions restent présentes et la coopération entre les anciennes tribus reste difficile. Cependant la religion Annorienne a beaucoup contribué à l'évolution des mentalités.

Les relations extérieures :
La mentalité globale de la population consiste à penser qu'ils sont le centre du monde voir les seuls êtres vivants doués d'une vraie d'intelligence. Seul Gordion et son entourage proche ainsi que quelque seigneur expansionniste semblent penser qu'il pourrait y avoir autre chose par-delà la mer.

Culture (avant l'ascension du seigneur Gordion):
Description d'une tribu typique. Composé d'un à trois villages en fonction de son importance une tribu est dirigée par un chef de clan dont le pouvoir est héréditaire cependant une ancienne coutume permet à n'importe quel membre du clan avec l'accord du conseil des anciens de défier le chef du clan en place en duel singulier à mort, le vainqueur devenant ou restant le chef de la tribu. Le Conseil des Anciens a pour charge de faire respecter la loi et les coutumes du clan. Le chef de tribu cumule quant à lui l'ensemble des autres pouvoirs politiques et militaires. Chaque tribu possède un druide gardien du savoir et prêtre religieux. Cependant la religion auquel est attaché le druide et aussi variée que le nombre de tribus mêmes si de nombreuses similitudes existent. On retrouve également le traditionnel forgeront, mais à part cela aucun individu au sein du clan n'a vraiment de fonction précise tantôt paysan, tantôt bucheron cela est avant tout déterminer par les besoins du moment et la volonté du chef de tribu. Chaque enfant avant de devenir adulte passe une épreuve d'initiation qui varie en fonction de la tribu et de ses coutumes. Mais une fois qu'il l'a réussi, une femme choisie par son père lui est attribuée et une fête pour leur mariage et leur passage dans la vie adulte et célébrée. Avant l'ascension des Annorien la plupart des morts étaient enterrés lors d'une cérémonie dans un lieu proche du lieu de culte de la tribu, généralement un dolmen ou un menhir.

Histoire initiatrice du royaume:
Steffen le père de Gordion hérita des rênes du pouvoir de son clan à la mort de son père. Très critiqué dès le début de son règne sur sa façon de gouverner il faillit être renversé une première fois par les propres membres dissidents de son clan. Il réussit cependant à survivre au complot et à rétablir l'ordre parmi ses rangs. Ces premières victoires diplomatiques et militaires lui permirent d'unir définitivement son clan à sa cause.

De nombreuses versions circulent sur la suite de l'histoire, mais la plus répandue et celle selon lequel Steffen aurait réussi (après plusieurs années de retrait apparent) une rapide conquête des villages alentour par fourberie et pot de vin. Il aurait en effet accumulé durant plusieurs années les richesses et tissé des liens avec de nombreuses tribus à la réputation guerrière bien établie qu'il a réussi à transformer en mercenaires sans que ces dernières ne se rendent vraiment compte. Après avoir incendié plusieurs villages au moment où ils étaient les plus vulnérables, la rumeur des atrocités commises au non de Gordion fit tomber de nombreux villages qui préférèrent se rendre plutôt que l'affronter.
Jusqu'à ce qu'il se heurte à une coalition de village inquiet de la menace que son ascension représentait pour eux. S'ensuivit alors une longue et douloureuse guerre où Steffen s'en sortit vainqueur. Tous admettent néanmoins que l'église joua un rôle déterminant dans son l'ascension. En effet cette dernière avait progressivement conquis du terrain au sein des tribus notamment grâce à ses missionnaires et leurs tours de magie qui avait le don d'impressionner le peuple. Devenant la première force religieuse de la région l'accord passé avec le seigneur Steffen lui permit d'assoir définitivement sa domination sur les autres religions.

Edité par Adil Gordion le 17/03/17 à 22:10

Adil Gordion | 18/03/17 19:27

mémoire du roi Gordion

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme des pas
Qui s'arrête.
Mais si c'est un départ
Pour un nouveau voyage...

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme une porte
Qui claque.
Mais c'est un passage
S'ouvrant sur un autre monde...

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un arbre
Qui tombe.
Mais si c'est une graine
Germant dans une terre nouvelle...

Quelqu'un meurt,
Et c'est comme un silence
Qui hurle.
Mais s'il nous aidait à entendre
La fragile musique de la vie...

Après avoir prononcé ces paroles rituelles, l'élu divin se retira pour me laisser la place. J'avançai alors de quelques pas et commença à réciter le texte que j'avais appris par coeur.

Steffen, ici s'achève ton chemin parmi nous ;
mais ici même nous reviendrons pour nous souvenir,
pour continuer avec toi, dans le même sens, ces années
où nous avons marché ensemble.
Nous voici avec toi au moment où tu entres dans une
Communion nouvelle et plus forte avec toi-même.
Ce que tu as vécu, tout cela continue aujourd'hui,
et l'élan que tu as pris, qui l'arrêtera ?
Et maintenant, Anor tout puissant,
c'est vers toi que nous regardons,
toi, parmi nous, toi, plus grand que nous ;
ce que tu as insufflé a cette terre,
tout cela continue à travers nous ;
et l'élan que tu nous as communiqué,
qui l'arrêtera ?
Toi en qui l'homme reconnait son idéal,
Toi qui nous appelles au-delà de nous-mêmes,
Toi, déjà présent dans ces liens noués entre les hommes,
Toi, Anor, tiens-nous debout
dans cet Amour plus fort que la mort.

Puis le corps du défunt roi mon père fut amené dans la crypte du cimetière royal. On plaça alors son corps dans l'un des caveaux ou attendait des membres de ma famille et d'autres membres de la haute noblesse la prochaine éclipse. Un scribe entreprit alors dénoncer la liste des hauts faits qu'avait accomplis mon père durant son règne devant une assistance qui l'écouta religieusement. Mais je ne fis pas attention à ce discours, car alors que je conservais un visage impassible mon esprit fut alors tourmenté par mes souvenirs d'enfance.
Les relations que j'avais eues avec ce père violent avaient toujours été tumultueuses et l'héritage qu'il me laissait aller était lourd à porter. En effet nombre de nobles avaient souffert sous son le règne et les premières rumeurs de complot commencent déjà à circuler alors que de leurs côtés les religieux ne cessaient de tirer les ficelles afin de reprendre le pouvoir que leur avait confisqué mon grand-père.

Mes nombreux opposants hérités de mon passé disposaient en outre d'une arme de taille à savoir la terrible famine qui s'était abattue sur le royaume et dont les religieux tirait particulièrement profit. Je n'étais pas encore officiellement roi et pourtant ma charge était déjà bien lourde à porter. Ironiquement ce ne fut que quand le scribe décida enfin de ce taire que je repris mes esprits.

Le maitre de cérémonie s'avança alors devant la dépouille de mon père et déclara

"Le roi est mort !!"

Puis se tournant vers moi

"Vive le roi !!"

La foule répéta en coeur

« Le roi est mort, vive le roi !! »

Et alors que la foule commençait à quitter les lieux à afin de me laisser selon le rituel seule avec mon père l'élu divin s'avança vers moi.

«Toutes mes condoléances jeune roi sachez qu'Anor vous accompagne dans cette épreuve et lorsque en son nom que je vous couronnerais il sera de nouveau là pour vous aider à guider votre peuple vers la lumière. »

Ce fut un pari audacieux que tenta là élue divin. Peut-être pensait-il profiter du chagrin qui devait m'accabler pour me faire tomber dans ce piège pourtant grossier. Nous savions tous les deux que mon grand-père et mon père avaient aboli cette tradition pour se couronner eux-mêmes. Si je le laissais faire, j'envoyais un signe fort du retour en grâce de la religion dans les affaires d'État. Mais si comme l'aurait probablement fait mon père je le contredisais publiquement devant les membres de la noblesse encore présente cela serait considéré comme une véritable humiliation pour l'élue divin. De plus ce dernier avait savamment tourné ses phrases pour qu'en cas de refus l'on ait l'impression que c'est l'aide d'Anor que je refusais.

« Le deuil de mon père et encore terriblement présent en moi mon père, d'autant que je n'ai pas encore pu me recueillir seule avec son esprit. Mais soyez assurés que j'honorerai sa mémoire dans la gloire d'Anor et continuerai son oeuvre. Vous serez le premier informé des dispositions que je prendrai pour le bien de notre peuple. »

Je pus voir sur le visage de l'élu divin qu'il avait parfaitement compris le message, mais en homme intelligent il sut prendre la porte de sortie honorable que je lui avais tendue. En effet il aurait été indécent sa part d'insister et d'accabler un fils pleurant son père. J'étais bien conscient cependant il ne s'agissait là que d'un répit.
Ce ne fut que lorsque mon regard croisa à nouveau les nobles en train de quitter la crypte que je me rendis compte de mon erreur. Certains nobles qui avaient été maltraités durant le règne de mon père avaient interprété mes paroles comme une menace directe à leurs encontre.

Ah la nature humaine ! Une personne discutant avec une autre qui rit en vous regardent et l'on pense qu'elle se moque de nous, des personnes se mette à chuchoter a votre arrivé et voilà qu'elle médise de vous. Il nous et difficile d'imaginer qu'une personne a juste égaré son regard alors que son interlocuteur lui racontait une blague quelconque, ou que des personnes se mettent à chuchoter pour que vous ne puissiez entendre une confidence qui ne vous concerne nullement.

Quoi qu'il en soit progressivement la crypte se vida de ses occupants et je restai seul avec la dépouille de mon père. Ou plutôt devant le sarcophage dans lequel il avait été enfermé. Je savais que j'aurais dû mettre ce temps à profit pour mettre en place mes plans pour mettre au pas la noblesse et les religieux afin de stabiliser le royaume, mais j'en fus incapable.
Aussi rigide qu'une statue je regardais le sarcophage plongé dans des années de souvenirs de relations avec mon père. J'éprouvai de la colère pour les nombreux coups et tourment qu'il me fit endurer, de la peur de me retrouver désormais seul à diriger un royaume en proie à de nombreux troubles et aussi étonnant que cela puisse paraitre une profonde tristesse. Mon père et moi avons toujours entretenu une relation « professionnelle » entre un roi et le prince héritier. Et si je faisais l'addition des bons et mauvais moments je n'avais pas de doute sur lequel des deux sortiraient vainqueurs. Cependant il s'agissait de mon père, le seul membre de ma famille que je n'ai jamais connut et maintenant qu'il était parti je ressentis un grand vide. Mon père était mort, et maintenant qu'il était parti je me rendis compte que je ne l'avais jamais vraiment connu. Il y avait tellement de choses que j'aurais aimé lui dire, de questions que j'aurais voulu lui poser, de moment que j'aurais voulu passer avec... .

Soudain terrassé par la douleur je m'effondrai sur le sarcophage. Mon père était mort, et chose qui ne m'était arrivé depuis de nombreuses années je me mis à pleurer à chaudes larmes. J'ignore combien de temps je passai la à agripper le sarcophage, mais lorsque je repris mes esprits et après m'être rendu de nouveau présentable je sortis à mon tour de la crypte où il ne restait plus que le maitre de cérémonie et mes pages. Et je pus voir par la fenêtre le soleil commençait à se coucher. Cela signifiait qu'elle était restée toute l'après-midi dans la crypte.
Remis de mes émotions je congédiai le maitre de cérémonie et me rendis d'un pas pressé vers la salle de réunion ou attendait mes plus fidèles serviteurs.
Le Général Dash tous d'abord qui déjà du temps de mon père assurait le poste de conseiller militaire, sir William que j'avais personnellement nommé au poste de conseiller des affaires étrangères, mais qui s'occupait également officieusement de mon réseau d'espionnage et d'information. Enfin le Jarl Guilhelm avait été nommé peu de temps avant la mort de mon père conseillé des affaires internes et économiques du royaume. En tant que fidèle allié et défenseur de la couronne et possédant de surcroit l'une des plus grandes fortunes du royaume je l'avais reconduit dans ses fonctions.

Tous les quatre étaient déjà en grande conversation à mon arrivée. Ils s'arrêtèrent néanmoins à ma vue et se levèrent leurs sièges pour me saluer avec tout le respect dû à mon rang tout en me gratifiant de leurs condoléances. Une fois cet échange de politesses effectuées il allait être temps désormais d'entrer dans le vif du sujet.

[color=#009900]« Messieurs, je pense qu'il est temps désormais de faire le point sur la situation du royaume. Jarl Guilhelm ou en somme-nous dans la gestion de cette sècheresse qui touche maintenant le royaume depuis plus d'un an? »[/color]
[color=#ffcc00]
« Votre Majesté la situation reste très préoccupante, le nombre de réfugiés se rendent en ville ne cesse de croitre et les bidonvilles construits à la va-vite pour accueillir cette population commencent à nous poser de sérieux problèmes sanitaires sans compter la criminalité qui explose et les émeutes qui ne cessent d'éclater. Les autres villes du royaume connaissent des difficultés similaires et seule la pêche intensive qui a été mise en place permet de limiter les ravages de la famine.

Cependant la bonne nouvelle est que grâce au rationnement nous avons pu mettre en culture suffisamment de champ pour nourrir convenablement la population. Cependant ils ne porteront leurs fruits que dans quatre ou cinq mois. »[/color]

Voyant que son collègue avait fini le général en profita pour prendre la parole.

[color=#cc0000]« Je doute cependant que la politique de répression de votre père ne suffise bien longtemps à garder la maitrise de la situation. »[/color]
[color=#009900]
« Général je pense effectivement qu'une réorientation est nécessaire. Plus tôt que de jouer la carte militaire et de faire régner l'ordre, par la terreur en attendant que reviennent les beaux jours tentons de gagner les coeurs en ravivant la foi de nos concitoyens. De plus et je souhaite qu'on lance de grands travaux d'aménagement pour occuper tous ces réfugiés.»[/color]

Ce fut le général qui réagit en premier

[color=#cc3300]« Votre Majesté je crains que si nous desserrons l'étreinte de notre autorité maintenant la situation ne devienne incontrôlable. L'épée a toujours été plus dissuasive pour la populace que les belles paroles. »[/color]

[color=#009900]« Détrompez-vous général le peuple ne craint l'épée que lorsqu'il a quelque chose à perdre. Hors affamé un homme n'a plus grand-chose a perde. Seule la crainte de l'au-delà peut encore dissuader ceux dont le désespoir ne fait plus craindre le contact du fer. De plus en desserrant notre étreinte militaire nous pourrons calmer à travers une propagande efficace nos concitoyens en leur faisant croire que la sècheresse est derrière nous. Si nous arrivons à maintenir l'espoir d'un avenir meilleur alors les hommes hésiteront par deux fois avant de risquer leur vie dans des actions inconsidérées. »[/color]

[color=#9900cc]« Certes cela peut nous permettre de gagner du temps, mais de belle promesse et menace religieuse ne suffirons pas à calmer des réfugiés toujours plus nombreux et qui eux se rendront bien compte que rien ne change. D'autant que les oiseaux de mauvais augure et différents agitateurs n'hésitent et n'hésiteront pas à contrer notre propagande pour tirer quelques profit ou pouvoir de la situation. »[/color]

Protesta William.

[color=#009900]«Régler le problème de c'est agitateurs est de votre ressort Ser. Et je sais que vous en êtes capable sinon vous ne seriez pas a ce poste. Mais nous allons également montrer concrètement au peuple que les choses bougent. Nous profiterons de cette main-d'oeuvre bon marché pour lancer les gros travaux dont nous avons déjà parlé qui nous permettront d'occuper tous ces réfugiés tout en réalisant des aménagements nécessaires à moindres frais. Cela permettra également de soutenir l'économie de la capitale. Nous pourrons d'ores et déjà commencer par commander de nombreux outils aux artisans de la ville, mais également les matériaux de construction nécessaires. Sans compter tous les emplois indirects que de tels chantiers maintiendront. Bref de quoi occuper tout ce petit monde. »[/color]

Jarl Guilhelm ne paraissait pas du tout emballé par cette dernière proposition. Et me le fit savoir.

[color=#ffcc00]« Votre Majesté même si les réfugiés acceptaient de travailler gratuitement les caisses de l'État ne pourraient supporter de tel chantier !! Nos plans prévoyaient de s'étaler sur plusieurs générations et devaient être adaptés en fonctions des évolutions et obstacles rencontrés par notre pays. Jamais nous ne pourrons réunir les fonds nécessaires pour tout réaliser d'une traite. »[/color]
[color=#9933ff]
« Et si je puis me permettre même si nous arrivons à trouver l'or nécessaire et parvenons à occuper les esprits les ventres resteront vides. Tant que nous ne réglons pas ce problème, tous les subterfuges que nous pourrons trouver ne serviront à rien. Du moins je ne vois pas comment faire oublier à un homme qu'il meurt de faim. Croyez-moi lorsque cela arrive on ne pense plus qu'à ça. »[/color]

Je savais tout cela, mais je ne voyais pas d'autre levier sur lequel je pouvais faire pression tout en en garantissant le résultat. Le pire est que j'avais exposé la partie la plus facile à accepter de mon plan. Car je devais moi-même reconnaitre qu'en plus de devoir surpasser de nombreux blocages politiques mon plan reposait avant tout sur un coup de poker. Croisant, mais deux mains et posant ma tête dessus je l'achat un grand soupir en cherchant la meilleure façon de présenter ce dernier. Je finis après un silence assez tendu à me décider et répondis à sir William.

[color=#009900]« Oui, la nourriture est notre principal Soucie. Comme nous le savons tous, l'agriculture ne pourra pas satisfaire nos besoins avant plusieurs mois, nos bois qui ont été dans un premier temps piller de tous leurs gibiers sont désespérément vides. La pêche qui compense pour l'instant en partie ce manque ne sera pas éternelle non plus. Les ressources que nous offre l'océan finiront bien par se tarir à leurs tours.

Messieurs à moins d'un miracle plus de la moitié de notre population sera morte de faim avant que nous ne sortions de cette crise. Sans compter les inévitables débordements que la situation ne manquera pas d'entrainer avec son lot de victimes. »[/color]

Je pus voir le visage de mes conseillers s'assombrir devant l'énonciation de notre situation. Comme si le fait de l'énoncer à haute voix lui donnait plus de substance. Mais il me paraissait alors nécessaire d'insister sur la situation désespérée dans lequel nous nous trouvions afin de faire plus facilement accepter mon plan.

[color=#009900]« Puisque notre pays n'est plus en état de nourrir sa population il ne nous reste plus d'autre choix que de pousser plus en avant nos explorations du continent et d'entrer en contact avec d'autres peuples avec lesquels nous pourrons acheter les denrées qui nous font si cruellement défaut à l'heure d'aujourd'hui. Et surtout si nous parvenons à nous étendre nous pourrons envoyer des colons et faire baisser la pression autour de notre capital. »
[/color].

Un silence de stupéfaction s'installa dans la salle et je pus voir mes conseillers se creuser la tête pour réfléchir à toutes les implications et les risques que cela comportait. Comme je m'en doutais ce fus le général Dash qui posa la première objection.
[color=#cc3300]
« Votre Majesté la dernière fois que nos ancêtres ont voulue explorer les limites de notre territoire vous savaient comment cela s'est terminé. »[/color]
[color=#009900]
« Oui je le sais général, mais rien ne dit que ce sera de nouveau le cas cette fois. De plus au vu de la situation le jeu en vaut la chandelle.»[/color]

[color=#cc0000]« Seulement nous serons alors bien plus affaiblis que naguère.»[/color]

[color=#009900]« Et rien ne dit que de potentiels adversaires n'en profiteront pas pour nous attaquer. Général si nous continuons à nous fermer à l'extérieur à cause de possibilités vous savez comme moi ce qui nous attend. De plus je n'ai pas dit que cela ne se fera pas sans quelques précautions. »[/color]

[color=#9933ff]« Le peuple risque de s'inquiéter de ces explorations qui renverront en lui de mauvais souvenirs. Et nul doute que vos adversaires politiques en profiteront. »[/color] Répondit William

[color=#009900]« C'est pour cela que ces expéditions seront effectuées dans le plus grand secret avec des hommes de confiance qui ne trahiront pas notre position si jamais il venait à être capturé ! William je compte sur vous pour trouver des ambassadeurs de confiance ! Général charge à vous de leurs fournir des escortes qui nous seront dévouées corps et âme et qui ne révéleront pas notre position en cas de mauvaise rencontre! Quand nous enverrons les premiers colons la zone devra avoir été sécurisée. Ainsi en ai-je décidé ! Ce sera tout Messieurs. »[/color]

Déclara ai-je avant de sortir de la salle comme si la question était réglée. Bien sûr comme mes conseillers je redoutais ce qui pouvait bien se tapir dans les contrées au-delà de nos frontières. Mais je les savais suffisamment intelligent pour comprendre que c'était la seule solution pour nous sortir de ce pétrin. Cela ne les empêcha pas de passer toute la nuit à réaliser les différentes missions que je leur avais confiées. Au prix de nombreux débats parfois houleux et d'arbitrage que je dus apporter au petit matin mon plan finit par se mettre en marche. Des ambassadeurs furent envoyés explorer les territoires se trouvant au Nord et à l'ouest.

Bart Abba | 19/03/17 13:55

:o pas content ;) :) :b :b :b :v

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Bart Of Ze Horde
Nul n'est censé ignorer la Horde.

Neige II | 20/03/17 19:54

Très sympa à lire :)

Neige II ,Prince De La Couronne Des Spliffs Sacrés De Gitanie

Adil Gordion | 21/03/17 13:30

Bart Abba -> \0/

Merci Neige II au plaisir de lire les tiens ;-p.

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