Forum - CARNET DE BÖRTE: Premiers pas, premières rencontres
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Börte Krân | 06/06/07 10:59
Le voyage en jonque fut plutôt bon au vu du commencement de l'aventure.
La flotte de guerre n'étant pas rentrée des côtes du Keraït, il ne nous restait que ce navire de marchand, assez gros pour transporter deux yacks, deux chevaux, une brebis et six hommes, en plus de l'équipage normal, d'une manière décente. Un peu trop voyant, peut-être, mais se faire passer pour des marchands de viandes et peaux de marmottes fut une expérience amusante. Quoi qu'il soit difficile de faire de bonnes affaires avec des gens qui ne connaissent pas et renient même les vertus de l'animal.
Celà dit, quelques navires pirates tentèrent de nous saboter, sans grandes réussites. Boro'ul et Bo'orcu s'en sont donnés à coeur joie. Je suis bienheureuse qu'il fassent partie de l'aquipage. Du coup Cila'un nous a rapporté quelques souvenir de ces "riches" marins.
Monglik et Buqali, aux fourneaux, nous gattaient chaque jour de merveilles culinaires, tels des râgouts de marmottes, steaks de yacks et brochettes de moutons, accompagnés d'un délicieux riz au lait de brebis qui était tiré du matin.
Quant à moi, tout en passant la matinée à réviser ma lecture et mon écriture avec Buqali, je m'adonais à concevoir mes futurs plans de batailles et imaginais comme je pouvais quelles terres nous allions aborder. Presque deux semaines après notre départ, Daifen était en vue...
Les marchands avec qui nous voyagions n'étaient jamais venus jusqu'ici. A vrai dire, il n'est pas dan,s nos coutumes de s'éloigner de notre Kranat. Nous sommes généralement très casaniers. Mais depuis que le Keraït a envahit les montagnes du Kiptchak, la guerre a décimé pas mal de nos frères. Mon mari, général des armées et prince souverain du Qin, a été mortellement blessé lors d'une embuscade lancé par le chef de guerre du Keraït. Depuis, les gens commencent à perdre confiance malgré le bon commandement des troupes repris par mon beau-frère et mes deux ainés. J'ai donc pris la décision de partir à la recherche d'une aide extraordinaire qui nous permettrait enfin d'an finir avec ses querelles de voisinage. Ma belle-mère veille à se que tous les habitants soient plus ou moins paisibles tout en les préparant à une éventuelle attaque avant notre retour. Deux semaines déjà! Tant de choses ont pu se passer. Mais n'y pensons pas tout de suite. Nous arrivons à peine au début de notre mission.
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Nous acostions aux quais d'un grand port. Les couleurs de différentes communautés flottaient en haut des centaines de mâts qui piquaient l'horizons. Navires marchands, bâtiments de guerre et bateaux de tourisme se cotoyaient dans un mic-mac amusant. Nos marchands se pressaient de visiter les lieux pour faire de nouvelles affaires. Nous devions faire de même.
Les deux hommes forts de la troupe partirent aux extrémités de la cité, nous cherchant un endroit tranquille et à l'abri de toutes curiosités. Monglïk, quant à lui, prenait connaissance des techniques d'armements et de forge de ce nouveau pays. Buqali s'empressa d'aller aux bibliothèques en savoir plus sur les us de Daifen et de ses différentes races. Car en effet, les nains n'étaient pas seuls... Ils étaient même en nombre inférieur. Beaucoup d'humain, des elfes, mais comble de notre surprise, des Orks semblaient s'être mélés sans histoires à la population. Il y avait même des hommes qui semblaient se mouvoir sans même avoir de coeur et de muscles pour vivre. Horrifiant. Et pourtant, le centre de la cité était gai. Personne ne semblait être abasourdi par ces terribles créatures, il semblait même qu'il existe des amitiés entre ces races si différentes.
Il fallait que je trouve un endroit où me renseigner et entreprendre quelques relations. J'errais au détour des rues, m'introduisant sans le vouloir dans un dédale de ruelles interminables. La chaleur d'une taverne m'invita soudain à me reposer et me remettre les idées en place.
J'y entrait donc doucement. Des lampions étaient accrochés autour de chaque pilier de la taverne. Les bancs de bois étaient bien rangés le long des tables. Les morceaux de charbon de la cheminée étaient froids, et en même temps, c'est assez normal, vu la température presque tropicale de Daifen.
En m'approchant du bar, je remarquais une humaine que je saluais brièvement mais poliment. Celà lui paru peut-être déplacé, ou je ne sais quoi, car elle ne répondit même pas et me lança un regard dédaigneux. Je commandais donc une gnôle, me demandant comment ne pas paraître rustre aux yeux des Daifenniens. Les "a priori" vis à vis des nains semblent fuser dans les esprits...
Et pourtant, Dieu sait que nous sommes plus valeureux que les elfes, plus patients que les humains, plus indulgents que les orks et certainement plus... toutes choses que ces morts-vivants!
Mais peu importe, nous ne sommes pas là pour faire "ami-ami" avec tout le monde, juste avec les plus valeureux des guerriers... Il faut juste éviter de se faire de nouveaux ennemis.
Une deuxième humaine entrait et elles entamaient une longue discussion sans me préter attention. Je finissais donc mon verre puis repartais visiter la ville.
Je remarquais aux étals des magasins, des objets que je n'avais jamais vu, et certains même auquel je ne comprenais pas l'utilité.
Au bout de la ruelle que je parcourais, une place se dessinait. Des auvents de toutes les couleurs flottaient au dessus d'une mer de viande, poissons, fruits et légumes. L'odeur de cette nourriture fraîche chatoyait mes narines, mais il était temps de retrouver mes hommes au port. J'embarquais gentillement un morceau de marmotte seché au stand des Qinéens qui n'avaient pas tarder à se faire une place dans le marché des affaires.
Boro'ul et Bo'orcu avaient trouvé un coin tranquille, à quelques pieds d'iciau pied d'un colline boisée avec vue sur l'océan. Ils y avaient d'ailleurs déjà transporté les bêtes. Boro'ul semblait boiter: il devait avoir eu un peu de mal avec Tornade. Monglik avait une charrette pleine de nouvelle matières premières pour forger l'équipement d'une nouvelle armée. Muqali semblait ivre de savoir, il semblait se ressasser les centaines de lignes qu'il avait lu, pour ne pas en perdre une miette. Cila'un nous regardait de loin, ne se faisant ainsi pas repérer en notre compagnie. Nous partions donc au nouveau camp pour correctement l'établir, passant devant le marché pour faire le plein de victuailles.
Black Mamba | 06/06/07 11:18
Se demande si elle n'est pas l'une des deux humaines
Bart Abba | 06/06/07 13:53
Premier salut, première félicitation pour le RP.
Baramir d'Eckmöl | 07/06/07 17:33
Très beau RP 
Et pense à passer chez les nains de Khazad si le coeur t'en dit 
