Forum - [RP] Mytholodhil - Seul à seul
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Fanfan | 26/11/07 21:28
C'est dingue ce qu'on se marre dans un labyrinthe. Je sais pas si vous êtes rentrés dans un labyrinthe en arbre quand vous étiez gamin. C'est rigolo deux heures... Mais au bout de 7 lunes ça devient vite barbant.
Fanfan marche encore et toujours, l'humeur maussade, le teint gris, la fatigue pesant sur son visage. Quelle galère. Et encore, hier il n'avait pas eu le droit au ptérotaure. En plus avec l'humidité il avait pris froid.
Il lâcha une grosse glaire verte sur le sol, un sourire moqueur sur la tronche. Au moins s'il tourne en rond il le saura. De temps à autre il se posait dans un coin, avec un calepin et un fusain, afin d'écrire un carnet de bord. La seule occupation de la journée, à heure fixe, enfin plus ou moins à vue de cadran solaire dans une nuit de pierre perpétuellement ennuyeuse. LA galère quoi.
Quand l'herbe à fumer manque, l'elf bougonne, c'est bien connu. Et toujours pas de tangible âme qui vive dans ce fichu bazar. Pas de réapparition des deux zigotos stupides devant sa gueule ravagée. Pas de bonnes femmes, pas de bière, pas de nains, pas de combat, enfin si un ou deux mais bref, pas de gosse à qui raconter des histoires sous un arbre. Que les petits plaisir du quotidien sont fichtrement importants quand on y pense. C'est pas si facile de vivre en Hermite dans une putain de baraque aux couloirs interminables.
En plus ce couillon avait perdu les runes qui lui restait dans le combats contre la bestiole rageuse. Foutu ras le bol.
Dans la solitude la certitude me pèse
Je sais désormais ce qu'est la vie, le plaisir.
Des regards, des sourires, de la chaleur
Humaine, animale, qu'en sais je encore.
Les narcotiques même les plus puissants
Les grandeurs langoureuses et la froideur des drogues
Ne m'a pas fait gouter à telle errance
Même les chimères des souvenirs se collent à ma peau
Me rattrapent dans le doute, dans ce tombeau de pierre
Les douceurs passées frappent dans mon crâne
Ne me laissant apprécier que trop tard leur valeur
La solitude c'est la certitude de la mort
Le totalitarisme implacable de la folie
Sans âmes qui vivent ce sera mon sort
Que de terminer le long des berges pourpres des rivières d'agonies, me rappelant mon bon plaisir
Farouche, évanescent...
Le fusain venait de s'échapper des doigts de l'elf. Il contempla son écrit, le déchira, en le jetant par terre. Le dernier espoir de retrouver quelqu'un un jour, pour ne pas sombrer, terminer dans le malaise de la solitude serait la dernière chose à faire.
Quand le cafard guette, c'est la vie qui s'efface.
A'ort Clan du sang | 30/11/07 03:29
Pour vous remonter le moral, je vous propose de vous concentrer intensément sur ces quelques mots :
'Les Runes ça comptent pas pour des prunes!*'
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* Joke compréhensible uniquement pour les cramoisis de plus de 30 ans. dsl
Cette Joke est copyrightée blagueàdeuxballes et ne doit jamais être réutilisée sous peine d'ennui mortel.
Edité par A'ort Clan du sang le 30/11/07 à 03:31
Le Déchu | 30/11/07 12:28
A'ort...*secoue gravement la tête*...Je pense que tu vas démissionner après ça?
Pépé Narvalho | 30/11/07 13:21
Ben quoi, on a plus droit aux blagues liophile-isées ? 
Le Déchu | 01/12/07 11:26
Rhââ non mais ça suffit!