Forum - [Miss/Mister 2008] Elections annulées?
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Sire Tbo | 29/02/08 22:49
Une étrange agitation régnait dans le bastion des commandeurs établi sur Djidhil; parmis les incessants vas et viens des coursiers, des servantes et de la poussière, l'on pouvait écouter maugréer dans une salle le reste des généraux commandeurs qui n'avaient pas succombé à la calomnie de leur démantèlement :
"Seigneur Tbo, il n'est pas question ici de mener une conquête contre le monde, il vaut mieux rester discret pour le moment, ne pas se montrer, nous aurons tout lieu de réfléchir à une action lorsque le moment sera venu..."
"Venu? Vous allez attendre quoi, que Kov revienne vous foutre un coup de pied au cul? Je peux le faire moi-même, ce n'est pas un problème. Les gens pensent que nous ne sommes plus qu'un ramassis de vieilles histoires, il est temps de leur montrer que nous ne sommes pas morts."
"En parlant de mort, n'oubliez pas que vous n'êtes plus réellement humain, et que Kov vous acceptait pour les seules conditions de vos informations et de votre imprévisibilité...et que par conséquent..."
"Par conséquent quoi? Je devrais me taire et vous écouter bassiner les gens que nous allons vivre en paix? Réagissez bon sang, Daifen n'est plus qu'un tas de lopettes en slip kangourou, même les Lomens n'osent plus montrer le bout de leur string, plus personne ne prononce le mot Nut', Grull est obligé d'envahir un vieux lopin de terre pour qu'on se rappelle de lui.
Si vous n'avez pas les appendices génitaux nécessaire pour se boulot, vous ne feriez que confirmer ce que je disais plus tôt : vous n'avez rien à foutre ici, retournez chez vos bollos de parents."
Le vampire semblait dominer les trois autres seigneurs, sous leurs airs encapuchonnés, du moins en motivation; au sein du groupe, il avait quelque chose de plus. La gueule, peut être.
Le Commandeur qui prônait la discrétion était de taille normale, mais d'une carrure ridiculement étroite, non loin de lui se tenait un autre général, un nain à n'en pas douter, sa petite taille et sa carrure mi potelée mi musclée ne pouvait pas permettre de se tromper. Le dernier était fin, mais possédait un air raffiné que le vampire ou l'autre humain ne possédait pas.
"Tbo, tu sais bien que tu es le seul qui s'est pour l'instant dévoilé en tant que Commandeur, nous ne pouvons pas nous montrer en tant que tel, nous, sinon pour nous provoquer de gros problèmes vis à vis de nos positions actuelles, et chemin faisant, depuis la disparition de Kov, certains se sont attachés à leurs actuelles places."
Le nain avait prit la parole, d'un ton ferme mais respectueux, puis attendit la logique réponse du vampire :
"La politique des commandeurs a toujours été d'agir en grande partie dans l'ombre, et ceux qui agissaient à la lumière du soleil n'étaient que des commanditaires. Laissez moi faire, et agissez pour le moment pour moi, vous n'aurez aucune implication directe, j'ai juste besoin de vos hommes afin de me trouver de la main d'oeuvre."
"De la main d'oeuvre?" Demanda subitement l'homme à l'élégance mystérieuse.
"Oui. Faites moi du recrutement, on a encore pas mal d'or qui reste malgré le pillage que l'autre garce a orchestré avant de se tirer en foutant la pagaille..."
A ces mot, le nain sembla se renfrogner, comme s'il prit mal l'insulte.
"... et de nos propres pillages fait sur les différentes terres. Bref, il n'en est pas moins que j'ai déjà lancé le processus, et qu'il me faut simplement votre soutient pour me ramener des hommes. Cherchez partout; brigands, voleurs, paysans, mercenaires, il me faut tout ce que vous pouvez me trouver, envoyez les moi sur Solmarkdhil, histoire que personne ne puisse retracer vos factions, et ensuite, vous n'aurez plus rien avoir avec cette histoire. Plus rien du tout. Pour le moment.
Bref, j'ai votre soutient?"
Observant les trois autres comparses, le vampire attendait un signe de chacun; le nain acquiesça d'un air bougeons, l'homme élégant fit de même, quand au dernier il resta clôt et coi. Ils n'étaient à l'évidence pas convaincu, mais pourtant, ces gens de la vie quotidienne de Daifen n'étaient toujours pas suspectés, et encore moins découverts.
Se retournant, Tbo attrapa un coursier, Kov n'ayant jamais vraiment eu foi en le pigeon voyageur, il fit quelques signes et lui glissa une piécette dans la main, puis le jeune garçon s'éloigna rapidement. Le vampire fit volte-face, tendit les bras pour attraper les lourdes portes de la salle dans laquelle ils se trouvaient, et les referma derrière lui pour continuer la discutions de manière plus privée.
Sire Tbo | 29/02/08 22:53
[ Enlèvement d'Amelie ]
« De l'aube sanglante d'une bataille perdue, où le vent charrie des relents âcres de mort et les appels
désarticulés des braves tombés au combat, jusqu'à la fraîcheur azurée d'une chapelle baignée de
lumière, quelques heures à peine peuvent passer. » Songeait, un peu lasse, Amélie. L'air était saturé
des délicats parfums de lilas et de muguet printanier qu'une jeune novice attentionnée avait disposé
au pied du retable de granit. Dans la cour adjacente, on entendait le chant mélancolique de la prière
du soir.
Caressant distraitement l'étoffe légère de sa tunique d'apparat, la grande prêtresse refoulait le
sentiment d'amertume que lui procurait cette nouvelle défaite. Les yeux mi clos, elle se laissa bercer
par le chant. Les jours de Lumière viendraient. Elle sentait autour d'elle, vibrante, la présence de
l'Unique. Son coeur, peu à peu, se mit à battre d'allégresse, à cogner dans sa poitrine chétive. Son
pouls s'accéléra, le sang déferlait en elle, l'entraînant dans un tourbillon de délicieuses sensations, à
ses tempes un battement sourd....
Elle sortit de sa transe brutalement. La lourde porte de bois venait d'éclater. Munis de lourdes
haches et de courtes rapières, une douzaine d'individus, sales et hirsutes, firent irruption dans la
chapelle. La prêtresse, reprenant ses esprits, serra convulsivement le saphir à sa poitrine, cherchant
à en déchaîner le pouvoir. Un halo bleuté se forma, puis un son terriblement aigu déchira l'air. Deux
des malandrins s'écroulèrent, le visage tuméfiée comme s'ils avaient été roué de coup. Le reste de la
bande, dans une cacophonie d'imprécations et d'injures observa, stupéfaite, leurs compagnons.
Amélie reprit son souffle, et mobilisa à nouveau sa Foi et son Etre pour libérer la colère du Créateur
à travers le prisme bleuté. Dehors, on entendait les cris affolés des soeurs qui cherchaient de l'aide.
Mais les rustauds eurent plus de réflexes qu'elle ne l'escomptait. L'un deux, plus courageux, ou peut
être plus sot que les autres, fit une grande enjambée, et, du manche de sa hache, asséna un terrible
coup sur le crâne de la Dame des bois-dorés. Tout ne fut plus que ténèbres et douleurs.
Elle reprit vaguement connaissance, mais n'eut pas immédiatement conscience de son état. Une
croûte de sang seché avait coagulé sur son visage, son oeil droit était sans doute perdu à jamais, et
elle pouvait à peine bouger, tant les chaînes qui maintenaient ses poignets aux murs étaient courtes.
Mais ce qui la transperça plus vivement et plus immédiatement que ses blessures était l'absence sur
sa poitrine du Saphir, écrin sacré de son pouvoir, emblème divin de sa Geste...
Une vague de désespoir déferla en elle et submergea tant sa raison que son espoir et sa Foi. Éclatant
en sanglot, elle fut pour quelques heures moins qu'une vieille femme abandonnée de tous, une
enveloppe charnelle désertée par le Dieu Unique qu'elle vénérait tant.
Sire Tbo | 29/02/08 22:54
[ Enlèvement de Viviane ]
Le temps a passé vite. Il faut dire qu'en ce moment, elle est toujours pressée, elle a l'impression qu'il lui faudrait deux journées pour réussir à mener à bien tout ce qu'elle a à faire en une seule. Tout ça parce que son Xcribe est parti en vacances ! Eh oui, Qaoyef a eu le culot de lui demander des jours de congé en pleine période des élections de Miss et Mister Daifen ! Sur le coup, Viviane a failli lui répondre non et puis elle a réfléchi : le petit Xcribe la supporte depuis tant d'années sans rechigner, il fait ses quatre volontés et il la suit partout sans se plaindre ou si peu...
Réflexion faite, elle n'a pas eu la force de lui refuser ça, et en plus, c'est la première fois qu'il partait goûter aux joies de la neige ! Elle lui a donc donné une semaine de congés, mais depuis, c'est le bordel...
Heureusement qu'elle est célibataire ! Son alcôve au Château de l'Académie est un véritable foutoir, elle en a semé partout : des piles de linge sale cohabitent sur son lit et sur le sol avec des vêtements propres, des livres ouverts gisent en désordre sur le plancher, son sabre est en travers du lit et le ménage n'a pas été fait depuis au moins un mois. Bon, c'est vrai, elle aère un peu chaque jour mais quand même... Elle n'a même pas défait sa valise depuis son retour de MonPharaond'Amourdhil, c'est peu dire ! Qaoyef lui manque vraiment, son sens de l'organisation et son efficacité lui font cruellement défaut et sa vie quotidienne s'en ressent.
Les ruelles de PendelHaven sont désertes. Il fait nuit maintenant et froid, un vent glacial souffle du sommet des cimes qui encadrent majestueusement la Cité des Initiés. Viviane se hâte, elle n'a pas très chaud. Elle est restée une bonne partie de la soirée à lire les questionnaires que lui ont envoyés les candidats à Mister Daifen. Et maintenant qu'elle les a lus et relus, son choix est fait, elle n'a plus qu'à transmettre son vote à la Fée du Parchemin.
Soudain elle sursaute : là, en face d'elle, deux silhouettes trapues lui barrent le passage. Elle ralentit un peu en se maudissant d'avoir laissé son sabre au Château : elle ne pensait pas qu'elle aurait à s'en servir ici, à Pendel Haven ! Elle n'a qu'une pile de feuilles pliées dans son sac pour se défendre, c'est peu... Les silhouettes grandissent au fur et à mesure qu'elle s'approche. Elle ne distingue pas les visages, dissimulés par de grandes capuches. Les deux molosses barrent le chemin, elle ne va pas pouvoir passer... Prudente, elle s'arrête, réfléchit un quart de seconde puis prend sa décision : elle n'a pas vraiment peur, mais elle n'a pas vraiment envie de se battre avec ces deux-là, alors elle fait demi-tour et s'arrête, pétrifiée : deux autres individus pas vraiment engageants lui barrent le chemin par où elle est venue.
Voyons, si tout le monde a bien suivi, Viviane est entourée par quatre méchants costauds dans une ruelle déserte en pleine nuit. Si vous voulez mon avis, ça ne présage rien de bon...
- Que voulez-vous ? Demande-t-elle d'une voix qu'elle s'efforce de rendre ferme, je n'ai pas d'argent, je ne suis rien ici, personne ne paiera de rançon pour me récupérer...
Les quatre silhouettes s'approchent lentement, les mains écartées, prêtes à se battre. Viviane sent son coeur s'emballer dans sa poitrine... Elle se prépare à défendre chèrement sa vie, n'étant pas du style à se laisser violer sans distribuer quelques coups au passage... D'ailleurs elle n'hésite pas, la meilleure défense étant l'attaque d'après les professeurs de l'Académie.
Coup de pied vers l'entrejambe de l'assaillant de droite qui se plie en deux, atémi de la main gauche en direction du cou de son acolyte qui tombe à la renverse, Viviane s'apprête à sauter par dessus les deux hommes à terre lorsqu'un choc sourd sur le crâne met fin à toute velléité de résistance : sans un cri, elle s'écroule sur les pavés gras de la ruelle tandis que ses deux victimes se redressent tant bien que mal :
- Il avait raison le Commandeur, il fallait être au moins quatre pour celle-là, pas commode l'Amazone ! grogne celui qui a pris le coup de pied entre les jambes...
Celui qui l'a frappée par derrière range son gourdin dans les replis de son long manteau de moine puis se penche, attrape la Fée des deux mains et la hisse sur son épaule...
- Pfffffff, en plus elle fait son poids la nana, merde alors, il va falloir demander une augmentation, je vous l'dis les gars !
Le quatuor s'enfonce tant bien que mal dans les ruelles sombres de Pendel Haven, sans soucis d'être poursuivi pour kidnapping : ici, vous le savez bien, c'est la loi de la jungle !
Elle a la désagréable impression qu'une horde de joueurs de tam-tam s'exerce juste là, derrière son front...
Elle se relève doucement en évitant de faire tanguer la barque. Pourtant elle se rend vite compte qu'elle n'est pas sur l'eau, non, ses doigts sentent un tissu rêche, une couverture, miteuse si elle s'en tient à la texture. Des bruits de voix, elle n'est pas toute seule... Une lueur pâle se fraie un chemin entre ses cils. Elle ouvre enfin les yeux et les souvenirs remontent à la surface en même temps que qu'elle réalise l'endroit où elle a atterri..
Ils sont deux, derrière les barreaux de sa cellule, en train de la reluquer sans retenue. Un homme, jeune, l'air fourbe et un autre, plus gros, plus jovial.
- Qu'est-ce qu'il y a ? leur demande-t-elle, vous ne m'avez jamais vue ?
Le plus jeune ne répond rien. L'autre ouvre des billes si rondes qu'elle comprend soudain ce qu'ils ont : elle ramène sur sa poitrine dénudée la couverture et s'en drape avec le plus de dignité possible. Sa tunique est complètement déchirée, son pantalon ne tient plus que par deux boutons. Pourtant elle s'en fout, elle essaie même de les provoquer un peu :
- Allez, les mignons, dites-moi tout, où suis-je et qui en veut à mes beaux yeux ?
Ils la regardent toujours sans parler, puis le plus gros lui répond :
- Tu es dans une cellule, ça se voit, non ? Et le Commandeur va bientôt venir s'occuper de ton cas...
Il passe une langue avide sur ses lèvres en rajoutant :
- Et j'espère qu'il va nous laisser quelques miettes...
Les Commandeurs ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire, pense-t-elle, ils ont disparu depuis si longtemps de la surface de Daifen que cela ne peut être qu'un canular !
Néanmoins, elle s'approche des barreaux de sa cellule et jette un oeil à gauche et à droite tout en disant aux deux gardes :
- Je vous préviens, les mignons, essayez seulement de me toucher avec le petit doigt et vous allez voir ce qui va vous arriver...
Ils reculent tous les deux, apeurés par l'air hargneux de la prisonnière, puis le plus jeune attrape l'autre par la manche et le tire vers l'extrémité du couloir où Viviane aperçoit une table sur laquelle se trouve un jeu de cartes étalé :
- Viens, Piétrus, le Commandeur ne va pas tarder, retournons à notre poste...
Ils s'éloignent, laissant la Fée se morfondre derrière les gros barreaux de fer...
Sire Tbo | 29/02/08 22:57
[ Enlèvement d'Urgosh ]
Le cachot était une pièce qui devait faire dans les trois mètres sur trois. C'était très obscur, humide et vraiment très sale. Il devait sans doute y avoir des rats. Mais ceux-ci n'osaient pas encore sortir de leur cachette.
Urgosh reprit conscience et se demanda depuis combien de temps il était là. Il n'en avait aucune idée précise mais ça ne devait pas faire plus de quelques heures.
Un mal de crâne se faisait sentir et les souvenirs avaient du mal à remonter à la surface.
*
Urgosh et quatre de ses nains se dirigeaient vers le port pour embarquer à bord du bateau qui devait les déposer sur Grevadhil afin d'y rejoindre les troupes déjà débarquées.
L'homme les attendait tapi dans l'ombre d'un porche. Alors que la petite troupe descendait la rue, il fit irruption à quelques pas devant eux. Il avait bien choisi son lieu, cet endroit était peu fréquenté.
L'inconnu était enveloppé dans une grande cape sombre, le haut de sa tête était masqué par la capuche de sa cape rabattue sur son visage. Toutefois, la barbe qui était visible et la petite taille du personnage, ne laissait que peu de doute. Il s'agissait bel et bien d'un nain.
-Messire Urgosh, votre présence est requise en un certain endroit. Je vous demanderai de ne pas compliquer les choses.
-Et pourrais-je savoir en quoi ma personne est nécessaire? Et qui me demande?
-Vous le saurez bien assez tôt, continuez à marcher pour le moment et tout ira bien.
-Je n'ai guère l'habitude qu'on me donne des ordres et j'aime encore moins y obéir quand ils proviennent d'un inconnu
-Je vois, il va me falloir être plus persuasif.
Ta voix m'est familière mon gaillard se dit Urgosh, mais je n'arrive pas à mettre un visage dessus, enfin pas encore.
Alors que les mains des nains se dirigeaient vers leurs armes, le sifflement de carreaux d'arbalètes se fit entendre ; suivit peu après par le bruit de leurs impacts dans les corps des quatre nains. Ceux-ci tombèrent sans vie sur le sol. Les tirs furent précis et efficace. Urgosh regarda vers les toits et remarqua des tireurs embusqués.
-Bon, je crois que maintenant vous allez devenir un peu plus raisonnable. Continuez à marcher et prenez la première ruelle à gauche.
La ruelle était sombre, d'autres hommes armés s'y trouvaient. Ceux qui étaient derrière ça, n'avaient pas lésiner sur les moyens pour réussir leur coup.
-Votre arme je vous prie.
-Je crois que je n'ai pas trop le choix, dit Urgosh, en remettant sa hache à l'un des hommes.
Plusieurs hommes le saisirent alors et pendant qu'un autre lui enfilait une épaisse cagoule sur la tête. Urgosh se trouva plongé dans le noir le plus total.
-Bordel, mais ça pue votre truc.
Urgosh comprit que le vêtement était enduit d'une substance pour l'endormir. Il sentit une goutte de sueur couler le long de son dos.
Il se débâtit quelques instants mais on le maintenait fermement et il ne tarda pas à sentir les effets du puissant narcotique agir sur son organisme.
Le nain qui devait être le chef de la bande, releva sa cagoule. Baramir eut un sourire de satisfaction envers ses hommes. Tout semblait se dérouler comme prévu !
Au bout de quelques instants, Urgosh était encore conscient mais incapable de la moindre résistance. On lui attacha les mains dans le dos et on le força à avancer pendant ce qui lui semblait une longue période. Sous l'effet de la drogue, le nain n'arrêtait pas de trébucher et ses ravisseurs en fin de compte, le tirer et le bousculer en tout sens plus qu'autres chose. L'esprit embué, le Vénérable Ancien était incapable de réagir.
Ce qui il y eut après, Urgosh n'en était pas bien sur, un voyage en bateau ou à dos de cheval? Il ne savait le dire... On avait enfin du le déposer ici et retirer sa cagoule.
Mais le nain ne retrouva ses esprits que petit à petit.
****
Bordel qui m'a enlevé et pourquoi? Si on aurait voulu me tuer, je serais sans doute déjà mort. Bon voyons voir si d'autres personnes sont enfermées dans ce trou à rat :
-Hééé, bande de petites pucelles elfiques, venez donc me dire ce que vous me voulez, qu'on règle ça à l'amiable ! Je vous promets que vous ne sentirez pas ma hache s'enfoncer dans votre poitrine.
Ta hâche? mais tu ne l'as même pas avec toi sombre crétin.
Urgosh se rapprocha de la porte, le seul endroit où les barreaux n'avait pas de panneaux de bois derrière eux pour couper la vision. Mais il n'arrivait à voir que le mur d'en face et un petit bout du couloir. Finalement il s'adossa au mur en face et attendit, espérant que son mal de crâne disparaisse bientôt. Saloperie de drogue.
Baramir d'Eckmöl | 01/03/08 10:30
Il était en retard. Cela faisait déjà un petit moment que je l'attendais et il n'était toujours pas là. J'entendis alors des bruits de pas dans la ruelle. Je mis donc ma capuche sur ma tête pour dissimuler mon identité et sortait de l'ombre. Je reconnu Urgosh. J'avais côtoyer ce nain il y avait déjà plusieurs lunes mais il n'avait pas tant changé que ça.
« Messire Urgosh, votre présence est requise en un certain endroit. Je vous demanderais de ne pas compliqué les choses.
_Et pourrais-je savoir en quoi ma personne est nécessaire? Et qui me demande?
_Vous le saurez bien assez tôt continuez à marcher pour le moment et tout ira bien.
_Je n'ai guère l'habitude qu'on me donne des ordres et j'aime encore moins y obéir quand ils proviennes d'un inconnu
_Je vois, il va me falloir être plus persuasif. »
Sur un geste discret de ma part les carreaux des arbalètes sifflèrent. Les quatre hommes, ou plutôt les quatre nains qui accompagnaient Urgosh et qui avaient tenté de prendre leur homme étaient à présent morts. Ce n'était pas vraiment de gaieté de coeur que je faisais cela mais puisqu'il le fallait.
Une fois persuader de me suivre, ou plutôt de suivre mes instructions, notre invité se dirigea là ou il fallait et ce qu'il fallait faire fût fait.
(...)
La cellule dans laquelle nous retenions Urgosh n'était pas très grande ni très confortable mais nous n'avions pas beaucoup d'autre planque ou le retenir. Quoi qu'il en soit, il allait bientôt finir par retrouver toutes ces facultés mentales et récupéré des effets du narcoleptique. Il serait bientôt temps d'aller lui parler. Et c'est moi qui irait. Ou du moins dans un premier temps.
Je me retournait donc vers le Grand Opérateur de cette grande opération et il me donna son feu vert. J'apportais avec moi un pichet de bière fraîche et deux chopes. La clé tourna dans la serrure puis ce fût au tour de la porte de tourner sur ses gonds. Une fois cela fait j'entrai doucement tout en gardant ma capuche pour dissimuler mon identité. Je m'asseyait en face mon captif.
« Ne t'inquiète pas. Tu ne seras pas mal traité ni battu. Ou du moins pas tant que tu fera ce qu'on te diras. Sert toi, prend donc une bière.
_Plutôt mourir que boire votre bière. Je te connais tu sais !
_Du calme mon ami.... Tu es ici parce que tu es membre du jury des miss et que nous autres voulons faire élire certaines personnes plutôt que d'autre.
_Et pourquoi m'enlever ?
_Bois tant que tu voudras. Un repas te sera apporter plus tard. En attendant, profite bien de ton séjour chez nous. »
Je laissais là le pichet et repartait. Il fallait maintenant que nous décidions de la suite des évènements.
Viviane la fée | 02/03/08 12:03
Interrogatoire
Il tourne autour d'elle comme un oiseau de proie. Il est arrivé il y a à peine une heure, dans un chatoiement de pourpre, enveloppé dans une cape digne du plus célèbre des Vampires. Elle est assise, les bras attachés dans le dos, les chevilles entravées aux pieds de sa chaise, complètement à sa merci. Sa tunique pendouille lamentablement sur sa ceinture, laissant sa poitrine nue à la vue de ses geôliers, ses cheveux encadrent son visage et dissimulent son regard plein de colère au Commandeur qui l'interroge. Soudain une main aux ongles acérés attrape son menton et relève sa tête sans ménagement, l'obligeant à fixer son bourreau droit dans les yeux :
- Ecoute-moi bien, lui dit-il, c'est ta dernière chance. Soit tu acceptes mes conditions, soit je te livre à ces deux-là... Qu'en dis-tu ?
Elle ne répond rien, préférant se réfugier dans un silence têtu qui, elle le sent, a l'art d'énerver son interlocuteur. Furieux, il la secoue comme un prunier et se met à hurler :
- Que veux-tu de plus ? Ce que je te propose est simple : tu votes pour Baramir, tu entres au service des Commandeurs et tu deviens mon agent de renseignement chez les Initiés. Sinon.....
Viviane le regarde fixement puis lui crache au visage. Le Commandeur la gifle de toutes ses forces à deux reprises. La tête de l'Initiée oscille de gauche à droite, ses joues rougissent instantanément sous la violence des coups, mais elle ne bronche pas. Tbo fulmine :
- Je le savais, tu n'es qu'une salope, tu ferais mieux de retourner dans ton putain de Manoir et de t'y enterrer....
Viviane sourit et lui dit, parlant pour la première fois :
- Je vous connais bien, Tbo, je sais ce que vous valez, je connais votre mentalité... Ne comptez pas sur moi pour me prêter à votre petit jeu, les individus de votre genre ne m'intéressent pas, quant aux Commandeurs, laissez-moi rire...
Elle s'interrompt un court instant puis reprend :
- Vous étiez venu me chercher au Clan et vous avez fui, rappelez-vous... Et maintenant, vous me kidnappez pour m'obliger à voter pour votre homme lige ? Vous êtes tombé sur la tête mon pauvre ami, vous rêvez ! Retournez donc déblatérer sur mon compte en taverne et laissez-moi tranquille, je vis très bien sans vous.
- Pauvre femelle stupide, et dire que tu as été élue Miss Daifen 2007 ! C'est vraiment n'importe quoi ce concours...Les Commandeurs sont de retour, vous allez vite vous en rendre compte !
Tbo se redresse et éclate de rire, les mains sur les hanches, puis il reprend son sérieux :
- Écoute-moi bien, maintenant. Je te laisse une chance de nous rejoindre. Tu as jusqu'à demain matin. Après, je jure que tu auras à faire à ces deux-là, ils ne demandent pas mieux, regarde-les !!
Viviane jette un oeil sur les deux gardiens qui se tiennent en retrait, les yeux fixés sur la pointe de ses seins... Tbo se tourne vers eux et leur dit :
- Allez, ramenez-la dans sa cellule, et interdiction d'y toucher pour le moment !!!
Les deux malfrats se précipitent et la détachent maladroitement sans cesser de se bousculer l'un et l'autre. Puis ils la soulèvent et la traînent littéralement jusqu'à sa cellule. Épuisée, Viviane se laisse tomber sur la dure couchette et s'endort si profondément qu'elle ne se rend même pas compte que Tbo l'observe pensivement derrière les barreaux...
Edité par Viviane la fée le 02/03/08 à 12:05
Amélie De Bois Doré | 02/03/08 14:02
Amélie, quelques heures plus tard
Quelques heures passèrent et, en dépit de l'inconfort de la situation, la prêtresse put suffisamment rassembler ses esprits pour réfléchir à sa situation. Qui pouvait avoir commandité cet enlèvement ?
Le pendant de cette première interrogation étant : pourquoi ?
A peu près universellement détestée, ou à tout le moins méprisée, il n'était pas aisé de choisir un nom dans la multitude qui se présentaient à son esprit.
Lancwen ? Non, la vampire rêvait d'en découdre, mais, sur un champ de bataille. Ristournel ? Fatigué d'entendre dénigré l'ordre de la Lumière ? Pourquoi pas, mais le vieux maître était trop retord pour la faire disparaître ainsi. Il aurait choisi un homme de main discret, opérant à la faveur de la nuit, sans laisser de trace. Viviane ? Qui avait déserté brutalement la guilde pour rejoindre un autre ordre ? Non, strictement aucun intérêt ...
A défaut d'émettre une hypothèse plausible, elle tenta de se concentrer sur un autre point : Comment sortir de ce trou à rat ?
Un faible rayon de lumière traversait un soupirail dont la largeur n'excédait pas une paume. A la lueur de cette chiche lumière, elle ne distinguait qu'à peine la terre battue du sol, d'où émanait une légère odeur de moisi. La porte de la geôle ne présentait ni serrure ni poignée, ni aspérité d'aucune sorte. Elle devait se fermer de l'extérieur par un simple système de poutre transversale.
Le seul point positif de cet examen résidait dans le fait qu'elle n'était pas enfermé dans les profondes entrailles d'une citadelle, mais à quelques mètres du sol. L'absence totale de bruit excluait par ailleurs la possibilité qu'elle soit dans un château fréquenté ou dans la cave d'une quelconque ruelle de cité. Elle ne pouvait donc compter sur une aide extérieure, mais pouvait parier sur d'éventuelles lacunes dans sa surveillance.
Mais attachée au mur comme une mouche prise dans une toile d'araignée, privée de la possibilité d'exercer ces talents magiques, la probabilité de s'évader était nulle.
Combien d'heures allait-elle encore rester ainsi, sans voir personne, sans avoir ni boire ni manger, sans même avoir une fosse d'aisance pour ne pas s'humilier ?
Edité par Amélie De Bois Doré le 02/03/08 à 14:29
Lancwen de Sigil | 03/03/08 12:42
J'y vais ou j'y vais pas?
Lancwen entra dans la salle ou se tenait un scribe. Elle était venue voir si les résultats du concours de Miss Daifen avait été placardé mais rien n'avait été fait. Elle avait donc décidé d'aller voir ce qui se passait au
comité.
_Madame que puis je faire pour vous ? demanda le scribe à la tête de fouine.
_ Les résultats n'ont pas été publiés, que se passe-t-il ?
_ Un simple contretemps, revenez d'ici quelques jours.
Lancwen regarda le scribe d'un air suspicieux, ce gredin ne disait pas tout, elle le sentait. Ce rat de bibliothèque avait un sourire trop éclatant pour être honnête.
_ Quel est ce contretemps ?
_ Cette information est réservée à l'organisation.
_ Je ne crois pas.
La vampire attrapa le scribe par le col et le souleva de sa chaise. Le sourire de l'homme s'était envolé au fur et à mesure qu'il prenait de l'altitude. Ses pieds ne touchaient plus terre.
_ Reposez moi ! Vous portez atteindre à un membre d'une organisation respectée, je vous ferai mettre au cachot !
_ On va dire que je suis agnostique mais une nouvelle fois je ne crois pas.
La matriarche ramena violemment le scribe vers la table jusqu'à ce que sa tête en épouse la forme.
_ Et maintenant ?
L' homme, au bord de l'évanouissement, après avoir craché une dent malencontreusement déchaussée arriva à murmurer.
_ Les membres du jury ont été enlevés...
Lancwen laissa tomber le corps mou du binoclard et s'accorda une minute de réflexion.
En tant que sponsor d'une des candidates, il serait bon qu'elle retrouve les jurés afin de marquer des points. D'autre part, elle pourrait laisser croupir certains autres la ou on les retenait quitte à devoir aider les
geôliers. Encore fallait il qu'elle les retrouve et puis elle n'avait qu'une vague idée des noms du jury...
Edité par Lancwen de Sigil le 03/03/08 à 12:42
Sire Tbo | 06/03/08 01:23
Le bruit d'une chaine qu'on traine résonnait dans le couloir qui liait les cellules des jurés, se rapprochant dangereusement de ces dernières.
La première cellule fût celle de Viviane: rapidement, un garde ouvrit la porte, laissant apparaitre Tbo, un air de satisfaction dans le visage. Ce dernière tenait les épaules d'une petite fille aux cheveux roux qui lui coulaient dans le cou. Ses yeux étaient fermés, elle avait les mains attachées par une chaine, et tenait une peluche d'où dépassait de la paille, et dont il manquait un oeil qui pendait lamentablement.
Lorsque Viviane ouvrit les yeux, et les posait sur la fille, elle pouvait apercevoir ses petits pieds liés, et des traces évidentes de pleurs sur ses joues.
"Fais-le." Ordonna le Vampire.
A peine Viviane eût entendu ces mots que la petite ouvrit doucement ses yeux, des yeux noirs et profonds, sans autre couleurs, des yeux dont on ne pouvait plus décrocher.
La captive fût comme saisie par des griffes de métal, sentit une douleur dans sa nuque, dans ses membres. Elle tentât de se débattre: en vain, elle n'avait plus le contrôle d'elle-même.
"Faites lui le prélèvement." Les mots du vampire étaient étrangement froids, faibles.
Un garde s'empressa d'entrer dans la cellule, et, rapidement, il incisa le bras de Viviane sur une dizaine de centimètres, et récupéra le maximum de sang dans un récipient, en pressant de manière à en avoir le maximum, il récupéra même les coulures dans un mouchoir en soie, et laissa ce dernier baigner dans le récipient.
Pendant ce temps, la fée ne pouvait s'empêcher de regarder les yeux de la petite fille, et sentait en elle l'empreinte du vampire, son odeur, sa présence, comme s'il se trouvait en elle, comme s'il était à l'origine de cette force qui l'empêchait de bouger.
Le garde sortait de la cellule, quand soudain la petite fille ferma les yeux. Le Commandeur tomba à genoux, essoufflé; comme à bout de force. A ce moment, l'emprise sur Viviane se brisa, et cette dernière repris le contrôle de ses membres, mais restait abasourdie par la sensation qu'elle éprouvait: la présence de Tbo avait disparue en coup de vent, l'oppression cessa, mais elle ne pouvait toujours pas bouger; par instinct probablement.
"Général?!" Gémit un des autres garde, derrière les barreaux.
"Fermez... cette porte..." Prononçait le vampire, à bout de souffle.
Un des hommes de main s'exécuta.
"Je ne vais pas pouvoir continuer tout de suite. Faites des fioles avec le sang, je l'emmènerai avec moi demain.
Viens, gamine."
Dans la journée, les trois jurés furent la connaissance de la fillette à la peluche, et de cette présence oppressante qui les obligea à ce tenir tranquille durant le prélèvement.
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Le Lendemain
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"Général, quand comptez-vous revenir?"
Le Commandeur avait déjà enjambé un étalon, et deux guerrier montaient leurs bêtes afin de partir avec lui, les bagages harnachées.
"Faites partir Mina dans la journée, et surveillez bien les jurés, j'ai entendu qu'on commençait à monter une expédition pour venir les chercher.
Faites attention et renforcez les positions aux entrées, organisez des rondes minimes; les renforts ne viendront pas forcément de l'océan, j'ai connu des ordres qui utilisaient des aigles et des dragons pour..."
"Sire."
Le Vampire stoppa net la conversation, puis lança un regard vers sa garde qui transportait ses bagages: ils étaient enfin prêt.
"Je veux qu'à mon retour, les jurés soient prêt à accepter mon offre. Je leur montrerait peut-être leurs enfants."
Le commandeur fît avancer son cheval en ricanant, tandis que le préposé à la gestion du camp pendant son absence s'empressa de prendre place dans les appartements qui se libéraient donc.
Fée Du Parchemin | 10/03/08 18:24
La fée du Parchemin déroule devant elle un vélin vierge, puis prend un peu de poudre féerique puis en saupoudre la feuille, en pensant très fort *est-ce que les jurés seront bientôt libres ?*
Trois lettres s'inscrivent sur le vélin : "oui"
Cool, se dit-elle. Il me reste un peu de poudre, autant faire avancer les choses et arrêter de faire attendre les concurrents... Il lui restait deux pincées.
Elle saupoudra le vélin de la première pincée, en pensant : *qui le jury, du fond de sa prison, a-t-il élu comme Mister Daifen ?*
Un nom apparu sur la feuille : "Baramir".
Une autre pincée *Et pour Miss Daifen 2008 ?*
"Börte Krân"
Bon, ben il ne me reste plus qu'à aller afficher les résultats et à féliciter les participants. Ah oui, et aussi d'essayer de faire libérer les membres du jury.
Bravo à toutes et à tous.
Börte Krân | 11/03/08 14:46
Youhou!!!!
En apprenant la nouvelle, Börte sautilla dans tous les sens puis pris sur elle et alla vite écrire un discours de remerciements en ne cessant de murmurer "merci merci merci merci..."
Lancwen de Sigil | 11/03/08 20:52
La vampire regarda le resultat, se frotta les mains et s'en alla sans un autre regard vers l'affiche.
Et bien, bonne chance au jury, il en aura besoin pour sortir de ces geôles seul...
Edité par Lancwen de Sigil le 11/03/08 à 20:53
Wanda | 11/03/08 21:40
Grande victoire totalement naine autant chez les femmes que chez les hommes...bravo a vous 2.
Blondinet on doit se reprendre l'an prochain
Oni-Link | 12/03/08 11:12
Oui ma petite Wanda
Enfin d'ici là, nous avons encore 100 lunes à attendre 
Baramir d'Eckmöl | 15/03/08 18:29
chic chic chic...
Bon ben mon T-Shirt est commander et je suis heureux.
Merci de vous être tous préter au jeu 
Althâr Anthâar | 16/03/08 01:54
Ils ont rien mérité du tout ! C'est nous qui avons du lire leurs insanités en passant outre les affronts qu'ils faisaient à l'orthographe, à la bienséance, à l'honnêteté, à la beauté, au charme, à la tenue vestmentaire, à la salade, aux chariots, à Findel, à la Sainte Bière, aux haricots rouges, aux flatulences éthyles du divin rongeur, à mes yeux, à la bedaine d'Urgosh et à la libido de Reinmar, à la... création, en somme.
Ils n'arriveront jamais à la cheville des précédents élus, foi de morue.
Edité par Althâr Anthâar le 16/03/08 à 01:55
Baramir d'Eckmöl | 16/03/08 09:02
Gné ?
Ben fallait pas élire quelqu'un qui ne le méritais pas hein.
