Forum - [Baal de chauffe]
Index des forums > Rôle Play > [Baal de chauffe]
Althâr Anthâar | 10/03/08 18:41
Il y a très, très longtemps, non, encore plus longtemps que ça, non, mais... FAITES UN EFFORT NON DE NON ! Il y a une éternité, donc, au moins ça, oui, un vieux nain, défraîchi, déambulait allègrement sur les sentiers battus à mort de la ténébreuse Fluocadhil, à peine quelques heures après sa victoire, à la tête d'une flopée de gens difficilement vivants, sur une autre flopée de gens diablement vaincus et rarement épargnés, et la création de « l'Institut de Beauté Offshore Apadbol », anciennement connu sous le nom de « Peudlard, Ma gît ici ». Il y a une éternité, aussi, mais un peu plus récemment, cette fois-ci, ce même nain, un peu moins sûr de lui, s'éclipsait discrètement d'une terre qu'il avait pourtant conquise, Fébrildhil, dite « Sauce Elfe Confidente », fort peu à propos. Inquiet, tourmenté, il ne faisait plus parler de lui et, comble de la dramatique vérité s'il en est, ne parlait plus lui-même à qui que ce soit, ou presque.
Althâr, car si vous en doutiez, c'est de lui que je parle en tant que narrateur, avait un problème, et pas des moindres : une entité démoniaque à laquelle il avait, malencontreusement, prêté allégeance au cours de la soirée qui l'avait vu sacré Mister Daifen, en avait après des gens qu'il ne connaissait ni de Dave, ni d'Abraham. Un Dieu terrible, terrifique, terrifissime même, qui serait bien capable de vous terrifier, vous, outrageusement si jamais vous décidiez de le défier en terrifiant à votre tour quiconque pour votre propre compte à vous. En somme, un Dieu pas bien gentil, pas bien innocent et pas bien inoffensif. Baal, car si vous en doutiez aussi, même si c'est écrit dans le titre, c'est bien sur lui que se portent désormais les projecteurs métaphoriques de ma narration de narrateur qui parle d'Althâr, avait en effet besoin de rassembler six cents, et soixante, et six personnes quelconques pour réaliser ses desseins. Et quand je dis quelconques, c'est complètement et arbitrairement quelconques, la seule condition, et il en faut bien une, étant que chacune de ses six cents, et soixante, et six personnes possède une âme. Ce qui réduit, il est vrai, considérablement le nombre des personnes susceptibles de se sentir menacées, et exclut notamment les Morts-Vivants de l'affaire, même s'ils y jouent les méchants et, selon certains préjugés et croyances, les orcs, les elfes, les nains, les nerlks, les primotaures, etc. Et plus généralement les femmes (rayez les mentions inutiles).
Vous devez théoriquement vous demander actuellement en quoi consiste ce fameux dessein attribué à ce certain Baal, si vous n'avez pas déjà mis fin à votre lecture, tout colère que vous êtes suite à votre mauvaise interprétation de la phrase précédente. Rassurez-vous, alors que ma plume progresse inexorablement vers le coin inférieur droit de mon rouleau, je commence à avoir une idée farfelue qui pourrait bien satisfaire votre curiosité. Mais avant, revenons à Althâr, qui ne sait rien de l'introduction de cette histoire, qui n'a pas même encore commencé.
Althâr ne se doute de rien. Il ne se rappelle même pas qu'il est un suppôt de Baal, et que ce dernier s'apprête à faire un truc qu'on suppose horrible, même si on n'en sait rien pour l'instant, et que cela implique des gens qui ont une âme. Un grand nombre de gens. Six cents, soixante et six exactement. Pour être précis. Qu'en a-t-il à faire de gens qu'il ne connaît pas le moins du monde ? Eh ! Bien TOUT ! Sinon l'histoire est finie, tuée dans l'oeuf, mangée dans la marmite, tirée dans l'étui... Althâr est juste le protagoniste d'une histoire qu'on imagine horrifique et qui implique un grand nombre de victimes potentielles. Six cent et soixante et six, exactement. Repassons à Baal, car je n'ai finalement rien à dire sur le nain.
En même temps, si je vous dis de suite ce qu'il en est des desseins de Baal... Disons juste que pour les accomplir, il a besoin de ces six cent soixante six quidams.
Althâr, après plusieurs mois d'errance, tant spirituelle que géographique, pose ses valises sur un continent au nom bien tarabiscoté, euh... Zztopdhil. Et là, que se passe-t-il ? Vous le saurez dans deux jours, parce que là, il n'est pas encore arrivé...
Edité par Althâr Anthâar le 10/03/08 à 20:32
Pépé Narvalho | 11/03/08 23:10
Ben voila, fallait s'y attendre : me voici au bout du rouleau
Alors, la suite ? 
Edité par Pépé Narvalho le 11/03/08 à 23:11
