Forum - [RP Jurés enlevés] La grande évasion
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Urgosh | 22/03/08 11:05
Urgosh commençait sérieusement à avoir très faim. Mais cela il pouvait encore le supporter. Par contre, le manque de bière était la raison qui le poussait à trouver le moyen de sortir d'ici.
Le nain savait que son salut passait par les deux gardes occupés à jouer aux cartes au bout du couloir, juste devant la sortie.
Les murs de sa cellule étaient solides et une inspection de la serrure avait ruiné tout espoir de crochetage. Le nain n'était pas non plus seul, la visite de TBO lui avait appris que Dame Viviane et Dame Amélie étaient-elles aussi retenues prisonnières.
Le nain avait un début de plan : obliger les gardes à ouvrir la porte de sa cellule (le comment était à éclaircir), ensuite balancer le contenu de son pot de chambre sur le premier, puis assommer le second avec le dit pot de chambre. Le nain s'était aussi fait la réflexion que les donzelles avaient plus de chance de réussir à faire entrer les gardes dans leurs cellules en jouant de leurs charmes. Mais communiquer avec elles étaient impossible...
Qu'est ce qui pourrait pousser les gardes à ouvrir les portes de la cellule? La corruption? Ceux sont des fanatiques, l'or ne les intéressent pas... Faire semblant d'être entrain de crever? Trop évident ... La provocation? Mmmh Et puis Urgosh repensa aux donzelles...AH, voilà qui pourrait marcher !
-Heyy les gars ?
Pas de réponse
-Je sais que vous m'entendez ! Vous les connaissez les deux donzelles enfermées plus loin? Je parie que non, vous savez pas ce que vous ratez, c'est des sacrées croqueuses d'hommes! Elles ont la réputation de sauter sur tout homme qui a un peu le braquemart tendu...
-LA FERME
-Non, vraiment vous passez à côté d'une sacrée occasion, je suis certain qu'elles n'attendent que votre visite. Imaginez un peu, elles sont coincées ici sans rien pour se distraire. Un peu de compagnie leur ferait sans doute plaisir. Et puis qui va vous le reprocher? Il s'agit de VOS prisonnières après tout. Vous faites un métier bien ingrat, faut bien quelques compensations en nature !
-Il a peut-être raison le nabot, la première m'avait tout l'air d'une sacré cochonne derrière son air farouche !
Urgosh se demanda si le garde parlait d'Amélie ou de Viviane... Mais il n'avait pas trop le temps de se faire un avis sur la question.
-Héhé, je vois de laquelle tu parles mon ami. On m'a raconté des histoires sur celle-là en taverne, à t'en faire bander un mort !
-TA GEULE NABOT répondit l'autre, puis s'adressant à son compagnon, mais tu vois pas qu'il essaie de nous baratiner!
-Et alors? Qu'il essaie ou pas, t'as pas envie d'en profiter un peu toi? Elles sont à disposition au fond d'un cachot, juste à les cueillir comme un fruit bien mûr et à croquer dedans ! Franchement deux paires de miches pareilles c'est quand même différent des putains qu'on voit passer d'habitude.
-Euh... ouais de ce côté là t'as raison, bon c'est vrai que ça serait idiot de pas saisir l'occasion.
-Dites les gars, une fois que vous aurez fini votre affaire avec elles, vous pourriez me laisser y passer aussi?
-Non mais tu crois quand même pas que tu vas nous accompagner !
-En même temps, si elles ne vous trouvent pas à leurs goûts, elles ont la réputation d'être des vraies furies. Je suis pas certain qu'un seul pour la tenir pendant que l'autre s'occupe de lui écarter les cuisses sera suffisant !
Les deux gardes se rapprochèrent de la cellule et se trouvaient maintenant de l'autre côté des barreaux de la porte.
-Non mais dis donc le nain, y'a 5 minutes tu disais que c'était des folles du cul! Tu te fous pas de notre gueule des fois?
-Faut vous regarder un peu ! Des femmes comme ça, c'est hommes braves et forts qu'elles veulent. Vous deux, vous avez plus tôt la carrure d'un elfe qui s'apprête à enfiler ses collants.
-ESPECE DE PETIT ENCULE, TU VAS VOIR ...
Le garde déverrouilla la porte et entra gourdin à la main. Il se dirigea vers Urgosh pour lui faire comprendre qui était le vrai homme ici mais il se retrouva aussitôt aspergé d'une substance foncée et forte odorante qui l'aveugla. Le pot de chambra rencontra ensuite la tête du second garde qui tomba assommé sur le sol. Le nain acheva ensuite le premier garde, qui était entrain de vomir, d'un dernier coup de pot de chambre.
Une fois les clefs récupérées et les deux hommes enfermés dans la cellule, le nain partit à la recherche des cellules des deux femmes. Seulement voilà, après avoir parcouru l'ensemble du sous sol, il n'y avait aucune traces d'elles. Pourtant à en juger par la réaction des deux gardes, elles devaient encore être ici.
Urgosh | 22/03/08 11:06
Urgosh finit par emprunter l'unique sortie qui consistait en un escalier montant. Au bout il n'y avait rien d'autre qu'une pièce entièrement vide, avec une porte faisant face à l'escalier. Le nain l'emprunta et se retrouva dans un sombre couloir en forme de "L" inversé. Deux portes s'y trouvaient. Les premières d'une longue série se dit le nain.
Heuresement pour Urgosh, les hommes des commandeurs étaient pour la plus part des brutes épaisses qui avaient besoin de crier pour parler. La première porte était à éviter à en juger par la conversation, fort peu discrète, qui s'y menait à propos du futur vol des équipements des prisonniers.
*C'est ça qu'ils s'occupent de voler mon équipement, pendant que je sors d'ici.*
Tout semblait calme derrière la seconde porte, et pour cause, elle débouchait sur un nouveau couloir à angle droit avec ni plus ni moins que quatres portes. Deux sur le mur opposé, une sur la droite et la dernière sur le même pan de mur, un peu à droite.
Urgosh allait tenter sa chance sur la porte de gauche.
*Par Glandru, des bruits de pas qui s'approchent*
Le nain se précipita vers la porte suivante d'où des sons de casseroles qui s'entrechoquent se firent entendre, l'estomac du nain gragouilla à ces tintements synonyme de nourriture !
*Bon sang, du monde derrière celle-ci aussi*
Mais Urgosh n'avait plus le temps, il ouvrit la troisième porte en croisant mentalement les doigts, s'y engouffra et referma rapidement derrière lui. Le nain eu de la chance, il déboucha sur un grand hall qui était vide. Enfin pour le moment car vu l'espace, du monde devait quand même y passer souvent. Urgosh ne prit pas le temps de détailla les lieux et préféra ne pas trainer ici, il emprunta ce qui lui tomba en premier sous les yeux : des escalier montants à l'étage.
Alors qu'il était presque arrivé en haut, il se dit qu'il était un sombre idiot, ce n'est sans doute pas à l'étage qu'il trouverait une sortie ! Il déboucha sur un grand espace vide à part une très longue table bordée de chaises. Il y avait aussi un grand et un petit balcon. Voilà qui allait permettre de voir un peu l'extérieur !
S'approcha discrètement du plus grand des balcon, un ronflement parvient aux oreilles du nain, un garde était assoupi dans un coin. La vue d'ici n'avait rien d'intéressante : un haut mur entouré le batiment. Urgosh tenta sa chance à l'autre balcon : on pouvait y voir que l'unique sortie passée par un campement.
On y trouvait au centre un grand nombre de tentes où il y avait de nombreuses allées et venues de soldats. A éviter donc.
Des écuries et un pigeonnier où il semblait y avoir relativement peu de monde. Une autre série de tentes semblait être le lieu où était stocké l'équipement et toutes sortes de fournitures. Là aussi il y avait pas mal de soldats, ainsi que des serviteurs. Enfin un peu à l'écart, semblait être située la tente du commandant de tout ce petit monde !
Là où c'était problématique, c'est que les deux et uniques sorties obligeaient soit de passer par le campement ou par la réserve d'équipement ...
*Bon il me faut un déguisement si je veux espérer sortir d'ici*
Retournant près du garde endormi, Urgosh remarqua une missive sur la table. Sa curiosité naturelle lui fit parcourir le document. Intéressant ! Une lettre de Kov adressée à TBO l'ordonnant de se rendre à l'ancienne place de l'inquisition. Les commandeurs avaient toujours eu un don pour nommer les lieux. TBO était donc absent... Il allait pouvoir crier sur ses hommes à son retour. Enfin le nain l'espérait !
Urgosh n'eut pas de mal à assommer le garde dans son sommeil. Par chance l'homme était relativement petit. Les habits étaient certes un peu grand mais le nain espéra que cela ne serait pas trop flagrant.
Urgosh sortit du batiment et commença à se diriger vers les écuries du campement. Il marchait tête baissée, la sueur faisait coller sa tunique sur son dos.
Il sentait sur lui les regards des autres soldats ; surtout ne pas lever les yeux. Continuer comme si de rien n'était. Les écuries n'étaient plus qu'à quelques pas, de bien trop long pas ...
Le nain se sentit un peu mieux quand il y pénétra enfin. Il n'y avait pas de soldat visible, seulement des serviteurs.
*Il me faut un poney de guerre si je veux m'éloigner d'ici rapidement*
Évidemment dans les écuries ne se trouvaient que des chevaux.
Le Vénérable Ancien s'adressa au serviteur le plus proche :
-J'ai besoin d'un cheval et vite. Le seigneur TBO m'a ordonné de le rejoindre.
-Euh, c'est que ce n'est pas la procédure habituelle. On me prévient autrement d'hab ...
-Tu constestes un ordre du seigneur TBO ! sais-tu ce qu'il va t'en coûter? Dit Urgosh en commençant à porter la main vers le gourdin qu'il avait aussi emprunté au garde.
-Euh, celui-ci est libre ! se dépêcha de dire le serviteur en montrant un cheval du doigt.
-Mouais un peu grand ce bourrin, aides-moi à monter si tu veux que j'oublie ton affront envers notre seigneur et maître !
Une fois en selle, le nain se dirigea tant bien que mal vers la réserve. Les yeux cette fois fixés sur la crinière de sa monture.
De nouveau, il évita les soldats et s'adressa à un serviteur :
-Toi, donnes moi de l'eau et de la nourriture en quantité suffisante pour rejoindre l'ancienne place de l'Inquisition. Ainsi qu'une arbalète et une hâche. Et dépêches toi donc ! Messire TBO n'aime pas attendre.
-Oui, tout de suite.
Décidemment les mots "TBO", "ordre" et "attendre" semblaient être des mots magiques chez les Commandeurs.
L'équipement récupéré, Urgosh fit avancer son cheval au petit trop vers la sortie du camp, celle-ci se rapprochait lentement.
Surtout ne pas vouloir accélérer. Ça pourrait paraître suspect, le cheval finit par passer les portes. Les gardes semblaient plus préoccupés à filtrer les entrées que les sorties.
Le nain attendit le premier virage pour pousser un ouf de soulagement. Et Amélie et Viviane? Le nain se demandait quand même s'il n'aurait pas dû les aider. Mais comment? En fouillant tout le batîment au risque de se faire reprendre?
C'est alors que l'alarme se fit entendre. Espérons qu'elles s'en sortiront par elles-mêmes !
Urgosh mit son cheval au galop et fila aussi vite que possible....
Celimbrimbor | 22/03/08 11:17
Joli. 
Baramir d'Eckmöl | 22/03/08 14:58
Pareil que Celim
Sire Tbo | 22/03/08 15:59
Pareil que les deux autres! J'applaudis le talent avec lequel tu as utilisé les pièces recommandées!
Merci, vraiment, et bravo!