Forum - Sunday Sunny - Partie 1 - Amour Du Premier Jour.
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Sunday Sunny | 27/04/08 17:43
Pour tout a fait comprendre, Âme aussi tendre.
Que la mienne, Jamais bercée par la haine.
Il faut à sa conception, Porter son attention.
Revivre cet amour, Ces frictions.
- Sunday Sunny, 17 ans, Sur les rives du Lac Ityrel, 105ap le Grand Avenement.
Il la regarde, mais elle n'y prend garde. Hagard, il suit ses mouvements, ses pas mouvants et envoûtants qui effacent le temps.
Elle danse, comme il n'a jamais vu danser. Elle rit, comme il n'a jamais entendu rire. Il est sous le charme, lui l'homme d'arme. Un homme un peu perdu, en somme, un de ceux qui n'a jamais vu mieux, même dans ses jours les plus heureux.
Car elle n'est pas si belle. Seulement rebelle. Pleine de la confiance qu'on les plus téméraires dans leurs adolescences. Si elle n'a pas le visage d'un clair teint, elle l'a sibyllin et enfantin. Mystérieuse et un peu odieuse, presque majestueuse.
Ainsi tout est dans son attitude. Si scandaleuse, sa négritude.
Lui, loin de chez lui, n'avait jamais vu de ces femmes ébènes. Aux corps félins et à même, d'aimer et donner sans pareil. Grisé par l'alcool, il se sent visé par ses secrets d'alcôves, qu'il la voit confier, à ceux à qui elle sait se fier.
Il n'a pas le courage de l'aborder, alors qu'il s'imagine déjà chaque soir de leurs vies la border, dans leur lit. Trop timide face à l'inconnu et à la charmante inconnue qu'il aimerait mettre à nue. Pourtant elle ne lui inspire nulle méfiance, dans sa différence. Mais de l'envie, du désir. Au fond il a peur de ce désir qui pourrait tourner au pire.
Il est si facile de détester ce que l'on ne connaît, et si dur de l'aimer, de l'accepter. De s'accepter, comme amant de ce qui est différent.
Mais elle, que pense t'elle ? Libre et légère qu'elle est ? Quelle valeur à ces yeux trouve cet homme bien plus âgé qu'elle ? Elle si jeune, si libertine. Loin de se voir et vouloir femme au foyer courbant l'échine. Mais nulle femme n'est plus flattée. Que celle qui lit dans les yeux un coeur châtié. Et notre homme est au bord du gouffre. Ces sentiments brûlent et chacun en sent le souffre.
Le silence et le vide se font. Lui dans ses yeux se fond. Dernières danses et certaines s'en vont. Mais pas elle. Elle reste seule à une table. Trop curieuse, elle veut savoir. Elle veut le voir dans ses bras choir ? Ou bien veut elle se voir dans ses bras choir ?
Nul ne sait, ce qu'elle a exactement pensé. Car il s'agit en vérité de détail face à l'immensité, de la tâche qu'ils ont à mener. Ils sont étrangers, l'un à l'autre. Tout les opposent. Les conventions, la culture, et la prose. Ils doivent se surpasser, s'aimer tant, que leur enfant, en sera métissé...
C'est un crime, dans de tristes contrées.
Mais ils sont ici loin de tout. Et désormais, tard dans cette nuit, de tous. Et leur hardiesse, vas bientôt les mettre en liesse, alors qu'enfin ils s'adressent quelques mots et quelques politesses... Vite précédés de caresses.
Le reste nul besoin de le conter. On peut si aisément l'imaginer. Et n'est il parfois pas mieux de se figurer, plutôt que de s'assurer ? 
Mais dans cette nuit d'hiver, un enfant fût conçu. Au delà des conventions et dans la plus grande des ambitions : En faire le fils de deux nations.
Nul amour n'est éternel. Mais c'est un amour exceptionnel, qui mit au jour le fils du soleil.
Bart Abba | 28/04/08 08:29
Très sympa !
Althâr Anthâar | 28/04/08 08:41
J'aime bien. C'est pas vraiment de la prose, c'est pas vraiment du vers... C'est léger et c'est un très bon début 
Eh les gars ! Vous saviez que le Sunny il était métisse ? Moin non plus... Il est craquant ! 
