Forum - Pour la Gloire !

Vormonta | 23/07/08 14:52

Après de longues heures de marche, les voilà qui arrive à l'endroit où la bataille finale doit avoir lieu. Ils s'installent dans un silence pesant, les tentes sont montés rapidement et plusieurs feux commencent à percer le noir de cette nuit qui ne finit plus. Le Général prends un instant pour aller voir ses hommes, il essaie tant bien que mal de remonter leurs morale qui est au plus bas suite aux deux défaites qu'ils venaient d'essuyer. Vormonta ne s'attarde pas, il rejoins la tente de commandement ou l'attendent son aide de camp et ses capitaines. Au moment où il entre, deux d'entre eux sont entrain de s'empoigner au sujet de la bataille de la veille.

- Tu serai arriver à temps avec la Garde nous aurions pu être victorieux ! Mais non ! Toi, tu préfères attendre et nous laissé faire massacrer sans bouger !

- C'est faux ! retorque l'autre capitaine. Je me trouvais à deux lieues de vous et même en faisant cet éffort surhumain, rien n'aurait changé, elle était perdu d'avance!

- Ca suffit vous deux ! crie Vormonta. Cette lutte n'arrange en rien nos affaires, gardez donc votre énergie pour nos ennemis et surtout épargnez nous vos commentaires stupides et denués de sens !

L'assemblée se lève et salue le Général, ce dernier prends place et demande à son aide de camp, Aurèle, de venir à lui.

- Peux-tu me dire où nous en sommes pour les vivres ? Pour les Hommes ? Et as-tu des nouvelles de nos alliés ?

Après un court silence, Aurèle prends la parole.

- Nos vivres s'amenuisent dangereusement, et le froid n'arrange rien. Le fourrage pour les chevaux est épuisé. Nous avons ordonné à plusieurs Cavaliers de ratisser les campagnes environnantes pour trouver tout ce que nous avons besoin, sans résultats pour l'instant.

Vormonta fait un signe à Aurèle pour qu'il continue.

- Nos cohortes de Paladins sont passées de 82 à 64 aujourd'hui dut aux énormes pertes d'hier. La Cavalerie est réduite de moitié et est cantonnée aux tâches de messagerie et de reconnaissance. Les Archers n'ont pas pu récuperer leurs flèches à l'issue de la bataille et nos forgerons ne peuvent pas suivre la cadence, car ils manquent de fer pour fabriquer les pointes, nous pourrons lancer quatre volées au maximum. Mais il reste la Garde qui est intacte...

- La Garde ? coupe Vormonta. Combien de cohortes composent la Garde ?

- 15, Général. Il faut rajouter les Auxiliaires et les Pupilles, à ce chiffre ce qui porte le nombres de cohortes à 17 Sire.

- Nous n'engagerons ni les Auxiliaires, ni les Pupilles. Placez les en réserve avec le reste de la cavalerie.

- Bien Sire.

- Et nos alliés ?

- Le Sire Loxias a remporté une très grande victoire sur le plateau de Tulmel et l'ennemi est en déroute dans son secteur. Mais depuis 4 lunes nous n'avons plus aucunes nouvelles de lui. Dans la dernière missive que nous avons recu, il nous indique qu'il a mit son Armée en marche. Nos éclaireurs sont partis à sa rencontre.

- Je vois, c'est une bonne chose... Et Vadim ?

- Le Sire Vadim a éssuyé quelques revers sans conséquences. Son Armée contrôle à présent le territoire des Montagnes Grises, ainsi que toute la rive droite du fleuve Ibor. Il a même effectué la jonction à certains endroits avec les troupes du Sire Loxias. Ses Harpies doivent arrivées dans les heures qui viennent.

- Parfait ! Mes Frères sont victorieux, leur aide n'est pas de refus. Quand est il d'Horagorn et de Dunrak ?

- Les Seigneurs Horagorn et Dunrak protègent toujours la Cité de Lux Ferrer Cerberus d'une eventuelle attaque, mais rien est à signaler de ce coté la.

- Tant mieux, la Cité ne risque rien, l'essentiel est préservé.

- Cependant...

- Oui ?

- Nos espions indiquent que nos adversaires possèdent 3000 lances de Cavalerie et que dans certaines zones nous lutterons à 1 contre 4.

- Décidement, réponds le Général, les dieux ne sont pas de notre coté. Que les hommes se reposent, car demain nous combatterons non pas pour la Gloire mais pour notre survie. Que tous le monde soit prêt au lever jour ! Et priez que nos alliés arrivent à temps.

- Bien Sire, ce sera fait.

Vormonta se lève ainsi que l'assemblée, il les salue et se retire. Il marche en direction de sa propre tente, il entre. Il voit tout un tas de parchemins sur son bureau mais il ne les regardent pas, il est épuisé. Une fois allongé sur son lit de camp, il repense à son adversaire qu'il prenait pour un salonnard, après deux défaites cinglantes, son jugement n'est plus le même. Croulant de fatigue, il s'endort. Après plusieurs heures de sommeil, il se lève et enfile son armure. Il sort, les premiers rayons de soleil lui rechauffe le visage. Les cohortes sont déjà en ordre de combat, et les Harpies sont enfin arrivées. Il espère que ses Frères arriveront à temps pour que cette bataille tourne en sa faveur. Il scrute l'horizon qui est pleine de soldats, il prends son souffle, monte sur son cheval.

La bataille peut commencée...

Récit déposé également à la bibliothèque de Lux Ferrer Cerberus.
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(Désolé si il reste des fautes )

Edité par Vormonta le 24/07/08 à 22:03

Loxias | 23/07/08 18:25

Épique et excellent, mon frère.

(ça importe peu les fautes de français, quand le récit est aussi bon, non? )

Vadim | 28/07/08 03:13

Super mes harpies sont arrivés à temps .