Forum - Increvable. Eternel?

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Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:03

Chère Matriarche,

Il a été admis que je suis vampire, et cela tout Daifen peut s'y accorder dessus ; nos projets passé, et les vestiges que j'ai récemment visité m'ont fait aborder des questions cruciales.

N'ayant personne pour confier ce genre de choses, et concernant tout particulièrement le don obscur, je m'en réfère à vous :

Depuis quelques temps, j'observe les vampires et leurs familles. Sans parler de ces vampires sans passé ni futur; il existe une grande famille ; la votre, mais il on parle plus de la famille de Mordredd et Xüne, dont Terfanae est issue si je ne me trompe pas.

Et pourtant, jamais ne l'on m'a vraiment traité comme frère ou familier.
A quelle famille appartient-je? Pourriez-vous m'éclairer sur les différents liens qui existent entre les vampires de Daifen?

Cela fait un moment que je ne croise plus les confrères, j'espère cependant que vous êtes bien entourée.

Une autre question me taraude en ce moment également; reste-t-il des vestiges de Certadhil?
Ma question porte notamment sur des artefacts ou des objets rares qui circuleraient encore dans le monde.

J'ai le souvenir de certaines pierres qui auraient été crées pour dialoguer directement à très longue distance, mais également d'une orbe qui absorberait la lumière. Pouvez-vous m'en dire plus?

Du plus profond de ce qu'il me reste, pour vous, Matriarche,

Tbo.

Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:04

Ses longs cheveux bruns se soulevaient à chaque pas, tandis que son regard noir tentait d'analyser la topographie du terrain, vieille habitude afin de perdre le moins de temps et d'énergie.
La pente descendante qu'il tentait d'emprunter était recouverte de gravas et de rochers; la terre rouge et les alentours fumants donnait une atmosphère presque mystérieuse au décors, mais c'était sans compter l'odeur du soufre qui se répandait allègrement dans les caves géantes, et rappelait plus la description que font la plupart des prophètes de l'enfer.

Les être étranges que le vampire croisait ne lui étaient pas inconnus, il avait pu étudier ces créatures démoniaques, grosses comme des tonneaux dont une énorme bouche fendait leur corps, contrastant avec leurs six minuscules pattes.

Les mignons de gourmandises.

Si Thibald était revenu dans ces caves, néanmoins, ce n'était pas pour préciser l'étude de ces démons mineurs; mais pour rencontrer leur chef, Tissla.

Tissla, démon de gourmandise, une de ces puissante créatures qui ne pensent qu'à manger.
Leur philosophie est fonction de leur corps et des possibilités de ce dernier, leur goût très développé leur permettait de se nourrir, mais également de percevoir le monde qui les entourent.

Le concept du mal et du bien devient alors celui du bon et du mauvais; manger de la viande est bien, puisque la viande est bonne. Et tout ce qui est viande est, par définition, chair.
Donc tout être vivant possédant de la chair est bon. Et il est bon de le manger.
A dire vrai, leur but primaire n'est pas de manger de la viande, mais de gouter aux choses rares; leur digestion se faisant presque instantanément, manger de la terre ou des plantes ne leur pose aucun problème; quelles soient toxiques ou non.

A l'époque, suite à une campagne ratée, Thibald s'échoua sur une île inconnue. Cette île.

Petite, elle n'offrait qu'un paysage erratique, désertique, sans population animale, mais pas sans trace de vie. En effet, de nombreuses entrées de grottes plongeantes sous la terre semblaient avoir été taillées à même la roche dans des formes étranges, effrayantes, attirantes.

Dévalant aujourd'hui les pentes du réseau de caves rouges, le vampire apercevait enfin les escaliers qui menaient à la citée gourmande de Tissla, avec ses lisses et épais murs gris.

Arrivant à la fameuse cité, le vampire se dirigea vers le bâtiment le plus imposant; le palais du démon gourmand, entouré de grandes statues représentant le maitre des lieux.

Lorsqu'il avait créé une équipe d'exploration avec les autres naufragés, ils avaient capturé, torturé, découpé, brûlé, noyé, et fait milles choses terribles avec les démons mineurs de gourmandise, ce qui leur permit d'en apprendre plus sur ces derniers, comme par exemple le fait qu'ils ne parlaient pas; les cordes vocales leur étant inutiles et même restrictives quand à la quantité qu'ils pouvaient ingurgiter. De même qu'ils ne respiraient pas, et ne ressentaient pas la douleur.

Ouvrant seul les lourdes portes de pierres, Thibald se rappelait tout cela, la manière dont il avait sacrifié ses acolytes pour récupérer des mages étranges qui savaient inssufler une partie des souvenirs contenus dans le sang d'une personne dans un corps vides.

Créer des golems de chairs.

Le projet était intéressant, mais, malgré les conseils de Tissla sur les penchants et les perversions psychiques, le vampire n'avait jamais réussi à créer de golem fiable. En effet, même en sélectionnant du sang de personnes dont la plèbe ne pouvait que peu ou pas reprocher les actes, les golems étaient pas inutilisables; a peine le combat débuté, lorsqu'ils déchiquetaient les vivants et les annihilaient, des pulsions animales les poussaient à s'accoupler avec les corps des morts ou des mourants durant les carnages, empêchant ainsi toute utilisation prolongée dans des batailles.

Le vampire ne sût jamais si ce problème était dû au sang des jurés qu'il avait enlevé et laissé pourrir dans des geôles à peine défendues, ou encore au êtres qui proféraient les formules magiques pour incorporer les souvenirs et les concepts dans les corps vides.

« THIBALD »

La voix vociférant du démon était assourdissante, et aurait fait fuir n'importe quel être ayant un instinct de survie développé.

« Je suppose que tu n'es pas surpris de me voir... annonçait le vampire, dans un ton las.
_ NON

Le démon, énorme, une gueule à la place du ventre, des bouches aux dents acérées sur tout le corps, par lesquelles des servantes glissent des morceaux de chair, des pierres, des plantes, et toutes sortes de choses, tandis que l'être parle de sa gueule principale, expirant un air fétide.

_ Puisque tu sais ce qui s'est passé, je pense que tu as quelque chose à me proposer...?
_ OUI
_ Tes mages sont morts.
_ OUI

Le démon semblait réfléchir, ce qui se voyait particulièrement bien si l'on était attentif à la réaction que chaque gueule produit pendant une seconde ou deux; toutes s'arrêtèrent de mâcher en même temps, puis reprirent leur mastication lentement.

_ POUVOIR
_ Hm.

Tissla parlait peu. Il était difficile de le comprendre. Le vampire reprit :

_ As-tu le pouvoir de la faire revenir?
_ NON
_ Comment..? Ne disais-tu pas avoir une solution pour moi?
_ OUI
_ Je... je ne comprend pas, si tu n'as pas le pouvoir, qui l'a?
_ TOI

Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:04

Cher Tbo, fidèle parmi les fidèles,

notre arbre du don est assez simple. En voici une représentation

Lancwen

Tbo Morrdred AnnaBelle Magnus

Dejy Xune

Terfanae


La famille Syphonn n'est pas seulement vampirique, des liens classiques les unissent aussi, Morrdred est marié à Xüne et ils ont adopté Terfanae comme leur fille.

Ma mémoire me fait parfois défaut, mais à ma connaissance tous les vampires de notre famille sont inscrits ici.
Concernant les autres vampires qui ont pu oeuvrer sur Daifen, aucun n'est plus présent.
Tu te demandes à quelle famille tu appartiens? à la mienne bien évidemment. Néanmoins, le lien vampirique est très fort envers celui qui a offert le don, il l'est à priori beaucoup moins avec les autres qui ont reçu le même cadeau.

Certadhil ne recèle,à ma connaissance, plus rien à part l'anneau de sang qui trône dans une salle de la citadelle de Drazankhar. Malgré mes efforts, je n'ai jamais pu percer tous ses secrets même si j'ai pu contacter les limbes et réaliser quelques autres opérations avec lui.
A l'époque, le conseil des vampires avait tenté de retrouver la pierre de minuit sur les indications de Magnus sur Ordradhil mais notre recherche avait échoué et Magnus a disparu avec les seuls fragments en notre possession. La pierre devrait apporter la nuit éternelle sur Daifen mais peut être n'est qu'une légende, nous n'avons jamais pu le vérifier.
Je n'ai pas souvenir d'autres artefacts qui auraient intéressé le conseil pendant cette période.

J'espère t'avoir éclairé et je souhaite te revoir bientôt mon fils, Certadhil et la citadelle te sont ouverts.

Lancwen

Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:04

Je restai interloqué.

Que voulait-il dire par là? Je ne comprend pas. Tissla ne répondait que trop peu. Trop de contraintes, il fallait accélérer les choses.

« Que veux-tu dire par là? Je n'ai pas le pouvoir de ressusciter les gens.
_ VAMPIRE
_ Vampire? Oui, mais, les vampires n'ont jamais eu le pouvoir de ressusciter les gens.

Tissla était devenu plus sec tout à coup :

_ ALLEGEANCE

Que voulait-il dire par « allégeance »? Voulait-il que je fasse parti de ses sujets? Pourquoi s'intéressait-il aux vampires? Qu'avaient de plus les vampires par rapport aux autres? Je ne comprend pas.

_ ALLEGEANCE
_ C'est une blague?
_ NON
_ Jamais, tu sais bien que je suis et resterai lib...

A peine avais-je prononcé ces mots que je fût frappé de côté, projeté contre un mur.

Me remettant rapidement à genoux, j'observais ce qui m'avait ainsi attaqué: ce fût la langue ventrale de Tissla. Je m'étonnais alors de la puissance avec laquelle il l'utilisait, plus encore, de sa réaction. J'observais une seconde le membre du démon, puis mon regard glissa sur la porte.

A peine eu-je le temps de me projeter qu'un nouveau coup, encore plus puissant, m'écrasa au sol. La langue se posa sur moi, et j'eus beau forcer, rien n'y fit, le poids et la puissance du démon prenaient le pas sur mes propres forces.

« Qu'est ce que tu ...?
_ ALLEGEANCE
_ Mais merde, qu'est-ce que...

Sans avoir le temps de finir ma phrase, la langue m'entoura et me coupa le souffle, serrant si fort que j'eus l'impression que mes boyaux avaient pour devenir de la pâtée pour Squig.
Lentement, la langue m'attirait vers Tissla, vers son ventre-gueule, largement ouvert.

Mes vaines tentatives pour m'extirper ne l'empêcha pas de m'attirer, encore et toujours.

De m'avaler.

Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:04

La pluie battait. Fortement. Les gouttes descendaient du ciel, du paradis, d'on-ne-sait où, tombaient droit en enfer, sur la terre, pour venir s'écraser lourdement sur le pavé.
Seules les gouttes vivaient encore. Elles coulaient, elles s'enroulaient autour de chacune de mes mèches de cheveux, devenues blanches. Mes cheveux me tombaient en travers du visage, mais je n'y faisais pas attention, je regardais les corps vides qui jonchaient la rue de ce village perdu.

J'avançais alors, trahissant l'immobilité de l'environnement, où seule la pluie devait vivre.
Passant au dessus des cadavres exsangués qui dormaient dans l'eau pourpre, je me dirigea vers une bâtisse en bout de ruelle; je poussais la porte, écoutant attentivement, percevant une respiration, celle de la peur, celle d'un homme qui a peur.

J'entre dans une pièce, meublée d'une étagère fournie de livres, et d'une table. Uniquement.
Je soulève la table, et l'envoie sur le mur du fond, dévoilant un homme, un vieil homme, barbu, suppliant.

« Ne me tuez pas, ne me tuez pas, par pitié! »

D'un geste rapide, je l'attrape à la gorge, le soulève, commence à l'étrangler, quand un douleur vive se fait sentir dans mon dos, puis dans mon ventre.
Je baisse les yeux, et perçois une lame qui me transperce.

Et je souris. J'avais raison.

Je serre le poing, explosant littéralement la gorge du vieil homme, mais aucun sang ne jaillit, non, rien, et l'être disparaît. Je me retourne, et aperçoit le vrai sorcier. Il recule, s'attendait à ce que je meurs, probablement. Il recule, et commence à courir vers la porte.

Je ne lui laisse pas le temps, lui saute dessus, le mord, le vide, le vide de son sang, et de son âme.
Aussitôt, je réalise, je m'arrête; mais la faim me reprend déjà.

Faim, faim de pouvoir, faim de sang, d'âme, vampire et monstre à la fois, voilà ce qu'il a fait de moi.
La vraie marque de la gourmandise.

Et à chaque âme absorbée, je gagne en force, en astuce, en culture, en pouvoirs, je deviens plus fort.
Voilà la solution qu'il me proposait. En contrepartie, je devais le servir, lui apporter les raretés du monde, les acquérir, les conquérir, il m'offrait le pouvoir pour cette raison uniquement.

Parti pour l'amour, arrivé pour servir.

Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:05

Bograntsia, avant les évènements dont je vais vous parler, était dirigée par une comtesse et son comte, mari extravagant préférant souvent la guerre au repos.

Leur idylle était sans nom : ce dernier avait outrepassé les lois du don obscur détenu par les vampires, respectées de tous les vampires ou presque, pour ne pas avoir à subir la perte de son amour : acte de bravoure face à sa race, mais plus encore, de lâcheté face au destin.

Or le destin ne se laisse jamais faire.

C'est ainsi que la nuit même où le vampire transmit amoureusement le don à sa bien aimée, une vengeance était née, une vengeance innocente, d'une beauté sans égale; un enfant.

Né d'une famille paysanne, l'enfant fût élevé sous l'ordonnance de la comtesse Dejy, qui avait prit le parti de diriger les terres lorsque son mari reparti à la conquête de nouvelles terres.
C'est ainsi qu'il apprit à lire, à s'intéresser aux livres mais également aux plantes, comme tout les enfants de son âge.
Particulièrement doué, et d'une beauté rare, il ne tarda pas à être prit comme garçon de chambre; sa compagnie agréable en faisait le confident idéal. Son jeune âge, sa fougue et le destin dirigeaient sa vie. Conduit par son coeur, il devint l'homme parfait, et répondait à tous les caprices et besoin de la comtesse; lui déclama des vers; après des mois, des semaines et des jours, il finit petit à petit par charmer la dame; comme l'on dit qu'il en faut peu pour qu'une femme s'ouvre à vous.

Sous le joug d'un nouvel amour, Dejy se confronta rapidement au choix que son mari dû faire par le passé.
Elle éternelle, son amant éphémère; rien ne pourrait les unir plus d'une poignées d'années : des semaines pour elle, et tout une vie pour lui.

On aurait pu s'attendre à ce qu'elle réagisse comme son premier amour, mais elle préféra se résigner à mourir, fuyant ses responsabilité, son coeur, et son ancien amant.
Elle se suicida au levé du matin, dit-on, dans les bras du jeune homme : dans un ultime et sublime moment romantique.

Dès lors, tout le royaume fût en deuil, mais personne ne prévint Thibald.

A son retour, on lui cacha la nouvelle pendant des semaines.
Lorsqu'il l'appris -on ne sait par quel moyen- il devint fou de rage : assez fou pour évider tout son bâtiment; et dit-on, peu satisfait de ce carnage, il s'attaqua rapidement à tout le châtelain.

Les rumeurs disent qu'il finit par avaler même les souvenirs, se réservant ainsi le seul droit de se rappeler sa dulcinée déchue.

Depuis, en Bograntsia on déserte les alentours du château, que l'on dit hantés par la folie elle-même. On n'entend plus jamais parler du vampire, et personne n'a assez de courage pour vérifier s'il est toujours en vie.

Thibald Di Bograntsia | 05/09/08 00:08

[Hrp :
1. Désolé pour les fautes
2. Désolé si c'est laid
3. Désolé d'être désolé
: Hrp ]

Celimbrimbor | 05/09/08 01:39

Cela ne nécessite aucune excuse. Voilà une aventure à suivre avec délectation.

Lancwen de Sigil | 15/09/08 11:10

Ainsi un autre de mes enfants se soumet aux caprices d'un démon, d'une puissance étrangère aux vampires...
Ces allégences forcées vont à l'encontre de notre famille, le don n'est il pas assez fort pour resister à l'envie?

hrp: ton rp est à suivre j'espère!

Edité par Lancwen de Sigil le 15/09/08 à 11:11

Demoiselle Dejy | 17/05/09 10:16

Après ce terrible suicide des amants, on raconte que la Dame sionne encore les terres de ce monde sans jamais trop y rester. L'esprit de cette vampire errera à jamais ces contrées et son chateau d'antan...

Parfois même, elle retourne à la chere taverne qui l'avait vue évoluer et devenir ce qu'elle était jusqu'à sa fin...

Ami de RP, sachez que Dejy n'est jamais morte, l'amour et les souvenirs qui la hante ont eu raison de la faucheuse, elle court toujours et jamais elle ne la rattrapera...

Baramir d'Eckmöl | 17/05/09 19:37

Et bien je dois dire que je suis assez surpris de l'apprendre, mais peut-être que c'est finalement une bonne nouvelle ?

Au plaisir donc ma chère Dame ?

--
Baramir d'Eckmöl, Mister Daifen 2008.
Archiviste occasionnel de la Skippypédia

Demoiselle Dejy | 26/05/09 19:50

Au plaisir, pour aujourd'hui, et pour toujours, cher Baramir !

Amélie De Bois Doré | 26/05/09 20:10

Lancwen>Pour toi et ta famille, la liberté ne viendra que lorsque ce qui reste de vos âmes seront purifiées dans la Lumière et la Géhenne !

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Amélie de Bois Doré
Grande prêtresse de la guilde du Saphir
La guilde recrute ! Rejoins nous pour sauver ton âme !

Edité par Amélie De Bois Doré le 26/05/09 à 20:10

Loken Nifelheltyr | 27/05/09 13:00

Lancy> Fallait mieux les éduquer tes mioches!

Lancwen de Sigil | 28/05/09 15:15

Loken>oui ils auraient du prendre exemple sur toi :D

Amélie>bizarre, je suis quelque peu allergique à la Lumière, par contre je n'aurai aucune gehenne à vous poutrer :D

Amélie De Bois Doré | 28/05/09 19:32

[mdr :D ]

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Amélie de Bois Doré
Grande prêtresse de la guilde du Saphir
La guilde recrute ! Rejoins nous pour sauver ton âme !

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