Forum - Cérémonie, entre ombres et lumières
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Virnah'kay Chasse-aube | 18/09/08 02:43
La G'ralheim poussa un profond soupir. Virnah n'était qu'une de ses filles, une enfant problématique d'ailleurs, mais malgré tout elle l'aimait profondément. Un koala monta alors sur son bras et doucement tendit sa petite patte vers la joue de la Primotaure. Celle ci le flatta un peu, puis se retourna vers les trois Kera'astol qui l'attendaient un peu plus loin.
-Virnah à certes put passer par la porte, mais elle n'est pas encore très stable. Les 6 sont passés par le « Passage », mais il nous faut travailler nous aussi pour raffermir les ponts. Préparer la cérémonie, le Tarr'vo'arr ne doit pas s'effondrer!
Les trois Trua'a'ul sortir de la grande salle prestement. Elles savaient qu'elles avaient beaucoup à faire, retrouver les herbes, faire les mélanges, et surtout refaire les symboles.
-Kern'vard!
-Oui G'ralheim?
-Prépare les tiens, rien ne doit interrompre cette cérémonie. Fait passer le mot à tous. Nous devons aussi nous préparer. Après que le Tarr'vo'arr soit sûr, tu prendra quelques un des tiens, et vous irez reconnaître le terrain, nous devons nous installer. Mais garde les de tout contacte avec les No'a'ul, il nous faut encore du temps.
-Très bien. Je veillerai personnellement à ce que la cérémonie se passe sans encombre.
-Ah oui, n'oublie pas, ces No'a'ul ne sont pas la raison de notre retour, un mal bien plus grand se rassemble. Va maintenant, je dois apprendre auprès de mes pères qui garde le « Miroir de l'Eau Clair » quel forme il a prit.
Kern'vard sortie sans un regard en arrière. Il n'aimait pas vraiment Virnah, mais il devait reconnaître qu'elle avait montrer ses qualités. Enfin, il n'était pas temps pour lui de penser à cela, les préparatif devais être fait. Il revenait, et le Peuple Double serai près comme il l'a toujours été.
Alors qu'au dehors du ravin le soleil dardait ses derniers rayons rouge-oranger sur la forêt, la Kera'astria, se para enfin de son dernier pan de tissus couvert de runes, et coiffât selon la coutume sa longue chevelure encore humide. Ce bain, bien que fait pour la purifier, lui avait prodiguer le plus grand bien. Cela faisait des heures qu'elle n'avait cesser de préparer la cérémonie, et elle s'était sentie las. Mais l'eau fraiche et pur, avait fait partir toute sa fatigue et sa lassitude avec les gouttes qui maintenant avait finit de s'écouler de son pelage.
Lorsque le moment fut venu, elle retourna dans la Chambre des Symboles. Jamais le sol n'avait autant été recouvert par les sables coloré et les herbes cérémonials. Lentement délicatement, alors que les Kera'astol commençait les chants, elle s'avança avec légèreté et douceur au centre de la pièce. Même les Koalas d'ordinaires si encombrant, et peu discipliner n'entrait dans ce cercle de sable et d'herbe. Les multiples arabesques, paraboles, runes, spirales, et autres symboles remplissait la majeur partie de la grande spirale intérieure. Et aucun de ses pas, aucuns des flottements de son ample habit ne dispersa assez de sable ou d'herbe pour perturber les multiples dessins.
Lentement le chant se précisait et s'amplifiait. Lentement chaque personne et chaque être présent se joignit au prêtresse, même les fantasque et turbulent Koala ajoutèrent leur douce voix cristalline.
Au centre de ce coeur, la Kera'astria chantait elle aussi, un chant plus profond, et plus puissant que les autres, dont les accents et les sons pour aussi différents des autres que le soleil et la lune, s'accordait d'une étrange façon se mêlant, s'entremêlent lentement, délicatement au voix de l'assistance.
Îlot blanc au milieu d'un océan de couleurs chaudes, et vives, lentement elle allumât une à une les lignes d'herbes. Et les flammes plus vives que la musique s'élancèrent, et embrasèrent les herbes, illuminant quelques instant la salle d'une myriade de couleurs mouvantes. Puis très rapidement l'obscurcirent par une couche épaisse, et toute aussi coloré de fumée.
Et les chants continuaient et s'amplifiait, prenant un nouvelle essor quand la lumière vive des flammes léchèrent les murs de la salle. La fumée qui emplit rapidement la pièce ne les troublèrent pas, et n'obscurcit aucune voix. Lentement, les diverses fumées se mêlèrent les une aux autres, lentement elles se partagèrent l'espace sans se fondre les une dans les autres.
Puis blanche comme la neige, la première mère de Virnah s'éleva alors que son chant s'amplifia furieusement.
Prenant le pas sur toutes les autres voix, sa voix s'envolât vers la voute, puis une multitude d'autres voix sorties de nul part se mêla à la sienne, puis comme si l'assistance était conviée elle aussi; en un crescendo majestueux, une centaine de voix ajoutèrent des notes cristalline à ce coeur surprenant.
Puis toute les voix se turent, et les bras écarté de la blanche Trua'a'ul retombèrent sans bruit sur ses flancs.
Multiples arabesques compliquées,
Dans un chant sonnant et dissonant,
Formes multiples alambiquées,
Sereinement et puissamment,
Se fondent et se confondent,
Jouant des tours et des détours,
Reliant les mondes,
Ne faisant qu'un à leur tours.
Edité par Virnah'kay Chasse-aube le 18/09/08 à 02:56
