Forum - Chroniques d'Eckmöl : Quatrième

Baramir d'Eckmöl | 07/10/08 11:30

Candidature à la Chimère, suite et fin.
Chroniques d'Eckmöl : Quatrième

Je me réveillais donc en sachant que je n'allais pas mourir. Drôle d'impression n'est-ce pas, lorsqu'en regardant par la seule fenêtre de notre cellule on pouvait voir les cordes accrochées à la potence qui nous attendaient. J'avais encore un peu de temps mais je n'avais aucune idée pour savoir comment on allait sortir de cette foutu geôle. Je réveillais cependant mes troupes pour leur murmurer mon rêve. La plupart me pensèrent fous et retournèrent dormir alors que d'autre écoutaient avec attention, retrouvant un peu d'espoir. C'est alors qu'une voix se fit entendre dans la prison, puissante, presque animale.

« Je suis ravi que tu te sois enfin réveillé Baramir Prince d'Eckmöl. Si tu es prêt nous pouvons commencer.
_Je ne comprend pas ? Qui êtes vous ? Nous nous connaissons ?
_Tu as répondu à l'appel, dans le désert. Tu as assisté à l'ouverture du portail. Tu es donc un brave et je peux t'offrir mon aide si tu le souhaite.
_Alors il y avait donc d'autre Primotaures qui étaient restés sur Daifen ?
_En effet. Cela faisait longtemps que j'attendais... Mais trêve de bavardages si vous le voulez bien. Je peux vous sortir de là, mais cela prendra du temps et de l'énergie, alors autant s'y mettre tout de suite.
_Et comment ? Je veux bien vous aider mais je suis au regret de vous dire que jamais personne n'a forcé ces grilles.
_Il n'est nul besoin de forcer quoi que ce soi pour ouvrir un portail. Vous voulez apprendre car vous êtes bien ignorant messire.
_Je n'ai pas besoin d'entendre ça ! Pas maintenant en tout cas ! Quand à l'ouverture d'un portail, je suis incapable de le faire. Le seul portail que j'ai jamais vu est celui du désert.
_Ne vous avais-je pas dit que je pouvais vous sortir de là ?
_Alors vous pouvez ouvrir des portails ?
_Oui.
_...
_Quand je vous le dirais, poser vos mains contre la pierre et concentrez vous sur l'endroit ou vous voulez ouvrir la sortie du portail. Je connais plusieurs endroit sur, mais je préfère vous laisser choisir l'itinéraire, j'aurais déjà fort à faire pour ouvrir le portail. »

Après plusieurs minutes d'efforts à visualiser dans les moindres détails la salle où j'allais emmener ma troupe je sentis la pierre se réchauffer doucement sous mes mains. Elle devenait plus malléable, comme en train de fondre. Pourtant s'était impossible. Bientôt, des lianes commencèrent à dessiner un ovale dans la roche qui devenait de plus en plus rouge. Je me concentrais toujours lorsque soudain je fut repoussé. Au milieu du mur de pierres grises et froides se trouvait à présent un portail. Il était bien moins imposant que celui du désert. Il ne reliait qu'une salle de prison avec une autre salle, sous la montagne, qui se trouvait à environ une journée de poney.

Sans me poser plus de question, je franchit le portail et j'arrivais comme prévu dans l'ancienne salle du conseil de la Grande Mine d'Eckmöl. C'était une salle superbement décorés, même si le temps avait terni les objets précieux qui s'y trouvaient. Les rares personnes à connaître cette pièce étaient surement mortes si ce qu'avait dit mon vieux maître d'arme était vrai. Cette salle servait de refuge à la famille princière en cas de grand danger. Elle n'avait d'ailleurs jamais servit à cette usage, car un prince guide son armée et ne va pas se réfugier sous terre. Quoi qu'il en soit je pris place sur l'un des sièges sculptés en attendant de voir le primotaure à qui nous devions la vie. Ma troupe m'avait finalement suivit et tous se trouvait à présent attablé autour de la grande table de marbre. Certains avait même commencer à servir des tournée générale. Moi, j'attendais toujours de voir arriver celui que je devrais remercier.

Alors que le portail commençait à diminuer de taille, une patte poilue mis patte à terre dans la salle. Cette patte appartenait à un être puissamment charpenté et à première vu s'apparentant aux ursidés. Cependant ce n'était pas un ours comme les autres. Son pelage était noir et blanc et son visage plus rond que celui d'un ours. Cependant ses membres étaient plus longs et il était bipède. Savant mélange entre un homme et un panda. Lorsqu'il fut entièrement passé de notre côté le portail se referma avec petit « schlpouk ».

« _Merci. Nous te devons la vie.
_Je n'ai rien fait d'autre que ma mission. Nos guides m'avaient assignés à ta protection. Tu es quelqu'un de plus important que tu peux le croire.
_Quoi qu'il en soit, puis-je connaître ton nom ?
_Je me nomme Kharnac, je suis un arpenteur. Mais nous verrons cela plus tard. Je suis fatigué d'avoir secouru votre troupe. Vous êtes pas grands mais vous pesez lourds. »

Avant que nous n'ayions pu ajouter quoi que ce soit, il parti se reposer sur une paillasse. Nous, nous fîrent la fête un moment, puis nous l'imitèrent, content d'être en vie et sauf. Content d'avoir gagner quelques jours à vivre en plus.

Edité par Baramir d'Eckmöl le 07/10/08 à 11:30