Forum - Pecadhil, la piqûre
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Niark | 17/12/08 18:31
Niark se promenait tranquillement sur les terres de Pecadhil. Sa nouvelle métamorphose l'avait rendu plus pacifiste que jamais, encore une fois c'était les effets secondaires que lui provoquait chaque nouveau processus de métamorphose. Il ne se rendait plus compte que son royaume commencait à s'empoussiérer à force de ne pas combattre. Ces troupes ne voulaient toujours pas sortir de ces murs et Niark s'était résolu à attendre patiemment chez lui une très peu probable bataille.
Niark errait dans son royaume souhaitant le bonjour à chaque petites gens, quand soudain le sol se mit à trembler. Il croyait encore à une mauvaise blague des fameux guides primotaures qui utilisaient le magie comme bon leur semblait et leurs petits plaisir étaient de faire croire à Niark que le royaume était attaqué. Niark se rapella de toutes ses farces et continua sa promenade. Il monta sur les murailles pour contempler les vastes étendues vertes mais celles-ci étaient plutôt noires de troupes et Niark comprit que cette fois-ci ce n'était pas une blague mais une réalité.
- Aux armes, nous sommes attaqués !!!!!!
Il courut souffler dans sa corne de brume pour donner l'alerte. Aussitôt la terreur se sentit le petit peuple pacifique n'aimait que guère les batailles.
Niark courut voir ses amis les guides qui testait encore toutes sortes de sortilège et leur annonça la nouvelle.
- Quoi??? répondit un apprenti guide. Ce n'était pas une blague de l'un de nous?
- Je l'ai cru aussi un moment, répondit Niark. Mais les noirceurs des terres qui nous entourent prouvent le contraire.
Alioni qui était caché dans le coin de la salle s'avança et prit la parole:
- Chers amis, je pense que l'heure est venue de nous réunir pour faire appelle à nos plus fidèles serviteurs. Nos frères cornus se battent bien mais ils sont trop farouches et chacun de leur combat entraine beaucoup de morts. C'est notre rôle de leader de la tribu que de sortir de notre "tannière" et de combattre à leurs cotés, notre vieillesse ne nous donnent pas le droit de rester au chaud pendant que nos frères se battent seuls.
Le discours d'Alioni réveilla l'esprit de combattant de certains des plus vieux qui se levèrent et parlèrent d'une seule voix.
- Nous te suivrons Alioni pour la gloire de notre royaume.
- Très bien dans ce cas là sortons de cette salle et allons sur la grand place pour "L'appel".
Niark n'avait jamais entendu ce mot et était curieux de connaitre le résultat, à vrai dire il doutait encore des capacités des ses personnes à utiliser la magie à des fins sanglantes.
Un grand cortège se dirigea vers la grand place, chaque habitant regarda avec admiration les guides et Niark eut l'impression que c'était une chose qu'ils avaient déjà vu.
Arrivé sur la grand place les guides formèrent un cercle et commencèrent leur incantation. Les paroles étaient incompréhensibles pour Niark mais soudain il sentit monté en lui une animosité telle qu'il n'en avait plus connu depuis le peuple Nerlks. Et on entendit au loin des loups hurlés.
Alioni prit la parole:
- Chers frères, ne soyez plus effrayés nos plus fidèles serviteurs seront à nos cotés. Nous aurons aussi Niark grand guerrier parmi les grands que sa réputation précède à nos cotés nous ne risquons donc rien.
En écoutant le discours du sage, Niark reprit conscience de sa vrai identité et une fureur l'anima. Comment des seigneurs osaient-ils s'infiltrer dans ses terres?
Niark monta sur un tonneau dans un angle de la grand place et prit la parole.
- Cher peuple, jusqu'à présent nous nous sommes montrés courtois et sans danger aux yeux des autres seigneurs, c'est le moment de leurs montrer notre rage, cette bataille doit être un exemple de notre combativité !
Au même moment un homme cornu en armure arriva en courrant.
- Messire, messire les troupes à l'extérieur du château donnent l'assaut que devons-nous faire?
- Ce que nous savons faire mieux que personne chez nous. Les exterminer !!!!!
A cet élan de rage Niark courut vers les portes de la forteresse. En le voyant passer Alioni le vit tel un loup et comprit alors d'où il tirait sa réputation.
- Chers frères, accompagnons Niark et prouvons lui que nous autres aussi, même si nous ne combattons pas comme des loups, nous pouvons combattre avec.
Quand Niark arriva à la porte il demanda à ce que les ouvrent ce qui surpris la plupart des hommes d'armes mais qui se sentait entrainé par la fougue de Niark.
La sortie de Niark et de ses hommes surprirent les assaillants qui s'attendaient à combattre pour pouvoir rentrer dans la forteresse. Au même moment on vit sur le coté à la lisière de la foret sortir une immense meute de loups...
La bataille fut sanglante mais l'effet de surprise eut raison des assaillants et Niark était content d'avoir enfin retrouvé son état d'esprit passé. La contre-attaque s'annonçait des plus meutrières....
Edité par Niark le 17/12/08 à 18:32
Loxias The Dark Lord | 17/12/08 18:54
Niark | 17/12/08 19:05
Vormonta | 17/12/08 19:59
J'aime bien, et bonne chance pour la contre-attaque que j'espère victorieuse.
Loxias | 17/12/08 20:06
Avec votre détermination, vous risquez de triompher.
J'attends donc de connaître la suite!
Niark | 18/12/08 12:48
Après une bonne nuit de sommeil, Niark se réveilla à l'aube et convoqua une assemblée de crise.
- Bonjour à vous tous et merci d'être venu. Je vous convoque ce matin pour vous faire part de mes intentions. En effet après l'attaque subie hier, nous nous devons de répliquer.
Alioni prit la parole:
- Je vous ai vu vous battre sur le champs de bataille Niark et vous étiez tels les loups qui nous aident à combattre nous ne sommes pas comme vous, nous n'avons pas votre fougue et notre protection sont nos murs nous ne pouvons nous risquer au dehors.
Niark rétorqua:
- Je ne vous demande pas forcément à vous de m'accompagner mais que certains hommes prennent les armes pour me suivre sur les terres de nos assaillants, mes espions ont suivi les survivants et m'ont rapporté leur localisation.
- Je doute fort que des hommes d'armes vont vouloir vous suivre, il leur faudrait la preuve qu'il n'y pas de danger, si je puis m'exprimer ainsi.
- Dans ce cas comment voulez-vous que je réplique seul? Je n'ai pas la prétention de pouvoir assaillir à moi seul une forteresse.
- J'ai peut-etre une solution, répondit Alioni. Laissez-moi deux heures j'ai un livre à consulter.
- Très bien en attendant je contacte des dirigeants de peuple qui ont eux aussi subis les assauts des même envahisseurs nous verront bien si ils accepteront de nous suivre. Merci à vous tous d'être venu.
L'échange entre les deux grandes personnalités faisait jasé plus d'un dans le royaume et tous se demandaient comment un homme était-il assez fou pour s'aventurer sans protection en dehors de ses murs.
Niark alla au pigeonnier pour écrire à des seigneurs susceptibles de pouvoir l'aider.
Une heure et demi après le départ du premier pigeon, celui-ci fit son retour avec une nouvelle lettre accrochée à la patte droite cette fois-ci comme le voulait la coutume.
Niark lut la lettre et il se réjouit de voir qu'il ne sera pas seul sur le champs de bataille et alla trouver Alioni pour lui annoncer la nouvelle.
Arrivé à la salle des runes, salle réservée aux druides et guides, Niark toqua. Un apprenti vint lui ouvrir.
- Que voulez-vous?
- Je souhaite parler à Alioni, s'il-vous-plait.
- D'accord je vais le chercher, je vous prierais de bien vouloir l'attendre dehors.
- Très bien, répondit Niark un peu surpris que l'apprenti n'ait pas eu la bonté de l'invité à entrer.
Dix minutes plus tard, Alioni sortit de la salle.
- J'ai trouvé quelque chose qui pourra vous aider.
- Et bien moi aussi, répondit Niark. Des seigneurs ont les même griefs que nous pour nos assaillants et ils seront présents cette lune pour l'assaut.
- Vous ne partirez pas seul de nos murs Niark. J'ai consulté les anciens manuscrits et j'ai trouvé une formule jusque là oublié car il y a bien longtemps elle était utilisé à des fins néfastes.
- Et que fait cette formule?
- Cette formule se nomme "La colère", quand nous l'incantons nous transmettons notre colère envers quelqu'un à nos serviteurs et ceux-ci tels des furies s'abattent sur lui. Je ne vous cache pas qu'une fois incanté nous avons du mal à canaliser les fureurs des loups. C'est pourquoi la formule n'était plus utilisé jusqu'à maintenant.
- Et pourquoi donc l'incanter aujourd'hui dans ce cas là?
- Car je vous ai vu vous battre vous êtes comme eux. Je pense donc que vous ne risquerez rien parmi cette meute en fureur et j'espère aussi que vous arriverez à la conduire et la diriger.
- Si ce sont les seuls hommes capables de me suivre je suis prêt à prendre le risque.
- Qu'il en soit ainsi, préparez votre paquetage et partez les loups seront présents au lieu dit.
Niark se retourna et partit faire son paquetage. Il ne savait pas encore vraiment ce qu'il venait d'accepter mais il se doutait que cela pouvait le rendre légendaire. Il s'imaginait déjà avec le titre: Niark, le dresseur de loups ou bien encore Niark, la meute de loups.
Une fois son paquetage finit il se dirigea vers les portes de la ville avec en main la carte que lui avait remit son espion. Alioni l'attendait.
- Etes-vous prêt?, demande Alioni.
- Toujours prêt à me battre !
- Au revoir dans ce cas j'espère que nous nous reverrons.
- A demain, répondit Niark en lui faisant un clin d'oeil.
Et il s'en alla sur les plaines dévastés.
Il marchait depuis plus de deux heures et la nuit commençait à tomber. Toujours pas de traces de loups... Il se demandait si il ne s'était pas fait rouler encore une fois par les guides.
Deux heures plus tard, Niark commençait à distinguer les pointes des tours de la forteresse, des hommes étaient déjà là prêt à l'assaillir. Ils avaient donc répondu à l'appel. Niark sortit sa corne de brume et souffla du plus fort possible pour que tous sachent qu'il arrivait et qu'il donnait l'assaut.
Il se mit à courir à travers le bois qui le séparait encore de sa destination, mais tout à coup il sentit des choses le frôler et courir à ses cotés. Les loups.... les yeux rouges vifs n'ayant pour but que d'anéantir celui contre qui leur haine est dirigée, cette fureur gagna Niark et il courut à leurs cotés pour la gloire.
La porte venait d'être enfoncée et les armées se bataillaient farouchement à l'entrée. Les loups n'avait aucun allié juste un but et ils tuaient tous ceux qui barraient leur route. C'est à cet instant que Niark comprit les paroles d'Alioni. Et il s'engouffra avec eux dans la forteresse où le sang recouvrait la plupart des pavés. La bataille fut des plus meutrières, il n'y avait pas de survivants chez les défenseurs et beaucoup de morts chez les assaillants.
Niark, ensanglanté regarda la scène avec stupeur. Des cadavres s'étendaient par milliers par terre et il vit encore deux loups qui s'affrontaient dans un ultime moment de folie.
Niark s'en alla avec le sentiment du devoir accomplit.
Vormonta | 18/12/08 12:57
Une riposte parfaitement menée, bravo Niark. Comme quoi les Primos peuvent parfois s'énerver un peu quand même !
Niark | 18/12/08 13:09
Loxias The Dark Lord | 18/12/08 15:25
Toutefois, je croyais que la folie Berzerk était plutôt réservée aux troupes orques!
Niark | 18/12/08 16:53
C'est sûrement que vous n'avez jamais essayé la fureur des loups primotaures !
Loxias | 18/12/08 17:59
Non, mais vous devriez m'apprendre comment procéder, par contre, sire!
Je me suis plutôt limité à soutenir mes alliés avec des vétérans cornus se faisant tailler en pièce, malheureusement.
Hossaen | 18/12/08 18:30
La complémentarité de Banjo est un succès !
Nous alignons les victoires contre les êtres inférieurs peuplant ce continent.
Les Nains et leur congrégation maléfique est quasiment vaincu, grâce au courage des Primotaures.
Pépé Narvalho | 19/12/08 07:34
Les nains un peu inférieur... ca va surement en faire bondir plus d'un a la CEN. Elle existe toujours d'ailleurs ? 
Balain | 19/12/08 09:06
Hossaen> Hé p'tit bonhomme. Ça te dirais un petit rush dans la tronche lors de notre prochaine rencontre ? 


J'vais t'raccourcir les membres inférieurs et tes oreilles
Hossaen | 19/12/08 16:42
Balain > C'était pas contre les Nains en général, mais uniquement ceux que j'ai affronté.
J'en ai encore eu devant mon château hier soir, il ont été bien reçu.
A coup de pique.
