Forum - Chroniques d'Eckmöl : Chapitre Cinquième

Baramir d'Eckmöl | 06/01/09 22:49

Tout d'abord je tiens à remercier le lecteur qui se donne la peine de me lire. Je lui fais par ailleurs mes excuses par avance. Cela fait longtemps que j'ai envie de coucher cette histoire sur le papier et je n'en ai pas forcement le temps. Tout cela pour dire que je sais où je veux aller, mais que je ne prends pas forcement les meilleurs chemins pour y arriver. Quoi qu'il en soit je vous souhaite une bonne lecture et m'excuse pour les quelques fautes qui pourraient sournoisement s'être glissées dans ce récit.

Eckmöl était à l'origine une « ville sous la montagne ». C'est d'ailleurs comme ça que l'on nomme la plupart des villes naines. Mais Eckmöl c'est vite développée et en quelques générations la petite ville minière est devenue une grande ville riche et puissante. Mais les grandes villes ne poussent pas sous les montagnes. C'est pour cela que la véritable cité d'Eckmöl n'est plus aujourd'hui connue que de quelques rares personnes proches de la famille royale, ou devrais-je dire de la famille princière ? Quoi qu'il en soit, la cité d'Eckmöl actuelle est bien différente de l'originelle. Pourtant, seulement quelques kilomètres de galeries souterraines et autres passages secrets les séparent. L'une est ancienne et taillée au coeur même de la montagne, l'autre est splendide et au pied de la sus-mentionnée montagne.

« Il n'y a quand même pas à dire, l'architecture naine est magnifique n'est-ce pas ?
_Sans doute a-t-elle un certain charme.
_Bon bon d'accord, c'est peut-être un peu rustique, mais c'est quand même très fonctionnel sans pour autant être laid !
_Mais oui... »

Le sommeil n'était pas venu cette nuit là pour étreindre Baramir. Seul resté éveillé, il avait retourné la question dans tous les sens, sans pour autant trouvé une solution. Kharnac était venu le retrouver un peu avant que l'aube ne se lève, ou du moins c'est ce qu'il pensait.. Sans un mot, Baramir se mit en chemin, laissant ses troupes dormir après la petite fête qu'ils avaient donné en l'honneur de leur vie sauve. Il savait que Kharnac le suivrait. Les souvenirs étaient confus, flous même ; tant d'années avaient passées, tant de choses s'étaient passées. Et pourtant Baramir marchait d'un pas assuré au travers des galeries souterraines. Il n'avait mis les pied dans ce lieu qu'une fois, alors qu'il était encore jeune et qu'il faisait ses classes. Il se devait de connaître les places fortes de la cité, et l'Ancienne Ville était la plus solide et la plus sûre de ces places. Il s'arrêta lorsqu'il déboucha dans un grand tunnel. Les murs en avaient été polis et sculptés. Des braseros étaient disposés à égal distance jusqu'à une immense porte à double battant en marbre. Sur chacun des deux battants de la porte était gravé des inscriptions, en Ancien Langage.

« Vois mon ami ! Te voilà devant les portes de l'Ancienne Eckmöl, la seule qui n'est jamais tombée et la seule qui ne me laissera jamais tomber. Vois mon ami ! Je ne suis venu ici qu'une seule fois dans ma vie, mais ce que tu va découvrir à l'intérieur ici est sans l'une des plus merveilleuses choses qu'il t'ai été permis de voir.
_Ta Fierté est grande lorsque tu parles de ta cité, mais n'est-ce pas ta cité et ton peuple qui t'ont mis à mort ?
_Trop de mes proches sont morts pour que ce soit cela. Mon trône m'a été volé. Un Usurpateur gouverne ma cité et j'ai bien l'intention de punir ses crimes.
_Et comment ? Tu n'as aucune armée. Tu ne fais que fuir et te terrer. »

La voix de Kharnac était calme, douce mais puissante. Tel un torrent dormant dans son lit. Sa carrure, imposante, tranchait avec sa voix. On aurait dit qu'il pouvait arracher un tronc d'une seule main, mais qu'il s'en empêchait pour une obscur raison.

« Ne te l'ais-je pas déjà dit ? Le bastion de ma famille se trouve derrière ces portes. J'y trouverais des armes, de la nourriture et surtout des hommes et des femmes qui me sont fidèles. La dernière ligne de défense d'Eckmöl.
Mais pour l'heure, allons réveillez mes gars avant de rejoindre la ville souterraine.
_ ... »

Baramir était assaillit de pensées diverses. Il rêvait déjà de remonter sur son trône. Il élaborait des plans pour le reprendre, mais ce qui lui trottait surtout en tête était : « Qui est Kharnac ? ». Il avait bien trop de choses à penser à ce moment là pour s'attarder, mais tôt ou tard il faudrait de le primotaure s'explique.

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Baramir d'Eckmöl, Mister Daifen 2008.

Edité par Baramir d'Eckmöl le 06/01/09 à 22:50