Forum - Heureux cycle, âge et... rien à ajouter.
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Orezbes Barbefroide | 31/01/09 21:37
Pilote.
Ce qu'il y a de bien quand on est en retraite c'est que tout le monde vous oublie et vous laisse enfin en paix. C'est bien la peine de passer des siècles à massacrer la moindre oreille de travers (c'est souvent sur une tête qui a une bouche et donc qui a la fâcheuse tendance à s'en servir) alors qu'en fait une fois mort on vous laisse boire à loisir et sans nuisance. Je vous conseille une cure chez Thanatosthérapie, c'est garanti ! J'ai retrouvé le teint translucide de mes deux cents ans et le calme... le calme...
Auprès de ma tombeuh qu'il fait bong, fait bong... bong bong... Bong ?
Ron...tu...di...DJUUUUUUUUUUUUUUU ! (*1)
*Crissement de couvercle de cercueil imaginaire*
« Excusez-moi de vous demander pardon messire mais vous allez devoir sortir, c'est l'entretien. »
« Déjà ? Ca ne fait pas trente ans que je suis ici et je n'ai pas fini ma bière ! »
« Ah ça c'est normal pas de mise en bière avant un bon moment, vous n'êtes pas mort. »
« Puisque je vous dis que je suis mort ! Circulez ! Il n'y a rien à voir ! Mes papiers sont en règles ! C'est signé, je suis mort ! »
« Justement il y a eu une... oh regrettable... Chrissine les 'cahuetes... regrettable erreur sur le contrat. »
« Grmbl... » *Chope qu'on balance dans la tête d'un type*
« Allons... » *Type qui s'en balance, qui la chope et qui s'entête*
« Mais lisez vous-même jeune homme ! Ma signature sur la convention, hop sec ! J'suis mort ! »
« Ils ont toutefois R.I.P.é sur le récépissé... et envoyé l'avis de décès à une autre adresse... La bonne nouvelle c'est que c'était sûrement l'ennemi de quelqu'un... mais vous allez devoir libérer la chambre avant minuit... parce qu'il peut venir à minuit une si il veut, c'est dans le contrat de location... enfin vous comprenez... je tiens à ma moustache... un souvenir de famille... hein Chrissine ?!»
« Je suis de bon poil cette décennie, je veux bien libérer le plancher mais ça va déménager si on ne me rembourse pas le forfait éternité que j'ai souscrit... J'avais le droit à une coque neuve tous les six mois... »
« Sortez de ce tonneau je vous prie... » Et la lumière fût... enfin fut... « gît Tiv... » « Ah non Chrissine, ne mélangez pas tout, le tonneau de monsieur Eumafoto c'est le 233. Et le 234 et le 235... Ca a fini par prendre de la place de se faire tirer le portrait. »
Un nain couvert de givre passe la tête en dehors du contenant en chêne premier choix cerclé de mithril sur lequel est vissée une sobre plaque arborant le numéro 232 et en dessous un clou auquel l'affichette 'J'y suis, c'est occupé.' et 'Thanathosthérapie, une fin en soie.' pendouille doucement.
Face à lui deux rien. Un rien à moustache et un rien avec paquet de cacahuètes.
« Merci à vous Messire Barbefroide, tenez, cadeau de la maison ! »
« Un paquet de cacahuètes ? »
« Ah non juste une seule, si vous lui retirez le paquet on ne la verra plus. Hein Chrissine ? »
« Ah... bah... » [La mention 'interdit aux moins de 95 ans' nous oblige à crypter le passage sur l'atroce torture de la cacahuète dont toute l'intégrité physique se disperse entre deux dents dépourvues de pitié. Un craquement écoeurant mais bref met fin aux souffrances de la victime impuissante baignant dans un amalgame arachidien arraché mêlé à de la salive qui arrache à moins vingt degrés.] « GzzZz GzzZz gzZz GzZz » « ... merchi. »
« Oh allons... c'est trois fois rien... »
« Oh avec vous plutôt deux fois qu'une... et ça donne soif... »
Les deux riens s'inclinent avec les trois tours de circonstance. Simple courbette de leur inexistante tête baissée qui passe entre les jambes que les riens n'ont pas et qui remonte au niveau du cou dans leur dos (membres qu'ils n'ont pas non plus). Dans le cas de la résurrection d'un nain qui n'était pas mort c'est donc trois tours. Vous devez vous dire que c'est impossible d'avoir autant de souplesse ? Non, vous y arrivez ? Bon bah... si vous saviez combien de tours ils vont prendre pour avoir donné une cacahuète en pâture à un nain à une heure de grande écoute...
Le nain en question, assoiffé et allant finalement sur la fin de sa décennie de bonne humeur, grommela un bon coup et comme si, même mort, l'instinct de préservation ne l'avait jamais quitté, il se dirigea vers la taverne la plus proche, faisant une simple halte au 231 pour ramasser un morceau de bois calciné qui y était posé (étrangement en évidence) afin de [se curer les dents souillées par dépouille de la défunte cacahuète suppliciée.] « GzzZz GzzZz gzZz GzZz ».
On coupe ! C'est dans la boîte !
(*1) Juron nain très célèbre mais qui, ainsi prononcé, rappelle aussi les derniers mots d'une sorcière non moins célèbre, incorrigible première de la classe, qui mourut électrocutée en changeant la pile de sa baguette et qui hérita de la concession 231. Depuis Thanatosthérapie affirme qu'elle ne s'est jamais plainte du service.
Edité par Orezbes Barbefroide le 31/01/09 à 22:18
Thibald Di Bograntsia | 31/01/09 23:11
Rat De Labo | 01/02/09 11:55
Vraiment excellent, qu'on me donne l'adresse 
Le Rat, démon clanique à petites bêtes, Futur-maître-incontesté-de-l'univers-visible,-des-125-plans-supérieurs-et-des-78-plans-inférieurs, gardiens des cauchemars et agitateur de son état.
Orezbes Barbefroide | 01/02/09 14:11
« Mais où allez-vous comme ça Messire ? Et vos effets personnels ? Passez voir le rien à l'accueil pour qu'il vous les rende et reprenne le pyjama rayé qui appartient à l'établissement. »
« Je peux au moins garder le peignoir ? Hmpf... De toute façon ne comptez pas revoir les bières de la mini-cave !!! »
C'est ainsi qu'emprunt de bonne volonté Orezbes Barbefroide se dirigea vers le rien de l'entrée dans sa cabine fictive. Il se frotta l'oeil droit collé par le gel puis mima l'utilisation d'une sonnette invisible afin de faire se retourner l'employé sans queue ni tête (ni face ni pile d'ailleurs).
« Ne me dites rien ! Le 232 ! J'ai appris... quelle triste histoire... revenir à la vie si jeune... Hm alors... l'enveloppe du Roi Barbefroide... ah ici ! Voilà vos biens messire. »
L'enveloppe plana jusqu'à hauteur du front du nain où aurait du se trouver le comptoir si il y en avait eu un et se décacheta rapidement.
« Veuillez à nouveau accepter nos excuses pour ces désagréments et vérifier avec moi que rien ne manque. Voici la liste. »
- Un nain au bonnet pointu et bâton qui en impose.
- Un nain avec morceaux de métal et yeux asymétriques.
- Un pigeon à crête bleu avec un bandeau de pirate.
- Un homme-lézard albinos en tenue d'apparat et volants ostensiblement exagérés.
- L'adresse d'un harem pour chats.
- Un mot lui rappelant de retrouver Dame de Jutriel pour lui demander si son cuisinier n'a pas vu Nipal son lapin arctique.
- La recette de la bière des neiges.
- Une armure complète en mithril bleu glace avec contrôle technique à jour.
- Un drapeau du même bleu avec un flocon en fil d'argent brodé en son centre.
- La couronne des rois du clan des Barbefroide des Montagnes de Glace.
- Une rose de glace symbole du Maître du FrOiD.
- Dragon de glace adulte d'une douzaine de tonnes docilement posé sur la rose.
- La hampe ouvragée qui va avec le drapeau et qui est le symbole du Héraut de l'HiVeR.
- Le conseil des sept toujours en état de marche dans la même armure complète mais couleur noire.
- Les grimoires des rancunes édition complète.
- Un turlusiphon sans son mode d'emploi.
- Les règles du bien penser quand on est jury à Miss et Mister Daifen.
- Un boulet d'or tant détesté.
- Des plans de bataille usagés.
- Une chope en fer forgé décorée de gravures en ancien runique où on peut lire « Impatience ».
- Une carte de membre du Firmir.
- L'attirail du parfait militant des sans ordres.
- Un reste de mariage anonyme à titre posthume.
« Le compte est bon garçon... mais par ici la monnaie ! »
« Oui nous allons sur le champ vous rembourser l'avance de location pour l'éternité et relever les pierres de votre forteresse pour la remettre à neuf. Je sais que cette vie n'égalera pas le confort de nos cercueils mais soyez assuré que nous vous souhaitons de revenir très rapidement dans notre établissement. »
Le nain échangea le pyjama rayé (rien sur rien) et le peignoir (même coloris) contre l'enveloppe et commença à en extraire le contenu en suivant sa liste.
« Ce bon vieux Pernoel ! Les nouvelles sont-elles bonnes cher scribe ? »
« Je n'ai pas vu de courrier récemment » alors que le nain à la longue barbe et au chapeau pointu sortait de l'enveloppe. « Je ne suis plus scribe, j'ai repris des études en attendant ici et je suis devenu sage. »
« Ah bah je vois qu'on ne s'ennuie pas pendant que je suis mort... »
« Vous ne voulez pas que je reste sage ? »
« C'est un peu tard maintenant... taisez-vous, allez superviser les travaux. Au tour de ce bon vieux... R... »
Le nain en robe de bure s'éloigna prestement alors qu'un nain d'aspect un peu moins âgé mais pourtant encore plus d'occasion s'avança.
« Non ! J'ai renoncé à mon nom à la beta trois ! Ingénieur suffira, mais avec une énorme majuscule ! »
« Vous vous êtes étiré dans cette enveloppe ? »
*série de pompes, abdominaux, fessiers, coudboulrotatif de différents membres mécanisés*
« Oui du sport tous les jours et mise à jour... à jour ! »
« Ah je n'aurais pas pu rêver meilleur camarade pour déclencher l'avalanche de mon cent trentième anniversaire... » (*1)
« Vous saviez qu'ici la cacahuète était une espèce protégée ? J'ai du tenir Paordel en laisse ! »
A cet instant un pigeon, souriant comme aucun pigeon n'a jamais pu sourire, vient s'installer sur l'épaule de Barbefroide, danse d'une patte sur l'autre, lisse sa crête, réajuste son bandeau puis enfin le tonnelet qui pend autour de son cou.
« Repos messager, suivant ! »
« Messsire... »
*courbette de seulement un demi tour d'un homme-lézard aux écailles blanches (à peine la souplesse de la moitié d'un rien ces créatures)*
« Quetzar ! Ministre de la Diplomatie et de la Condition Féminine, la pause est terminée ! »
« Rien de prévu pour sssette journée Maître... votre agenda ne présssise rien... »
« Occupe-toi de la suite de la liste ! Retrouve Prysty au Syndicat Poilu Autonome, j'ai du travail pour lui. Et regarde si tu ne vois pas Nipal en chemin... »
L'homme-lézard opère une seconde courbette puis s'éloigne en faisant claquer ses bottes à talon haut sur le sol imaginaire.
« Euh... R... Ingénieur, suis-le, il va encore se perdre... »
Quelques grincements de rouages plus tard il ne restait plus de l'ingénieur nain que quelques taches d'huiles sur le sol toujours aussi imaginaire qui s'éloignaient vers une sortie indéfinie.
« Alors ensuite... la recette... qui serait assez idiot pour oublier comment la faire ? »
(C'est vrai qui serait assez idiot pour ignorer comment on fait la bière des neiges, hein ?)
Le nain continue l'inspection et extirpe son armure de glace sur mesure qu'il revêt aussitôt. Vient ensuite la tour du drapeau qu'il porte en écharpe, de sa couronne puis de la rose de glace qu'il met à sa boutonnière après en avoir retiré le dragon qui y somnolait.
« Icyanna, honnorable gardienne, on rentre à la maison, je te laisse y aller la première car j'ai encore des affaires à régler. La clef est sous le paillasson. »
La dragonne s'envola sans attendre, laissant au dessus de la tête du nain une neige fine qui dura quelques instants. Ce dernier, quant à lui, reprenant sa liste retira son écharpe et la fixa à la hampe distinctive de sa fonction. Aussitôt, en ordre de marche, les sept gardes ancestraux de la forteresse enjambèrent le cachet de l'enveloppe, lui prirent l'étendard et se dirigèrent vers ladite forteresse pour reprendre leur faction en espérant qu'Icyanna leur aurait laissé la porte ouverte. Orezbes Barbefroide termina de récupérer ses biens rangés au fond de la missive et se retrouva les bras chargés d'une pile de grimoires, d'un instrument de musique, d'un manuel d'élection, d'un boulet sans sa chaîne, de vieux parchemins, d'une chope malheureusement vide, d'un badge collector, du kit de survie du sans ordre et du marié de « la mariée et le marié » qu'on retrouve inlassablement sur tous les gâteaux de mariage... des autres. Après quelques balancements aléatoires de son chargement le nain parvint à rendre l'enveloppe vide au rien de l'accueil.
« Dites-moi... je vais manquer de place pour ranger tout ça... vous n'auriez pas une enveloppe en trop ? »
« Ah non la maison ne fait pas cadeau de ses enveloppes, elles sont liés aux concessions et comme vous n'êtes pas mort et plus ou pas encore client je ne peux vous en offrir une... Cela dit notre boutique de souvenirs vend de très jolis sacs... et des bobs aussi. Revenez vite !»
« Grmbl... »
Le nain échangea son marié en plastique anachronique (si ça a encore un sens au point où on en est) contre trois sacs made in void qui réussirent tout juste à contenir son chargement de trophées courageusement obtenus. Ainsi chargé, pigeon en vigie, Orezbes Barbefroide, dernier roi des Montagnes de Glace partit en quête de la porte de sortie inventée de ce monde tout aussi sensé.
A suivre.
(*1) Voir l'édition disparue des "Mémoires d'Orezbes Barbefroide d'une année à bien plus tard."
Edité par Orezbes Barbefroide le 01/02/09 à 14:19
Duc De L'uto | 01/02/09 15:57
Mais ne vous inquietez pas, les morts ne vont pas vous attendre bien longtemps.
Celimbrimbor | 02/02/09 13:32
Aliënor | 02/02/09 13:58
Décidément, on déterre tout et nain porte qui en ce moment...
Bon retour, mon glaçon...
Bart Abba | 02/02/09 16:25
Orezbes Barbefroide | 02/02/09 16:32
Le plus dur quand on invente un monde intangible ce n'est pas de payer le salaire des riens qui y travaillent ou de choisir la couleur du vide pour que ça tienne la route mais c'est de coller du vide dans le vide et que ça se voit. Une fenêtre ou une porte de néant dans le néant c'est un manque qui n'existe pas mais qui doit pourtant être sinon l'histoire n'avance pas. En réalité l'histoire avance mais ça ne se voit pas et comme on n'a pas encore autorisé la commercialisation des lorgnons qui font voir au lecteur que l'histoire avance je suis bien obligé d'y aller à l'ancienne avec les bons matériaux pour mettre en place une ouverture et, comme il est question de rien, de fixer avec des clous ! Vous pensez que c'est facile ? J'aimerai bien vous y voir. Créer une porte de sortie dans le vide qui soit de taille suffisante pour faire passer un nain avec trois sacs chargés de butins et un pigeon n'est pas de tout repos même dans le monde des morts. Un esprit de bas niveau dirait qu'il suffit de le faire passer par la même porte que toute son armée échappée un peu plus tôt mais ce serait une réflexion d'esprit de bas niveau. Je n'en suis pas un mais je vous prends en pitié et vous explique. Ce monde n'existe pas alors la porte empruntée non plus et on ne peut donc pas l'utiliser pour sortir. Evident non ? Maintenant que cela est réglé... cacahuètes en attendant que l'histoire avance ? Normalement elle va en arriver à la chute...
*intervention d'un trou ACME et chute du nain*
En général ou quelque soit son grade un vrai magicien garde ses secrets mais je ne pouvais pas résister à l'envie de vous montrer comment j'allais arriver à nous sortir de là sans avoir à acheter des clous ni à manier le marteau dans ce monde de fous.
Orezbes Barbefroide et tout son chargement tombent à travers les nuages. A mesure que le sol se rapproche il peut apercevoir que les insectes qui grouillent en bas n'ont que quatre membres pour la plupart et qu'ils en gaspillent la moitié à marcher. A tourner en rond plutôt. Au moins quand il était mort les riens avaient le bon goût de ne pas avoir de pieds et de mains visibles. C'est d'un rustre. Ca lui manquerait ça aussi. Jusqu'à la prochaine fois. Finalement ce monde n'est pas si différent du précédent. Ici les insectes ne sont pas des insectes et il y en a même un avec une belle moustache.
* CRAKKK SCHPLOUFFFFFFFFFFFFFF*
« Palsambleu ! Mon toit ! Sortez de mon foin ! Vous allez me faire le plaisir de remettre la meule dans l'état où vous l'avez trouvée en y adaifenissant (Oui c'est nul, donc je l'ai mis car dans le doute je suis certain que l'auteur en fera un mot d'argot du coin). Désolé atterrissant, l'habitude de l'argot du coin (Ah vous voyez ?!). Je veux que mon toit soit réparé avant la nuit !»
« Rontudidju... On ne peut plus sortir d'une cave sans être mis sur la paille ! En plus la bière est hors de prix ! »
« Mais qu'est-ce que vous racontez mon petit monsieur ? Vous êtes dans mon étable et vous venez tomber du ciel ! Et ne commencez par à crier comme ça ! Nettoyez tout ça et déguerpissez avec vos vieilleries ! N'approchez pas de ma cave !»
« Vous me croyez tombé de la dernière pluie ? Vous savez à qui vous avez à faire ? Orezbes Barbefroide Roi du Clan des Montagnes de Glace, Maître du FrOiD et Héraut de l'HiVeR ! Et puis j'étais juste parti acheter à boire... après avoir déclaré la guerre à... Qu'est-ce que je tiens moi... Le grand nord c'est par où ? »
Une fois de plus le paysan à moustache tente de faire appel à la compréhension de son visiteur imprévu et obtient une nette avancée dans la résolution du conflit. « GzZzz... GzZzz...GzZz... » [Vous vous souvenez des scènes de violence sur cacahuète coupées dans l'épisode pilote de la série ? Là c'est pire.] Il faut dire que commencer un échange diplomatique par « Vous pourriez être le maître d'Ordrahundeutroikatrsinkdhil que ça n'y changerait rien... » ne laisse pas grand choix dans la table des réponses aléatoires à un personnage non jouasse.
Après avoir fait main basse sur les réserves d'alcool de la cave qui jouxte l'écurie et pesté pour une raison vite oubliée, mais enregistrée comme il se doit sur le livre des rancunes ménagères, le roi nain s'installa sur le cadavre d'un tonneau dignement vaincu et dicta son rapport à Paordel.
« Là au moins je suis sûr d'avoir bu. Ma mémoire n'a plus d'excuse. Va vite annoncer au clan que je rentre pour le souper. Je vais faire un tour en ville pour essayer de savoir qui m'a vendu des sacs aussi laids. Mais avant... un petit tour à la taverne ! C'est qu'il commence à faire soif. »
Un pigeon s'envole.
Moralité ? Mieux vaut être mort et bien portant que vivant et à moustache.
Edité par Orezbes Barbefroide le 02/02/09 à 16:38
Xüne Syphonn | 02/02/09 18:26
Un peu de fraicheur dans cet enfer, ravie de te revoir cher Glaçon.
Baramir d'Eckmöl | 19/02/09 22:32
Ce sera avec plaisir que je vous offrirais une chopine bien remplie.
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Baramir d'Eckmöl, Mister Daifen 2008.
Archiviste occasionnel de la Skippypédia








