Forum - [Bangüra] II et III : Le credo de Jerü.

Index des forums > Rôle Play > [Bangüra] II et III : Le credo de Jerü.

Jerü Bangüra | 25/02/09 18:54

Partie II : Prélude par une rencontre.

Notre « drôle » de compagnie chevauchait depuis plusieurs heures maintenant après avoir quitté leur dernière étape, une auberge ou ils étaient priés de ne plus mettre les pieds, pour des raisons ultérieurement évoquées.
L'air sombre de Jerü s'aggravait à mesure qu'ils avançaient sans but précis, et s'enfonçaient maintenant dans une forêt touffue et d'apparence hostile. En effet, de l'agencement des arbres à leurs formes, ainsi que la pesanteur de l'air, tout semblait s'accorder à faire fuir les voyageurs les plus couards. Le marmiton claquait des dents un peu plus fort à chaque instant, soutenu par le bruit de la jambe en fer blanc de la Valkyrie qui claquait contre l'étrier. Si ce dernier bruit était habituel à leur déplacement, les deux combinés pesaient lourdement sur l'humeur de Jerü.
Jerü attendait la première occasion pour passer ses nerfs sur ses compagnons, mais rien ne venait. Aucun des trois comparses n'avaient pris la parole depuis près d'une heure et même lorsque Jerü accélérait le rythme, les deux autres chevauchaient sans peine à ses cotés, apeurés qu'ils étaient de se retrouver seul en milieu si hostile.
Cette ballade monotone et morne semblait sans fin, ni intérêts quelconque, alors que le soleil disparaissait déjà, tant la cime des arbres étaient hautes.

Jerü : « La peste d'être parti si tard ! Nous n'aurons pus chevaucher que quelques heures à la lumière du jour. Il faudra coucher ici ce soir, je le crains. »
Marmiton : « Quooooi ? :'( Je refuse de coucher ici :'( "

C'était l'occasion que Jerü attendait depuis longtemps maintenant. Dans une harangue passionnée il passa sa colère sur le Marmiton, l'insultant de tous les noms et lui reprochant une couardise, qu'il éprouvait tout autant, bien qu'il s'efforçât de le cacher. La Valkyrie unijambiste mit fin à la dispute en leur faisant remarquer qu'à perdre leur temps ainsi, ils ne faisaient qu'amenuiser leurs chances de sortir du bois avant la nuit noire.
Chacun se replongea dans sa pensée, et ils reprirent leurs formations de course. Jerü en tête, le Marmiton au milieu et la Valkyrie pour fermer la marche.
Ils chevauchèrent ainsi encore quelque temps sur un chemin broussailleux lorsqu'ils atteignirent, à leur stupéfaction, une charmante clairière, bien mieux éclairée que le reste de la forêt et d'apparence moins hostile.
Les chevaux étaient fourbus et, à l'évidence, c'était l'endroit le plus accueillant qu'ils trouveraient dans ce bois maudit.
D'un commun accord, ils décidèrent de faire halte en ce lieu.

Jerü : « Fouillez les alentours, je crois entendre le bruissement d'une rivière au loin... J'installe un campement de fortune ici et un feu... »

La Valkyrie et le marmiton essayèrent bien de se décharger de la tâche, prétextant qu'ils avaient de l'eau dans leurs gourdes et qu'ils n'entendaient rien mais Jerü ne revint pas sur sa décision.
Enfin seul, après leur départ il fit coucher son cheval sur le flanc, plia une couverture comme un oreiller, qu'il déposa contre l'auguste animal, et s'allongea tranquillement perdu dans ses pensées.
Il glandait là depuis quelques instants lorsque le bruissement de ce qu'il avait pris pour une rivière se rapprocha. Il prit le temps de la réflexion et se tourna vers la source du bruit. Finalement ce n'était pas du tout le bruit du lit d'une rivière.
Non, Jerü distinguait un peu mieux à chaque instant le bruit et désormais il était certain qu'il s'agissait de pleurs. Piqué par la curiosité, il se dirigea vers le bruit, mais non sans une prudence excessive !
Enfin, il lui apparaissait clairement que le bruit était des pleurs, mais pas humains. Ils lui semblaient bien plus rauques, seulement pas de doute possible, quelque race que ce soit, c'était ceux d'un enfant !
Il déplaça une branche folle, qui lui cachait la vue et découvrit à sa grande surprise une masse verte et difforme dont il avait du mal à distinguer les jambes de la tête. Ce n'est que parce qu'un trou béant s'activait à pleurer qu'il put enfin se figurer la forme d'un enfant.... Un bébé orc, pas de doute possible !
Tout à fait précautionneux il s'approchait de l'enfant qui, sans s'arrêter de pleurer le regardait avec des yeux écarquillés. Il tendit la main vers lui lorsque sans prévenir une douleur fulgurante lui transperça le dos... Effrayé Jerü se retourna déjà prêt à supplier son agresseur qu'il n'avait aucune vile intention à propos de l'enfant.

Marmiton : « Ce n'est que moi patron ! :o »
Jerü : « ABRUTI ! J'ai cru mourir.... »
Marmiton : « Qu'est ce que c'est que ce truc qui braille ? :#) »
Jerü : « Tu vois bien que c'est un enfant ! Fiente de rapace que tu es ! Je te jure, tu es le plus ignare des marmitons de cette foutue terre ! »
Marmiton : « CA ?! Un enfant ? Vous rigolez ? On dirait une sorte de bouse de Basilic :#) »
Jerü : « Tu n'a jamais vu un orc de ta vie ou quoi ?! »

« Orc » était peut être le mot à ne pas prononcer. Saisit de peur et se remémorant sûrement les histoires de son enfance, le Marmiton resta tétanisé et n'eut même pas la force de partir en courant. Seulement de mouiller son pantalon...

Marmiton : « IL VAS NOUS MANGERRRRRR :'( LE COMBLE POUR UN MARMITON, SERVIR DE REPAS :'( MA MERE ME L'AVAIT BIEN DIT :'( "
Jerü : « Idiot ! Orc ou pas, c'est un nouveau né ! Il est encore inoffensif... »
Marmiton : « CA ?! Un nouveau né ! Il fait presque un mètre et doit bien peser 40 kilos ! »
Jerü : « Bah oui c'est un orc... Ca mesure jusqu'à trois mètre ces bestiaux là... Alors à la naissance c'est sûr qu'ils ne sont pas tout potelés pour 3kilos500.... »

La Valkyrie guidée par les cris d'horreur du marmiton venait de rejoindre le lieu du drame... Tout aussi précautionneuse que Jerü à son arrivée, elle mettait difficilement un pas devant l'autre... Elle fût ragaillardie une fois que la situation lui apparut plus clairement. Elle s'approcha à son tour de l'enfant mais nulle tendresse maternelle ne s'échappait de son expression, elle avait l'air franchement dégoûtée. Dans un élan de lucidité, elle apporta son grain à moudre au problème :

Sonia : « Les orcs sont primaires et violents... Mais ils ont l'instinct de famille. Je n'ai pas souvenir qu'ils abandonnent ainsi leurs progénitures. »
Jerü : « Moi non plus... Tout cela m'intrigue. »

Une fois ces généralités formulées, et qui résumaient à peu près l'entièreté des connaissances que les trois comparses possédaient sur la question parentale chez les orcs, ils restèrent coît un long moment. Seule une réflexion du marmiton vînt briser ce silence...

Marmiton : « Il pue...:o »
Jerü : « Oui, on est souvent saisi par cette impression lorsque l'on rencontre un Orc pour la première fois :o »
Sonia : « Ca me fait penser que j'ai bien trouvé une rivière pas loin d'ici... »

L'un d'entre eux allait-il se désigner ? Une partie de Shifumi eût vite fait de désigner l'heureux élu pour prendre un bain avec le bébé Orc... Jerü qui dans sa mauvaise foi avait demandé à rejouer trois fois, pris raclée sur raclée.

Jerü : « Oh et puis qu'est ce qu'on s'en fout ! On l'abandonne là ! Je vais pas allez choper la mort pour laver un chiard à peau verte ! C'est peine perdue de laver un Orc de toute manière... :o »
Sonia : « Quoooi ?! Tu comptes l'abandonner ?! »
Marmiton : « Sans coeur ! :o »
Sonia : « Quelle honte ! Un enfant sans défense tu le laisserais à la merci des prédateurs !! »
Jerü : « Sans défense ? Mais non, il a deux belles cornes qui lui poussent déjà aux coins des lèvres ... :o »
Marmiton : « Notre chef est une pourriture :o »

Face à l'accalmie, Jerü se résigna à ce que l'on emmène l'enfant au moins jusqu'au prochains relais ou l'on en ferait ce que l'on pourrait. Ce premier point des négociations étant résolue, Jerü tenta de relancer une quatrième partie de Shifumi pour désigner qui le laverait mais il perdît une nouvelle fois...
Il prit donc l'enfant, qui s'était tenu incroyablement sage durant tout ce temps de parlotte, avec la plus grande peine dans ses bras. Le saligaud pesait son poids ! Il fît alors une remarque qui laissa perplexe tout le monde...

Jerü : « Depuis quand les Orcs lingent leurs enfants ? :#) »

C'était un mystère qu'aucun des trois comparses ne pus résoudre... On accusa vite Jerü de chercher à perdre du temps. :o
Il fit donc route selon les indications de sa Valkyrie unijambiste et se trouva bientôt près du point d'eau... Mais il était si peu profond qu'il comprit que pour plonger entièrement l'enfant il aurait à rentrer dans l'eau jusqu'à la taille...
Il se déshabilla donc sans ménagement ne gardant qu'un caleçon de laine. Dans le dos de Jerü, on pouvait distinguer un étrange motif tribal...
Il vaquait donc à brosser et récurer l'Orc lorsqu'un cri de stupeur le fit se retourner, Sonia et le Marmiton se tenait sur la berge.
Ne voulant manquer un spectacle aussi irrésistible que Jerü, occupé à décrasser un bébé orc, ils étaient désormais stupéfaits par le motif qui ornait le dos de leur chef.

Marmiton : « Mais c'est quoi ce truc qui te prend tout le dos ?! :#) »

Jerü, n'était pas homme prompt à se raconter. Mais soudainement pris d'une violente envie de confier son histoire à ses compagnons, et cela arrange bien notre auteur :o, il se dit qu'une fois l'Orc toiletté comme un caniche, il leur raconterait de long en large l'histoire de ce tatouage... Et ses conséquences !

Fin de la Partie II

Edité par Jerü Bangüra le 25/02/09 à 18:58

Jerü Bangüra | 25/02/09 19:00

Partie III : Le droit à l'incompétence, Credo de Jerü.

Ils étaient désormais confortablement installés autours du feu, soûlés à l'Hydromel et repus d'un lièvre que la Valkyrie avait saisi près du campement. Cette dernière agitait sa jambe de fer blanc comme une névrose, tandis que Jerü contemplait les étoiles. Le marmiton lui, une fois la terreur passée était désormais pleins de compassion pour le petit Orc, fraîchement langé et avec un bigoudis dans tignasse filandreuse. Il s'efforçait de dresser un catalogue de ce qui pouvait faire rire un nouveau né Orc, mais toutes les grimaces de son répertoire ne faisait au mieux qu'évoquer des visages familiers à l'enfant. Alors qu'il se déformait le nez à l'aide d'un doigt, tout en fronçant ses sourcils et en ravalant ses lèvres, on crut même entendre un « maman » :o
La soirée battait son plein lorsque Jerü se décida enfin...

Jerü : « Mes amis... Ce que je vais vous confier à propos de ce que vous avez vu tout à l'heure, au bord de la rivière, est d'une grande gravité... »
Marmiton : « A propos de quoi ? :o »
Sonia : « Ouais, on parle de quoi déjà ? »

C'était à désespérer, mais Jerü s'étant décidé à confier son vague à l'âme, il ne souhaitait pas faire marche arrière maintenant, alors que c'était bien la première fois de sa vie qu'il avait l'occasion de parler un peu de lui même...

Jerü : « Ce tatouage qui... »
Marmiton : « Ah... Je me souviens maintenant ! »
Jerü : « Tu vas me laisser en placer une.... »
Sonia : * Avec un affreux air condescendant * « Allez, te vexe pas, on t'écoute :) »
Jerü : « Je disais donc... »
Marmiton : « On est de toute ouïe ! ;) »

Jerü crut qu'il allait s'étrangler... Ou l'étrangler !

Jerü : « Ce tatouage... Est un leg héréditaire... Le clan dont je suis issu... Non... Par où commencer ... Hum...
Les nouveaux nés de mon clan, naissent tatoués. Ces tatouages sont le leg d'une puissance fantastique qui nous habite depuis des générations et des générations. Elle nous donne une puissance à faire pâlir les guerriers les plus puissants que l'on puisse trouver à la surface de cette terre. Plus les motifs sont complexes et alambiqués, plus cette puissance coule dans les veines du tatoués. Les plus fiers guerriers du clan sont tatoués de haut en bas dès leur naissance et c'est ainsi qu'on reconnaît leur bravoure héréditaire.
Mais... Il existe un motif bien à part, sans fonction similaire avec ceux des autres. C'est celui que je porte dans le dos. »
Marmiton : « Ouaaaaah ! T'es trop puissant alors ! »
Jerü : « Pour cent naissances, on compte toujours, un motif comme le mien parmi les nouveaux nés. »
Marmiton : « Ouaaaaaaah ! Trop fort ! T'es rare en plus ! »
Jerü : « C'est le motif des esclaves du clan. »

Cela jeta un froid. Jerü reprit, après avoir fait son petit effet.

Jerü : « Dès ma naissance, j'ai donc était désigné parmi ceux qui devaient servir les autres. Et j'ai passé mon enfance, brimé et maltraité. Les esclaves n'ont pas d'autres maîtres... Que le clan tout entier. Et leur condition ne comporte aucun droit. Il se plie à la volonté de quiconque possédant un motif « normal ». Et pour cela, la nature a bien fait les choses. Ceux qui possèdent un motif de type guerrier, peuvent exercer sans peine un contrôle psychique sur ceux qui possèdent le motif esclave.
J'étais une sorte de jouet dans leur main. Mais le plus affreux c'est que même lorsqu'un autre membre du clan exerce sa volonté sur vous, vous avez une parfaite conscience de ce qui se passe. En fait, les esclaves du clan ne sont jamais dénués de leurs consciences. Mais leur corps répond entièrement aux ordres donnés. Il y a comme une humiliation que tu subis à chaque instant lorsqu'un ordre t'es donné. L'exercice de ta volonté... Est nul. Tu n'es pas maître un instant de tes actes. Comme un enfant, chaque instant sous tutelle. »

La bonne ambiance amenée par l'alcool était maintenant retombée. Un silence gêné s'était installé. Jerü, n'allait pas s'arrêter en si bon chemin.

Jerü : « Et puis il y eut un incident. De corvée pour le forgeron du village, je travaillais à frapper une lame au marteau. Il s'absenta, et par un hasard fortuit, alors qu'il n'était plus en mesure de me surveiller, un geste m'échappa. J'étais sensé être sous un tel contrôle que mon travail était parfait, car commandé par un maître dans l'art. Mais ce jour là, le marteau dérapait sur la lame... Et m'écrasait le doigt !
J'étais déjà un incapable à l'époque :) Mais la sensation d'être sous le contrôle totale d'un autre membre du clan.... S'évapora. Et laissa place tout logiquement... A la douleur. La seule sensation qui puisse prendre le dessus sur celle exercer par les autres. Et je me suis trouvé pour un court moment, parfaitement libre de mes gestes, comme lorsqu'on nous laissait enchaînés les nuits, mais au repos.
Il aurait fallut être fou pour ne pas saisir cette chance de diriger mon corps sans qu'on lui ait mit les fers. J'ai fui.
Je me suis saisi d'un poignard qui traînait dans la forge et me suis infligé mutilations sur mutilations des jours durant. Je ne dormais jamais. Je ne cessais pas de courir et de me taillader. Après deux jours mon corps entier était une peine, que je traînais avec l'espoir fou de leur échapper. »

Jerü marqua enfin une pause et porta l'outre d'hydromel à ses lèvres. Il était satisfait de son récit. Il se sentait plus léger à chaque nouveau mot qu'il prononçait. D'une voix grave il reprit, ses deux comparses n'osant plus interrompre le fil de son histoire.

Jerü : « À chaque fois que je sentais leur influence se rapprochait de moi, j'augmentais ma douleur et c'est ainsi qu'après quelques jours je pus atteindre une chaîne de montagne qui délimitait les frontières de notre région. Ce que je ne savais pas... C'est qu'une fois ces montagnes franchies, l'influence de ces tatouages s'estompaient définitivement. Ces couards, toujours remis aux pouvoirs de leurs tatouages n'osèrent pas les franchir. Je compris aussi pourquoi, malgré un pouvoir aussi fantastique il n'avait toujours pas conquis le monde. Ils sont en fait de piètre guerriers, sans courage quelconque...
Depuis, je goûte chaque jour la liberté. »

Jerü n'en avait pas fini. Le silence pesait toujours sur les trois compères. Seul un gazouilli, si on peut appeller cela un gazouilli, plutôt un mugissement rauque de l'Orc vînt rompre ce silence. Ce fût comme un signal, Jerü se redressa, s'étira de tout ses membres et d'un air grave, à la lueur du feu, il prononça ces paroles qui devaient rester graver dans leurs mémoires...

Jerü : « C'est pourquoi je mène une vie de moins que rien. Je revendique mon droit à l'incompétence. Je refuse le talent, le pouvoir ou toutes autres qualités ! Je ne veux rien d'autre que diriger mes pas selon ma volonté et je me fais un honneur qu'ils ne me mènent nulle part ! Que pathétique, insignifiante et inutile soit ma destinée ! Puisqu'à ma naissance on m'a marqué du sceau de l'infâmie et bien je m'y tiendrais contre vents et marées !
Mais chaque jour je serai digne et seul maître de mes actes, et peu importe de quelques natures qu'ils soient, il n'y a pas de valeur qui supplante une autre ! Je serais un couard, un vaurien ou encore un incapable ! Je serais moi ! Je ne serais plus l'objet d'un autre !
C'est là, mon credo. »

Un court instant, le temps de cette diatribe, ces mots avaient résonnés si justement dans le coeur de ses compagnons que leur expression grave céda à une joie qu'ils ne pouvaient contenir et qu'ils leur fallaient exprimer. Ils l'aurait embrassé mille fois s'il n'avait pas conclu par ces mots...

Jerü : « Maintenant vous savez pourquoi je m'encombre d'incompétents comme vous 8) »

Cela calma tout de suite l'ambiance... :)

Fin de la partie III.

Edité par Jerü Bangüra le 25/02/09 à 19:16

Sanaga | 25/02/09 21:23

Plaisant. Vous avez en tout cas compris le fonctionnement du Shifumi...Voyons voir.

Index des forums > Rôle Play