Forum - [Ordradhil] Première escale

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Iryanna Arienal | 02/03/09 14:54

Sur la route, pour Ordradhil, première escale.
Une vieille dame, bossue, appuyée sur sa canne pour ne pas tomber en avant, de longs cheveux blancs, le visage marqué par les rides, une cape en laine recouvrant sa bosse heu... son dos, surmontée d'un morceau de chiffon entourant la tête. Elle était peut-être belle dans sa jeunesse, peut-être. Elle marche d'un pas qui se veut rapide, boitillant, sautillant presque, aidée de sa canne, se retourne effrayée de temps à autres, mais chaque fois, rien de suspect.

La pancarte de la taverne 'L'âne assoiffé' apparaît quand elle tourne l'angle elle pousse un profond soupir de soulagement, claudique encore quelques mètres s'appuie contre la porte, haletante, elle la tire tant bien que mal, jette un regard sur l'ensemble des convives présents, s'avance 'précipitamment' jusqu'au comptoir, et d'une voix chevrotante demande une bassine d'eau. Le tavernier hausse les épaules avant de héler une serveuse pour qu'elle s'en occupe. Gardant un oeil la porte d'entrée, elle attend un long moment, paye sa note puis sort, s'engouffre dans une ruelle, un dernier coup d'oeil en arrière. Puis plonge la tête dans la bassine. Lorsqu'elle sort la tête de l'eau, les rides ont disparus, de longues oreilles pointues dépassent de sa capuche, elle prend un léger teint hâlé et ses cheveux blondissent. Elle se redresse ensuite écartant les bras, sa cape ainsi que sa bosse tombent au sol derrière elle. Elle lâche sa canne et retourne dans l'auberge. Elle a enfin réussi à se débarrasser de son escorte.

-Qu'est ce que je vous sers ma p'tite dame ?
-Peu importe, ce que vous avez de plus fort, ça m'ira très bien.
-Heu.... C'est que...
-Bon j'ai eu une salle journée, servez moi ce foutu tord-boyaux, ou je vous fais avaler cette choppe.

Le tavernier éclate d'un rire gras, et se retourne pour ouvrir un placard et en sort un verre.
-Comme vous voudrez, vous savez moi c'était pour vous que je disais ça, sinon tant que vous avez de quoi payer... Vous savez cet alcool possède une histoire ! Authentique, je vous le dis, hey Barry, va me chercher LA bouteille.

Il pose le verre devant Iryanna.
-Quand je vous l'aurais racontée vous me direz si vous en voulez toujours !
-Vous savez j'en ai rien à ....
-En fait la recette me vient de mon grand-père, et la légende qui entoure cette bouteille vient de cette époque. Ca remonte à quoi, 50-60 ans.
-53 ans, 53 ans !

Un 'ancien' du village complètement édenté vient de s'installer à côté de l'elfe.
-Laisse donc raconter ceux qui ont vécu l'histoire !
-Tu parles t'était qu'un nourrisson à l'époque, tu tétais encore ta mère quand ça c'est passé !
-Sers-moi une bière plutôt que de raconter des âneries.
-Non mais vous savez, moi je m'en mo...
-C'est vrai que j'étais jeune à l'époque, mais je peux vous raconter l'histoire, j'y étais !
-Laisse la jeune femme tranquille et va radoter ailleurs, tu vois bien que tu l'ennuies... *se tournant vers Iryanna, alors que l'autre se soit éloigné en bougonnant* Bon donc comme je vous disais, c'est une histoire qui me vient de mon grand-père. C'est lui qui l'a fabriqué. On l'appelle la bouteille de Triboulet ! Une jeune femme, pas trop moche, pas mal habillée, genre une fille de seigneur, un peu comme vous, mais en vachement plus riche voyez ? Donc elle était entrée ici elle pleurait, apparemment l'avait perdu son père.

La voix du vieillard se fait à nouveau entendre : Son frère !
-Hum. Bref, elle s'installe, à cette même place je vous dis ! Et elle commande un verre d'alcool fort. Alors forcément mon grand-père, lui explique qu'il a bien une bouteille mais qu'il sait pas ce que ça donne parce qu'il attendait une occasion pour l'ouvrir. Là elle lui raconte que son frère est mort et qu'elle s'est enfuie parce que tous les autres de la famille se battent pour l'héritage ou quelque chose comme ça. Joran triboulet, un bouseux du coin...
-Joseph !!
-Bref, un bouseux du coin, dit qu'il y a pas meilleure occasion, et qu'il vaut mieux servir la fille avant qu'elle se transforme en flaque tellement elle pleure, ou un truc du genre. Mon grand-père lui sert un verre. Pis v'la que Joseph en commande un autre pour elle et s'en prend un aussi, juste pour voir. Ni une ni deux, ils finissent ronds comme des queues de pelle, foncent à l'église et se marient ! C'est pas magnifique ça ? Un de nos p'tits paysans du coin est devenu grand seigneur grâce à cette bouteille.

A ces mots il tapote une bouteille en verre couverte de poussière que Barry lui a remonté de la cave.

- Oh oui, c'est heu.. ma-gni-fi-que. Bon vous me le servez ce verre.
- Roooh, faut pas se presser autant ma p'tite dame ! Faut prendre le temps de faire les choses. C'est un alcool qui doit se servir lentement comprenez ? Une bouteille unique qui se repose depuis 50 ans dans la...
- 53 !

Le tavernier pousse un juron avant de la servir, prenant bien garde de ne pas faire tomber la moindre goutte, puis remplit une choppe d'eau.

-Et voilà ! L'eau est offerte avec, dit-il avec un grand sourire. Faîtes attention, c'est le genre de liqueur qu'on sent par où ça passe...

La femme ne peut s'empêcher de lâcher un 'Ca peut pas être pire que l'eau de feu...' avant de boire cul sec le premier verre d'alcool. Lui brûlant le palais, puis la gorge, elle tousse, tente de reprendre son souffle, les larmes aux yeux... Difficile à dire, en fait. C'est tout de même le genre de cas où l'expression 'on sent par où ça passe' prend tout sens. A se demander si le système digestif n'est pas directement relié aux glandes lacrymales. S'étant légèrement remise de ses émotions, elle se redresse sur son tabouret avant de commander la même chose à l'aubergiste dont le sourire jovial s'efface, et la regarde non plus avec son air compatissant, mais avec une expression grotesque d'étonnement. Content toutefois de se débarrasser de cette fichue bouteille qui n'était sortie de sa cave depuis 50, voir 53 ans, et surtout d'avoir trouvé un pigeon qui consent en plus à le payer, il s'apprête à resservir la 'p'tite dame'.

- On l'a trouvé !

La porte vient de s'ouvrir et deux hommes sont entrés. Ils n'ont pas le temps de faire un pas de plus qu'Iryanna, dans un seul mouvement descend de son tabouret, s'en saisit en se retournant pour le lancer dans la tête du plus grand des deux. Le nez éclate, deux dents volent, et l'homme se retrouve K.O. L'autre n'a pas bougé, et le silence se fait dans l'établissement tout le monde regardant Iryanna et les deux paysans sans comprendre.

-Heu... Je... heu... suis confuse, je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre qui... Hum.... Enfin... Désolée...

Elle s'approche des deux pauvres bougres qui viennent d'arriver. Le petit se protège de ses mains par réflexe et ferme les yeux. Il ne les rouvre qu'au bout d'un moment, ne sentant pas de tabouret le percuter, que pour voir Iryanna, accroupie à côté de son compagnon, une main au dessus de son visage, une pâle lumière en émanant. Quelques secondes plus tard, les traces du passage du tabouret volant sont effacées de son visage, et il se relève tant bien que mal.

Les discussions reprennent dans la salle, seul le tavernier tapotant sur son bar semble attendre quelque chose... Peut-être qu'on lui rembourse son matériel ? L'homme s'appuie sur Iryanna pour marcher, et elle commence à le conduire à une table, suivis à une certaine distance du plus petit. Évidemment, l'autre essaye de profiter de sa position pour effleurer du bout des doigts les fesses de celle qui l'aide à marcher, évidemment, il se retrouve catapulté dans la salle, et s'écrase sur une table... Évidemment, il n'en faut pas d'avantage pour que les esprits s'échauffent, que des cris fusent, puis de la bière, puis des coups de poings, puis des choppes, on assiste alors à une bonne vieille bagarre de taverne, dont nous épargnerons les détails, et où l'ensemble des participants sortira avec un bon mal de crâne qui pour une fois ne sera pas dû à l'alcool (quoique) quelques bleus, bosses, et oeil au beurre noir.

C'est au milieu de ce joyeux foutoir que font irruption une dizaine de soldats en arme. L'un d'eux visiblement le chef hurle un « il suffit », et tout le monde s'arrête pour regarder les nouveaux intrus. Ceux-ci s'approchent de l'elfe, aux prises avec deux habitués, s'inclinent avant de lui demander de les suivre pour retourner à ses 'quartiers' en ville, lui expliquant que le général les a sommés de la suivre partout, et qu'on en veut à sa vie, qu'elle n'est pas en sécurité ici etc. etc.

Prenant le temps de laisser sa bourse de pièce d'or au tavernier pour le remercier de ce moment de détente, et la réparation, surtout la réparation en fait, elle les suit sans faire trop d'histoires, sachant pertinemment que ce serait inutile.

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Iryanna Arienal, Paladin du Firmir
"Je suis très sentimentale, il me suffit d'un peu d'acier pour toucher le coeur de mes ennemis."

Edité par Iryanna Arienal le 02/03/09 à 14:55

Pépé Narvalho | 03/03/09 16:49

Une bonne vieille bagarre de taverne en effet. :)

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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir

Celimbrimbor | 03/03/09 17:15

L'avenir de ces bagarres, je vous le dit, en vérité, c'est la boule de feu!

Joli texte, au demeurant.

Iryanna Arienal | 25/03/09 12:12

Ordradhil : Fin des préparatifs

-Pffffff, j'en peux plus !
-Hmmm ?
-Je vais changer de métier...
-Bah pourquoi ?
-Trop dur, trop fatiguant, trop contraignant, trop ingrat...
-Bah au moins on est logés et nourris, et pis qu'est ce que tu veux faire d'autre ?
-Bah.... Je pourrais... ah je ne sais pas !
-Tu préfèrerais peut-être être paysan ? Ou même pire paladin ?

Les deux compères éclatent de rire, et continuent de manger tranquillement.

-Ok ok... Ce qu'on fait ce n'est pas si mal, mais là ça devient vraiment dur !
-A qui le dis tu, j'en ai mal à la main...
-On m'a transféré à la copie des rapports, je vais en avoir pour des lunes... Le pire c'est que j'ai à peine terminé d'en écrire un, qu'on me presse déjà pour préparer le suivant !
-Au moins t'es au chaud. Là je profite de mes premières heures de pauses depuis des mois.
-Quelle idée d'accepter aussi...
-Ben quand le grand prêtre en a parlé ça avait l'air bien. Je l'entends encore «Du travail au grand air, participer à l'histoire, suivre (à bonnes distances) des combats épiques, raconter la vie d'une Dame de Daifen, honorifique, promotion etc. ». Et la Dame en question, une espèce d'excentrique, à moitié folle. Toujours à hurler, frapper, hurler frapper. A croire qu'elle ne veut pas qu'on le fasse...
-Ah oui ? Et alors ça donne quoi ?
-Bah tu liras ce que j'écris. Mais globalement ça donne qu'elle passe son temps à faire n'importe quoi... Je ne comprends pas ce qu'il y a d'héroïque à voyager sur un bateau ou se bagarrer dans une taverne.
-Evidemment ! Ils ne comprennent pas que le vrai héroïsme c'est pouvoir écrire sans discontinuer toute une journée !
-Et bien sur, de nous pas une ligne dans les histoires !
-Sauf pour se moquer de nous.
-Ca n'arrête pas. Il paraît même qu'à l'époque on catapultait les nôtres sur les murailles adverses...
-Non mais tu rigoles, ce n'est pas des rumeurs ; Ils le faisaient vraiment. Et quand par miracle le pauvre malheureux survivait, c'était pour revenir les bras chargés d'or, les mieux lotis avaient droit à des brouettes...
-Inimaginable.
-Pouah, ces grands « saigneurs » savent plus quoi inventer pour ne pas avoir à nous verser notre salaire. Dire que je vais « là-bas »... C'est certainement comme ça que je finirais.
-Mais non, ces méthodes sont révolues...

Prenant un air compatissant, l'homme pose une main sur l'épaule de son collègue.

-Pourquoi doit-on se laisser faire ?
-Hein ?
-Oui ! C'est nous qui tenons entre nos mains les reines du pouvoir, la connaissance !
-Heu...
-N'en as-tu pas marre de ce travail ?

*se tournant vers l'ensemble de la cantine ou une trentaine de scribes sont en train de manger*
-N'en n'avez-vous pas marre de vous faire traiter comme des moins que rien ? Ne souhaitez vous pas un peu de reconnaissance ? Scribes, pourquoi ne nous rebellerions pas contre l'ordre établi ??? *dans sa fureur il monte sur sa chaise pour motiver la « foule »*

Timidement quelqu'un lance : Parce qu'on est des lâches ?
Un autre : Et que les deux gardes à l'entrée suffiraient à nous arrêter...
Encore un autre : Et puis ce n'est pas si mal comme travail...
Encore un autre : Qu'est ce qu'on ferait sinon ? Paysan ou pire Paladin ?

Tout le monde éclate de rire et c'est dans cette joyeuse ambiance que la cloche sonne signalement qu'il faut qu'ils retournent au travail.

-C'était beau comme discours. Mais c'est vrai qu'on n'a pas les moyens d'améliorer notre condition
-Oui *soupir*. Tu as un peu de temps devant toi ? Il me faut un coup de main pour le prochain chapitre.
-Bah, j'ai presque fini de préparer les rapports, donc oui j'ai un peu de temps devant moi.
-Tu en étais où ?
-Dernière étape du voyage...

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Sirenedhil 23h
Salle du conseil.

Une grande carte, parsemée de punaises de couleurs, couvre partie d'un des murs de la pièce. Devant elle, une longue table autour de laquelle de nombreuses personnes sont installées : quelques nobles locaux, regardant gravement les deux personnes en bout de table. Dans un coin de la pièce, un scribe prend des notes, il est en sueur, ses doigts sont meurtris à force de serrer sa plume dans sa main. Cela fait plus de huit heures que les discussions ont commencé.
Une femme, aux longs cheveux blonds semblant onduler alors qu'aucune brise ne se fait sentir, sa peau est blanche, douce au toucher, en un mot, magnifique, s'apprête à prendre la parole. Sa voix mélodieuse se fait entendre :

-Dame Iryanna, nous acceptons les termes du contrat.

Un soupir de soulagement se fait entendre

-Bien, je vous remercie, votre aide nous sera précieuse.

L'elfe s'incline puis se retourne vers l'ensemble des conseillers du royaume.

-Maintenant que les sirènes acceptent de m'accompagner, parlons des hommes que vous avez de disponibles.
-De combien en avez-vous besoin ?
-Le maximum, évidemment.
-Nous ne pouvons nous permettre de vous en fournir trop, nos défenses seraient...
-Et contre qui je vous prie ? Qu'importe, je commence à réellement fatiguer et j'aimerais terminer ça rapidement. Combien ?
-200.
-Il m'en faudrait 800 au bas mot.
-Comme je le disais...

La femme ne l'écoute déjà plus, elle s'est tournée vers la carte.

-Vous retirerez des hommes des garnisons ici là et là. Vider ces quatre là. Plus de patrouilles dans ces régions-ci elles ne sont pas nécessaires ; envoyez des miliciens, ou formez en de nouveau si vous voulez maintenir une présence.
-Mais heu...
-Si j'ai bien calculé, ça en fait 500. Ca me suffira je pense. Des objections?

Le silence se fait, seul le bruit d'une plume grattant sur du papier se fait entendre, visiblement personne n'a envie de s'y opposer.

-Bien ! La séance est terminée, je vous remercie tous pour votre étroite collaboration. Si vous le voulez bien, nous allons maintenant nous diriger vers la salle à manger, j'ai pris soin de faire préparer un petit festin pour clôturer mon séjour ici.

L'ensemble des convives quitte la salle, seul reste Iryanna et le scribe. Celle-ci se tourne vers lui et lâche d'un ton plus que méprisant

-Vous avez ce qu'il vous faut ?
-Heu... Non il faudrait que vous me rafraîchissiez la mémoire sur quelques points...

La femme pousse un profond soupir et s'effondre dans son fauteuil.

-Et vous vous en êtes arrêté où ?
-A peu près à « bonjour »
-C'est une blague ???
-Oui, j'essaye de détend.... baffe Aïe !
-Maintenant j'suis détendue.
-marmonnant Pfff aucun humour.
-Je vous demande pardon ?
-Heu rien rien !
-Bien. Rendez-vous utile, allez me chercher les maîtres assassins et espions, et le commandant du château, j'ai à leur parler.

Le pauvre scribe malaimé, souffrant le martyr se dirige vers la sortie en râlant.
-Je viens d'être promu serviteur, ou valet ? Enfin... au moins elle ne m'a pas encore rétrogradé paysan, ou pire paladin !
A ces mots il pouffe de rire et sort.

Tayt Aclak
Scribe de Renom
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Même Lieu
Même Salle
4h00 du matin

Après une journée, une parmi tant d'autres, le pauvre scribe maltraité peut enfin aller se coucher. Sur le bureau à côté de lui un compte rendu détaillé de la dernière discussion qui s'est terminée moins d'une heure auparavant :

Dans le but de faire un débarquement aussi discret que possible, il fut décidé que la dame Iryanna Arienal partirait pour Ordradhil avec un faible contingent de guerriers. A ce titre, seules des femmes ont été sélectionnées, afin que l'escorte du bateau composée de sirènes ne pose aucun problème à l'équipage.
En outre il a été décidé que les quelques 500 paladins recrutés sur les différents territoires en possession de la Dame, ne la rejoindraient que bien plus tard, ayant une autre mission à effectuer.

Ensuite viennent quelques bribes de conversation, notes tachées par le sang même de celui qui les ont écrites, s'épuisant vaillamment pour remplir sa tache aussi pénible qu'ingrate.

-Vous formerez les hommes. Je veux qu'ils sachent au moins les bases. Vous les répartirez en petits contingent de 10. Ce sera un travail de longue haleine, mais il nous faut absolument ces informations. Je veux savoir pourquoi il y a des rumeurs qui circulent sur la mise en place de paris pour ce continent, qui en est à l'origine, comment tout cela a-t-il été mis en place. Rien n'est fait au hasard, et nous ne devons rien laisser au hasard. Si les marchands n'en sont pas à l'origine, c'est qu'il y a quelque chose de louche. S'il y a possibilité de triche c'est que quelqu'un sait déjà qui va terminer vainqueur... Explorez toutes les pistes. S'il le faut, trouvez ce gnome rouge, a priori il en a véhiculé l'information, il doit savoir quelque chose.
-Personne ne sait où le trouver...
-Vous laisserez une équipe en surveillance sur place publique, non loin des Faux Rhums. Peut-être reviendra t-il faire une dernière annonce. Alors vous pourrez lui poser quelques questions.
-Et s'il refuse de nous suivre ?
-.... Utilisez tous les moyens à votre disposition. Ces informations, même si elles coûtent chères pourraient bien être la clef de notre prochaine campagne. Si tant est qu'elles existent...

Tayt Aclak
Scribe de Renom
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Même endroit
14h00

Deux scribes sont juchés sur un tas de feuilles étalées sur la table, au loin une cloche se fait entendre. Tayt Aclak se redresse brusquement.

-Ouah le bateau d'Iryanna! Il va partir... je vais me faire tuer si je le rate !
-Moi je dirais plutôt que tu vas te faire tuer si tu montes dessus...

Le scribe réunit ses parchemins en vitesse et part en courant, non sans avoir pris le temps de saluer son aimable collègue.

Edité par Iryanna Arienal le 25/03/09 à 12:12

Pépé Narvalho | 25/03/09 15:59

Pauvres scribes... au moins les miens ne souffrent pas trop avant d'etre dépecés (vivants, certes) pour servir de parchemins. :o

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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir

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