Forum - Histoire à dormir debout
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Azdraël Gstelis | 10/08/09 21:30
Comme à son habitude, Azdraël dormait tandis que son fidèle destrier tirait la pauvre charette dans laquelle il se trouvait. Le cheval avançait tel que lui avait appris Azdraël durant les quelques heures où celui-ci était éveillé: il allait toujours tout droit Azdraël n'ayant pas encore eu le temps de lui apprendre à tourner. La charette était quelque peu délabrée, en effet, Azdraël n'avait pas l'occasion d'entamer les réparations nécessaires au bon fonctionnement de la charette puisqu'il enseignait à son cheval comment s'orienter. Au détour d'un bois, l'équipage heurta une racine et la pauvre monture perdit son chargement. Azdraël, toujours endormi, ne constata pas que son cheval partait, allégé du seigneur endormi et de son lit de fortune. Ne se sentant plus bouger, Azdraël, toujours pris dans un sommeil divin, il pris conscience de l'état dans lequel il se trouvait.
"Je ne bouge plus" pensais-je. Tout en dormant je me levai et commençai à marcher. Cependant au bout de quelques minutes je fus pris d'épuisement.Je m'endormais donc à même le sol.
Une dizaine d'heures plus tard je me réveillais dans une cabane de paysans. Le père de famille s'exprima ainsi:
"ben, alors min t'iot garchon, quoq'ché que te f'sais à dormir sur s'te route?
Intrigué par ces paroles insolites, j'essayai de recouvrer les quelques forces que je possédais et tentai de répondre en me faisant comprendre de ce personnage au parler surprenant.
"Bonjour, mon ami, merci de m'avoir ramassé."
"Ch'est tout naturel, me répondit-il, ichi on aime bin aidé les aut''.
"Avez-vous trouvé une monture non loin d'ici?"
"Ben nan, j'ai nin trouvé d'canasson...
Je m'endormais, épuisé, avant même d'avoir entendu la fin de la phrase du paysans.
Je me réveillais quelques heures plus tard, la nuit était tombé. J'aperçu la famille qui m'avait recueilli dormant à même le sol. Je sortit une pièce d'or de ma poche et la déposai sur la table puis je m'éclipsai par la porte. Dehors, dans le froid de la nuit, je m'armai de courage et commençai à avancer mais une demi heure plus tard, épuisé par l'effort je me réfugiai dans un arbre pour me reposer.
Le matin, je me réveillais et me mis à nouveau en route à la recherche de ma fidèle monture dont je cherchais dans les maigres souvenirs que j'avais de moi éveillé, le nom de mon unique ami. Je ne m'en rappelai pas et continuai ma route à travers la froide campagne. Dans la chance extraordinaire qu'était la mienne, la pluie commença à tomber. Je me cachai dans un champ et m'endormis instantanément. 12 heures plus tard, je me levais puis me remettait en route. Les températures chaudes de la journée était passées et marcher s'avérait agréable mais tellement fatiguant, il me fallait une monture...
J'arrivai près d'une ferme et demandait une monture. On me répondit ainsi:
"min t'cho j'ai rin à te vendre j'ai bien un c'eval mais il est vio et j'en ai b'sin pour vend' mes récoltes. Par cont'' si tu veux je veux bin t'emmener à la ville demain."
Je répondais par l'affirmative, sachant que j'avais trouvé un lieu pour dormir. Ayant un invité la famille de mon hôte en profitait pour festoyer et ce ne fut que tard dans la nuit que je puis bénéficier d'un repos bien mérité
Edité par Azdraël Gstelis le 10/08/09 à 21:40
Pépé Narvalho | 11/08/09 07:20
On reste sur sa faim...
Heureusement, qui dort dine !
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Pépé Narvalho, Bouleute du Firmir
Azdraël Gstelis | 11/08/09 18:21
Vous savez j'ai utilisé beaucoup de mes maigres forces pour rédiger ce court extrait. Il a donc fallu que j'interrompe mon récit afin de me réposer 
Edité par Azdraël Gstelis le 12/08/09 à 16:49
Azdraël Gstelis | 12/08/09 16:56
Le lendemain, le paysan entra dans la grange où avait dormi le jeune nerlk. Il dut réveiller celui-ci, Azdraël n'ayant pas pu dormir tout son saoul.
« Min gar'chon ch'est l'heure on doit partir »
« Fort bien mon ami, répondis-je, je vous suis. »
Je le suivis jusqu'à son cheval et le paysan me proposa de monter dans la charrette :
« Com' cho te pourras dormir din'ch foin, » expliqua-t-il.
Aussitôt dit aussitôt fait, je grimpai dans la charrette et m'endormait instantanément.
Plus tard, nous arrivâmes à la ville. Je remerciais mon ami puis partais à la recherche d'une monture.
Un homme proposait des bêtes de qualité (enfin c'est ce que le panneau annonçait). Je m'approchai et entamai la conversation :
« Bonjour, j'aimerais vous acheter un cheval. »
Celui-ci, méfiant, me répondit :
« Dites-moi, jeune manant, comment comptez-vous me payer »
« Avec ça », rétorquais-je. Je sorti mon couteau fétiche (à savoir la seule arme que l'on avait bien voulu me donner). Le marchand pris peur et s'exprima ainsi :
« Bien, monseigneur, entrez, je vous en prie. »
J'entrai dans l'enclos où se trouvait les bêtes quand l'une d'entre-elles hennit. Il s'agissait de mon cheval que j'avais perdu 2 jours auparavant. Je me retournai et avisai le vendeur.
« Où avait trouvé ce cheval. »
« Il passait à proximité de ma ferme, me répondit-il, non-sellé, ne tirant rien, ne portant personne, j'ai cru qu'on l'avait laissé à l'abandon, je l'ai donc entraîné de force dans ma ferme avec l'espoir d'en tirer quelques pièces d'or.
« C'est mon cheval, » dis-je.
« Prouvez-le » rétorqua le marchand.
Je ne sus que répondre, ne sachant pas son nom, je ne pouvais l'appeler, le fait qu'il m'ait reconnu ne constituant pas une preuve pour le marchand, en effet, j'avais tout aussi bien pu l'avoir rencontré une fois et celui-ci s'en souvenait. Là encore, mon couteau fut d'un grand secours. D'un mouvement rapide
, je coupai les cordes et sautais sur le dos de mon cheval puis le lançai et m'endormait sur son dos tandis que nous quittions la ville.
Je me réveillais quelques heures plus tard, la nuit tombait et mon cheval épuisé par la fatigue était en train de s'endormir. Nous étions encore loin de mon royaume, je l'attachais à un arbre et le laissait se reposer tandis que je grimpais dans l'arbre pour me reposer également.
Une semaine plus nous rentrâmes tous deux chez épuisés par le voyage aussitôt descendu de mon cheval, j'allais dans ma chambre et accablé par la fatigue je dormi pendant plus d'une semaine.
Rat De Labo | 13/08/09 07:44
Vous ne deviez pas encore être assez reposé en écrivant ce second récit. Je vous suggère de prendre un très long repos de quelques centaines de lunes avant de sévir avec le 3 ème...
Le Rat, démon clanique à petites bêtes, Futur-maître-incontesté-de-l'univers-visible,-des-125-plans-supérieurs-et-des-78-plans-inférieurs, gardiens des cauchemars et agitateur de son état.
Passez au Clan, on fait la fête=>[Lien HTTP]
Edité par Rat De Labo le 13/08/09 à 07:45
Azdraël Gstelis | 13/08/09 10:17
