Forum - Massacre au clair de lune (RP à 4 mains avec Tristan Aase)

Nowen | 22/09/09 17:47

La nuit était calme, la lune brillait haut dans le ciel étoilé, renvoyant ses lueurs argentées dans les cimes des arbres. Quelque part dessous, dans une petite cahute de bois, dormaient paisiblement une famille de bûcherons. Ils n'étaient pas bien riches, mais vivaient heureux à l'écart du village, trop bruyant et trop dangereux. Les trois enfants âgés respectivement de 8 ; 11 et 15 ans, dormaient sur la même paillasse crasseuse. L'aînée était une jeune fille qui avait pour nom Nowen, le deuxième s'appellait Beit et le troisième Cerik.

Brusquement, un bruit insolite tira le Père de son sommeil, et sans un bruit, il sortit de la cabane afin d'en trouver l'origine. Il avait emmené avec lui sa fidèle hache. La lune était toujours aussi haute, mais un nuage la dissimula un court instant, instant suffisant pour permettre à une de ses créatures de la nuit de se jeter sur lui avec une sauvagerie sans pareille. Ne cherchant plus à dissimuler leurs faims et leurs envies de tuer, les deux autres compagnons qui le suivait, pénétrèrent à leurs tours dans la cabane, mettant tout sans dessus dessous. Affamés, ils se jetèrent sur les enfants endormis, tandis que le « chef », s'occupaient de la Mère. L'une de ces choses tira Nowen de son lit, l'entraînant par les cheveux sans ménagement hors de la cabane. Du sang coulait de son cou, de son visage et de ses bras, labourés par les longues griffes de la bestiole. Une fois dehors, elle planta de nouveau ses dents dans la chair tendre de la jeune fille, s'abreuvant de ce rougeoyant breuvage.
Lorsque quelques instants plus tard la lune fit de nouveau son apparition, ce ne fut que pour éclairer une scène de désolation et de mort. Ses rayons frappèrent les corps sans vie du Père et de Nowen leurs conférant un aspect encore plus cadavérique.

C'est sous le ciel de cette même nuit, que Tristan Aase, le Nécromant, se promenait en compagnie de son fidèle écuyer squelette et ami, Koiran. Le vent les guida jusqu'à la petite cahute de bois, qu'il savait être la maison d'un bûcheron et de sa famille.
Le spectacle dont ils furent témoins était plus que désolant. Deux corps inanimés: le bûcheron, et une jeune fille, qui devait être Nowen. Attaqués par des vampires, d'après les traces sur le corps du père. Koiran et Tristan entrèrent dans la bâtisse, pour inspecter les lieux. Trois corps ici: la mère et les deux fils. Tous morts. Tristan brisa alors ce silence de mort :

- Nous pouvons les réanimer, ils seront utiles. Nous manquons de servants au château, et le père fera un bon soldat.

Sans répondre, Koiran emmena les corps dehors, et Tristan accompli son rituel. Le père, la mère, et les deux fils se relevèrent, le visage livide mais éveillé, éclairés par la lune. Ils suivirent le Nécromant qui commençait à s'éloigner. Mais Nowen resta inanimée.

-Et elle, Tristan?
-Si le rituel n'a pas marché la première fois, nous ne pouvons plus rien pour elle. Cela arrive parfois, selon de tristes et étranges causes. Laisse-là, et rentrons.

Pourtant, Koiran ne put s'empêcher d'examiner le corps éteint de Nowen une dernière fois avant de partir. Tristan s'en allait déjà, suivi par la famille, lorsque Koiran s'écria :

-Maître ! Celle-ci est encore vivante ! Mais plus pour longtemps !

Tristan s'approcha et l'examina.

-Mh... Elle respire, en effet. Ayant déjà subi le rituel, elle ne pourra pas être réanimée, cela ne fonctionne qu'une fois. Et c'est ma faute...
-Maître, nous pourrions... Je sais que vous ne voulez pas, mais c'est sa seule chance.
-En effet Koiran. Porte là jusqu'au château, et nous ferons ce que nous avons à faire.

De retour au château, Le squelette installa Nowen sur le lit de l'une des nombreuses chambres du château, et guida le nouveau personnel vers leurs appartements. Le jeune Nécromant chercha dans son laboratoire du sang de vampire, qu'il donna à boire à la jeune fille, entraînant une métamorphose désormais irrémédiable, mais diaboliquement salutaire. L'enfant se réveillerait éclairée par une nouvelle lune, et rongée par une nouvelle faim.
La nuit était calme, la lune brillait haut dans le ciel étoilé, renvoyant ses lueurs argentées dans les cimes des arbres.

Tristan Aase | 22/09/09 23:52

En effet, Dame Lancwen. Mais je me devais d'agir pour permettre à cette jeune fille de survivre, et le sang de vampires que j'ai chez moi me viens de divers vampire de mon armée. Mais soyez rassurée, je ne réalise pas un tel acte couramment. Ce fut la seule fois, et très probablement la dernière.

Edité par Tristan Aase le 22/09/09 à 23:53

Althâr Anthâar | 23/09/09 15:45

Le pire, c'est que les deux écrivains sont ambidextres. Quelle pouvait être la probabilité d'une telle rencontre ?

Tristan Aase | 23/09/09 21:39

Pas à qui le veut, je vous en pris. Ces vampires servent dans mon armée. De plus, il ne s'agit pas de vampires d'un tel rang de noblesse que vous autres. Il s'agit de soldat, d'élite certes, mais en aucun cas de seigneurs.
Et en ce qui concerne l'ambidextrie... Je peut dire que l'un au moins des deux écrivain l'est effectivement^^ Mais cette expression est une expression musicale, désignant initialement les morceaux de piano joués à deux.

Edité par Tristan Aase le 23/09/09 à 21:42

Althâr Anthâar | 24/09/09 22:35

Euh ouais, merci, je sais. Y a des nains, aussi, qu'ont fait le conservatoire. Pas pour rien que je suis un dieu du beuglophone... En l'occurence, on parle d'un texte écrit à deux mains... Le mariage de Dixi de Tormen et Dame Charlie n'a pas été écrit à 34 mains, mais à 17. C'est bien connu