Forum - [L'épopée du Loup] Génèse.

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Lunaire Pourprerage | 21/11/09 05:38

Quand sur la Terre, la lune étend son manteau de perles, alors surgissent des ténèbres les effroyables créatures qui peuplent vos cauchemars d'enfant. Un souffle, une bise, un alizée, glacial et cruel, parcourt alors la surface de ce monde, a la recherche d'une âme a terroriser. C'est par une telle nuit qu'il naquit, arrachant a sa mere, au plus profond de l'obscurité, une vie pitoyable vidée de tout espoir de rédemption. Un ultime soupir, et la pauvresse rendit a Dieu ce qu'elle possédait de plus cher, ce qui ne valait rien, légant au monde une destinée de plus, y perdant la sienne.

Lune pleine attire le malheur sur celui qui la contemple. Quand a celui qui s'en remet a elle, il est perdu a tout jamais. Comme en réponse aux gémissements de la génitrice, une meute de loups célébra dans le lointain l'astre profane; et, ici, au sein même de la ferme famillale, un nouveau père élevait son fils a bout de bras; et, là, des larmes perlaient sur son visage buriné, offrandes mortuaires a une épouse sacrifiée. A la lumière d'un brasier a demi-consumé, le nouveau né hurla, enfin, aux prières de son paternel. Lunaire vivrait; peut être aurait il du mourir.

Quinze ans plus tard...

Il courait a travers champs, riant et suffocant a la fois, sur les terres valonnées du clan MacFardon, pourchassant l'un ou l'autre de ses cousins et cousines, dans un jeu de poursuite dément et enivrant. Il ne courrait pas pour se battre, gagner ou changer de role, il courrait pour lui, pour sentir ses poumons s'emplir de cet air pur et frais, pour subir le fouet des hautes herbes et des ronces sur ses jambes. Sa chevelure rousse volait au vent, mélant tresses et noeuds de méches pèle méle, agrippant dans ces mailles capilaires les pollens odorants du comté et, parfois, lorsque le vent était clément, s'étoffant d'un bourgeon ou deux. Elle lui avait valu de nombreuses moqueries et quolibets insultants, qui sans la bienveillance de son frère, il n'aurait sans doute plus ce nez si droit qui anoblissait son visage, pour le reste banal. Mais aujourd'hui, son coeur battait a tout rompre, car il avait enfin quinze printemps, et allait pouvoir revétir le tartan* emeraude et azur de sa famille. Devant lui, Sulivan, son ainé de deux ans, le portait déja fièrement, ainsi qu'a son béret, a l'aide d'une broche d'argent, le mugwort**, emblême de leur ascendance commune. Ce soir, il serait un homme, et pourra porter les armes pour défendre les MacFardon. Ce soir, il prouverait qu'il était a sa place, et que sa valeur n'avait d'égal que son amour pour sa famille.

Le village s'était réuni pour célébrer le grand saut dans le monde des vivants des quelques jeunes nés le même jour que Lunaire; car, pour le clan MacFardon, celui qui ne porte pas les armes ne vit pas; et ici, même les femmes savent manier la dague redoutablement. Une grande veillée fut organisée a proximité des dolmens, qui, raconte-t-on tout bas, sont des prisons immortelles pour les ames maléfiques du passé. L'atre du brasier mesurait plusieurs brasses de circonférence, et était alimenté en permanance par six robustes forestiers aux mains si calleuses qu'elles paraissaient faites de pierre. Un grand banquet se préparait, et les plus affamés salivaient déja devant le gibier étalé tout le long de la tablée, faisaient les yeux doux aux quelques sangliers embrochés, la peau crépitant sous les assauts langoureux des flammeches, et s'impatientaient face a ces futs point encore mis en perce. Les plus belles filles du clan dansaient déja entre elles au rythme d'un assortiment hétéroclite de musiciennes armées de flutes,clarsach***, cors, fiddle°, Bodhar°°, cornemuses et autres pipeaux ; point d'hommes parmis elles, leur honneur leurs interdisant de pervertir la vertu de ces jeunes femmes par leurs simples présences. De fait, les deux sexes seraient séparés une grande partie de la nuit jusqu'a ce que les plus fringuants jeunes hommes, quelque peu avinés et le coeur joyeux, transgressent une fois de plus la coutume, et invitent l'une de ces bourdonnantes libellules a un ballet plus frivole. Ainsi en avait-ils été du temps de leurs pères, et ainsi en serait-il au temps de leurs fils.

Le silence se fit. La lune était haute et pleine, surplombant l'assemblée et éclipsant la lumière des torches plantées ici et la par son halo lègerement bleuté et glacial. Seule la fournaise centrale ravivait les couleurs des visages bien pales. Cinq adolescents se tenaient si proche des braises que leur peau rougissait a vue d'oeil, a la merci des étincelles. MacFardon, ainsi était appelé le patriarche du clan éponyme, bien que le MacFardon initial soit mort depuis de très longues générations, se rapprocha d'eux. Dans ses mains cinq tartans, et cinq bérets. Deux "laveuses" entourèrent alors les jeunes gens, les dévetant avec dextérité; une fois nus devant l'assemblée, ils furent oins d'huile rutilante par les mêmes femmes. Le cri plaintif d'un violon s'éleva dans une mélopée tragique, avant de cesser lorsque le doyen jeta a terre, au pied de chacun, les vêtements qui leurs étaient destinés. Tous savaient qu'il ne pourrait s'en saisir sans les tacher, et qui leurs faudrait trouver le moyen de sécher cette huile suintante. Le premier de la petite ligne de jeunes initiés n'hésita que le quart d'une seconde; il avait attendu toute son enfance ce moment. Il recula vers la petite foule, jugea d'un oeil expert la distance qui le séparait du brulant foyer, et s'élança, a la vitesse d'un cheval, pour bondir a travers les flammes et en ressortir, quelques peu brulé, mais sec, l'huile ayant formé une fine pellicule qui se craquelait sous la chaleur. Il fut ensuite frotter trés figoureusement lar les laveuses, et put ensuite revetir les parures traditionnelles du clan. Tous passèrent a sa suite, sous les acclamations parfois angoissées, du public. Tous réussirent avec brio l'examen vital, Lunaire fermait la marche. Il s'élança, comme les autres. Bondit, comme les autres. Alors qu'il s'élevait dans les airs, une meute voisine de loups hurla. Comme une oraison funebre, tragique et déchirante, les lamentations des canidés le mirent au supplice. Une étrange sensation s'empara de son coeur. Un déchirement. Un appel. Omnibulé par cette souffrance intempestive, il s'égara mentalement.

Pas une personne n'aurait songé a profiter du banquet. Le jeune Lunaire s'était effondré au centre du brasier. Parmis la foule, on murmurait. Il était si bien parti pour traverser ce mur de feu, comment avait il pu ? Avait il pris son appui trop tot ? S'en sortirait il ? Certains espéraient que non; son père n'avait jamais été bien vu ici, et, ce n'est que parce qu'ils appartenaient au clan que les Pourprerage étaient toléré dans la vallée. De nombreux cas de folies avaient tourmenté les fils du premier du nom. Eventuellement, l'adolescent en avait hérité. Et ces cheveux roux, qu'il tenait de sa mère, une étrangère... Les comérages allaient bon train, et n'en finirait plus.

Les bucherons avaient pourtant réagi vite; de grands chaudrons d'eau avaient été déversés brutalement, et une chaine de seaux s'était promptement organisée. Lorsque l'on pu maitriser les flammes, l'un des courageux sauveteurs plongea au milieu pour en retirer le corps de Lunaire. Ce dernier, bien qu'atrocement brulé et plongé dans un coma sans reve, respirait encore.

Une semaine plus tard.

Vision d'un bleu parfait. Une unique teinte, comme si Dieu avait peint a la perfection le plafond d'un vaste monde. Une sensation de chaleur, tout d'abord, seulement dans le torse. Puis, la propagation. Une explosion fugurante de douleur. Une brulure, interieure, comme si son sang était devenu lave. Il hurla.

Et hurla encore.
Puis, de nouveau, le néant.

Deux semaines plus tard.

Il hurlait sans discontinuer. Le prêtre du village avait beau réciter toutes les prières qu'il pouvait imaginer pour l'exorciser, rien n'y faisait. Les infusions, les cataplasmes, les coups et les injures n'avait pas plus grande efficacité. Et, en un instant, après une semaine interminable de beuglements a retourner l'estomac des plus téméraire guerriers du clan, il se tut. On crut tout d'abord qu'il avait rendu son âme a son créateur. Néanmoins, il respirait encore. Pire, il guérissait visiblement : les abominables brulures que l'on imaginait éternelles se rétractaient; sa peau cicatrisait a une incroyable vitesse. Ses poils, sa chevelure, avaient déjà repris leurs droits. Bientot, nul ne pourrait jurer l'avoir vu sombrer au milieu d'un bucher improvisé.

Deux jours plus tard.

Il avait entierement cicatrisé. Plus la moindre trace de son séjour en enfer. Il était de marbre, légerement pale, dormant d'un sommeil apparement paisible. Et, ca prévenir, sans soubresaut, il se redressa sur son séant, et ouvrit les yeux.

Le monde lui semblait bien pale. Et flou. Et pourtant, il percevait précisément le moindre des mouvements des veilleurs. Il ne pouvait les reconnaitre, bien qu'il lui semblait proche, mais chaque déplacements, changement de position, lui sauter au visage comme une évidence si claire qu'il était étonné de ne pas l'avoir remarqué avant. Il tourna brutalement la tête. Une mouche était rentrée dans son champs périphérique. S'il lui paraissait qu'il évoluait dans une nébuleuse de coton brumeuse, sa vision périphérique était bien meilleure qu'auparavant, et il aurait été capable de percevoir le battement d'aile d'un moustique a 3 metres. D'ailleurs, le brouhaha ambiant produit par les chuchottements des veilleurs lui amplissait le crane.

"ASSEZ !" Hurla-t-il.

De stupeur, les hommes se retournèrent, et, béas, plongèrent leurs regards dans celui de leur patient. Ses pupilles avaient légerement blanchies, et refractaient la moindre lumiere.

"Lunaire ! Comment te sens tu ?
-Je vous en prie, arrêtez ! N'hurlez plus, n'hurlez plus...
-Mais...
-ASSEZ ! "

Médusés, les hommes du clan se turent. Une larme perlait sur la joue saillante de l'adolescent. A l'évidence, il souffrait réellement. L'un d'eux s'approcha de leur cadet, évitant le plus possible de faire du bruit.

"Je...
-Ne dis rien Lunaire, laisse moi voir."

De grosses perles roulaient sur son visage crispé. Il était effrayé. Terrorisé. Avec précaution, le soignant commença a l'osculter.

Une semaine passa.

"Vous m'avez demandé, MacFardon ? "
Le vieillard aquieça du chef.
"Tu es celui qui s'occupe du jeune Pourprerage ?
-Exact. Mais plus pour longtemps.
-Est il mourant ?
-Que non ! Au contraire, il a si bien récupéré, que l'on pourrait parler de miracle.
-Mais nous savons tous deux que Dieu ne fait pas les miracles au sein des incendies et des buchers..."
La contrariété se peignit sur son visage.
"A-t-il... A-t-il complètement récupéré ? Totalement ?
-A vrai dire, physiquement, il parait parfaitement sain. Si ce n'est sa vue qui a considérablement baissée, quoi que je n'en suis pas certain, et que son ouie parait amplifiée. Peut être que la forte chaleur a pu irriter, voir abimer ses...
-Il sort indemne d'une immolation, et tu penses a une irritation ?
-Je m'en excuse. Je n'ai pas d'explication probable, a dire vrai.
-Je m'en doutais... Vois tu... Connais tu le sept°°° des Pourprerage ?
-De nom seulement, et des rumeurs que le vent colporte.
-Des sornettes, a vrai dire. C'est un ancien clan, peut etre plus vieux que le notre encore, mais qui, réduit a la misère, et essoufflé par les guerres incessantes qui lui volaient plus de membres que les femmes n'étaient capables d'enfanter, a été contraint de se faire absorber par nos ailleuls. Ils ont toujours été loyaux et braves, mais des légendes racontent qu'ils ne sont pas totalement sensés...
-J'ai entendu dire qu'ils étaient sujets a l'épilepsie et la folie.
-Certes, il y a eu des cas. Les Pourprerage sont des guerriers de nature; hardis, féroces, sans pitié. Mais ils sont loyaux a leur patriarche, tant que ce dernier est fort et puissant.
-Nous sommes en paix, et vous êtes possiblément le plus grand bretteur du Clan... Pourquoi s'inquiéter ainsi ?
-Il y a... Il y a un vieux conte, qui racontait la naissance de ce clan. Une histoire terrible en vérité, mais elle remplissait de fierté les membres des Pourprerage.
-Je n'ai jamais été au courant d'une telle fable...
-Pour sur, les derniers qui la connaissent, ormis moi, ce compte sur les doigts d'une main. Et je ne suis pas meme sur que Lunaire la connaisse aussi.
-Et comme se fait-ce ?
-A vrai dire, les aléas du destin ne sont pas tendres avec cette lignée. Elle a perdue beaucoup, et menaçait de s'éteindre avant de nous rejoindre. Et encore maintenant, elle survit que par quelques membres, et elle me parait bien compromise, quand on voit que l'un de ses héritiers auraient pu... disparaitre...
-Mais qu'a t elle donc de si spéciale ?
-Autrefois, au temps ou les pères des pères de mes pères parcouraient les champs de batailles, seuls les Pourprerage étaient plus redoutés, plus vindicatifs, plus rancuniers, et bagarreurs qu'eux. A cela, ils étaient sans doute les meilleurs porteurs de claymores¤ qui ait existé. Mais ils se comportaient en chiens arrogants, a demi-sauvages, le moindre affront tournait a la guerilla. Ils ne comptaient plus leurs ennemis, car tous l'étaient, a quelques exception prés.
-Dont nous faisions parti ?
-Et bien, nous avions eu des démélés avec eux, beaucoup s'étant réglés dans le sang. Mais nous arrivions a nous entendre... Parfois...
-Et donc, l'origine de ce clan barbare ?
-J'y viens... On racontait qu'ils étaient nés avec le gout du sang, car ils n'avaient pas la même "sensibilité" que nous autres. Leurs regards étaient plus pales, et leur perception du monde bien différente, plus animale, plus instinctive...
-Lunaire a perdu l'éclat de son regard... Et il a des troubles, justement, de la perception !
-Exactement. La lignée de son père a était fortement diluée au gré des mariages, et des pertes des traditions. On pensait ce mauvais sang tarie, mais le voila qui ressurgit du passé !
-Mais la seule possibilité pour que Lunaire est un sang plus pur que celui de son père, serait que sa mère fusse elle même une Pourprerage ! C'est insensé !
-Et pourtant ! Rappelles toi, une inconnue, nul ne savait qui elle était. Et visiblement, son fils... Bref, le mal est fait.
-Il ne présentait pas ces symptomes avant l'épreuve, comment pourrait il y avoir un évenement déclencheur ?
-Je ne sais pas ! Je ne sais pas ! Sans doute la chaleur, l'excitation, je n'en sais rien ! Je ne suis pas devin après tout !
-Et la légende ? Que dit-elle ?
-Elle racontait qu'une nuit de pleine lune, un homme et une femme de deux clans ennemis s'aimèrent. Amour interdit, qui, s'il venait a se faire connaitre, serait puni par la mort des deux amants. Ils se rendirent alors au milieu des bois sauvages, la ou nul ne s'aventurait. Et s'étreignirent, tant et si bien, que la femme fut engrossée. Elle ne pouvait cacher longtemps cet embonpoint; et ne voulant ni perdre le futur enfant ni son aimé, ils fuyèrent un mois plus tard, a la faveur de la lune...
-Beau conte en vérité, et placé sous l'ascendance de la reine de la nuit.
-Triste apparence, et mensonge. Car les deux amants s'enfoncèrent dans les pronfondeurs de la foret, et élevèrent leurs enfants en ermite, loin de tous les conflits des clans. Ils eurent d'autres enfants, et tous grandirent dans les bois, devenant des demi-hommes, sauvages, se comportant comme une meute, courant parfois a quatre pattes, dévorant leurs proies encore chaudes, et jouant avec les organes de leurs dernieres victimes dépecées.
-Ils sont redevenus des animaux ?
-C'est ce que la légende raconte. Ils auraient tant regressé, qu'ils auraient perdu le sens des réalités. Et l'un d'entre eux, si animal, si proche de la nature, aurait voulu aimer une louve en chaleur.
-Une louve ?!! Mais... mais...
-Il disait s'appeler Ragir. C'est lui qui donna son nom a la lignée.
-Et son père ? Comment s'appelait il ? Et pourquoi n'a t il pas pu...
-Oh, son père, Ragir l'a méthodiquement massacré, après avoir entendu dire que c'était folie de vouloir copuler avec une louve. Ainsi que toute sa famille. Pas un survivant pour attester d'une telle histoire, en tout cas. Mais des décénnies plus tard, peut etre quatre ou cinq générations, un petit clan sortit de la foret. Ils s'aventuraient en terre inconnue, découvrant la civilisation pour la premiere fois... Et leur premier réflexe fut de massacrer, violer, et piller le premier village rencontré.
-Mais pourquoi ?
-Simplement car ils étaient effrayants, velus, sales, ils ne communiquaient que par grognements et hurlements, et se comportaient, a vrai dire, comme des loups errants, volant des poules, tuant les moutons égarés... Ils ne rencontrèrent que la peur des villageois, la haine de l'inconnu et le rejet. Ils furent une premiere fois chassés a coups de fourches; la nuit suivante, ils goutaient aux plaisir de la chair humaine.
-...
-Ils s'installèrent par la suite dans le village ravagé. Il fallut deux générations suivantes pour qu'ils apprennent a parler de nouveaux, et alors, trés rudimentairement. Puisqu'ils pouvaient communiquer, les clans voisins commencèrent a envoyer des diplomates, afin de jauger cette bande de tueurs sanginolents, et, évidemment, voir s'il était possible de les utiliser contre leurs ennemis voisins. Ils disaient s'appeler Ragir. Très vite ce nom fut interprété par les clans proches comme "Rage". On leur rajouta Pourpre, trois générations ensuite, lorsqu'ils furent devenus l'un des clans les plus crains; leur tartan était si souvent maculé de sang que l'on ne pouvait distinguer leurs couleurs. Seul la pourpre de leurs ennemis permettaient de les identifier.
-C'est édifiant. J'en suis...
-Ce n'est qu'une légende, qui se transmet de père en fils. Quoi qu'ils aient été, ils furent les plus audacieux mais aussi les plus cruels guerriers de la région. Si nous voyons renaitre ce clan honni comme a son origine...
-Nous courons a la guerre ?
-Exactement. Et pire.
-Comment cela ?
-Si la mère de Lunaire était effectivement une véritable Pourprerage... Alors, il y a sans doute, ailleurs, d'autres rejetons de ce diable humain."

*etoffe de laine a carreaux de couleurs. Symbolise trés souvent un clan ou un sept particulier.
** plante écossaise
*** sorte de harpe celtique/picte
°violon
°°tambour celtique
°°°sept : l'une des branches principales d'un clan.
¤ épée a deux mains trés grande, mais alors, trés grande.

Edité par Lunaire Pourprerage le 21/11/09 à 05:44

Rat De Labo | 21/11/09 10:24

Superbe!:)

Le Rat, démon clanique et seigneur du cauchemar.
"La récompense des grands hommes, c'est que, longtemps après leur mort, on n'est pas bien sûr qu'ils soient morts."

Celimbrimbor | 22/11/09 16:37

En effet. Une prose toujours intéressante.

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