Forum - Chronique d'un Homme qui se Voulait Dieu
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Mordreth D'azgarel | 20/12/09 18:37
Chronique de l'Homme qui se Voulait Dieu
Le Roi est Mort, Vive le Roi !
Partie 1
La grande pièce de l'antichambre menant aux appartements royaux était sous siège. Tel une armée paysanne, la foule de courtiers, de nobles, des prêtes et tout le gratin habituel des cours tenait fortement la sortie de la chambre du seigneur si bien qu'il n'aurait été impossible pour quiconque rentrait ou sortait d'éviter l'assaut de leurs questions. Néanmoins comme une armée de paysans ils n'osaient briser le siège et donner la charge puisqu'ils ne trouveraient que mort et désolation de l'autre côté de la massive porte dorée devant laquelle ils attendaient tous. Ils attendaient que le physicien royal sorte enfin de cette salle, maintenant devenue centre de l'univers, pour enfin les libérer de l'attente de l'annonce du trépas de l'homme semi-cadavérique qui était encore il y a quelques semaines leur puissant monarque. Tout dans l'antichambre pointait vers la puissance et la gloire anciennes de l'être qui était maintenant mourant. Les murs étaient ornés de tapisserie pourpre et dorée sur lequel on voyait d'anciens exploits, de grandes victoires tous appartenant à un ère qui maintenant prenait fin. Même les vêtements de deuil que portaient ce jours-la les membres de la cours trahissaient une richesse à peine masquer par la teinture noire des riches soies qui les habillaient tous. Tout les gens présents n'attendaient plus qu'on leur dise que le roi était mort pour qu'il puisse ensuite répondre tous en coeur: "vive le roi!"
La reine qui était elle aussi présente savait bien que tout les gens ici n'attendait que le mort de son illustre mari et il lui était très difficile de garder sa contenance car ce n'était pas qu'un vaillant guerrier et un sage meneur d'hommes qui la quittait mais aussi tout son monde qui s'écroulait. Elle resserra alors l'étreinte de ses bras autour de son fils âgé de seulement huit ans. Ce fils trop jeune, selon certains, pour qu'on lui confie une couronne, et pour tous, la gestion du royaume. Elle avait lu les pamphlets qui circulait dans la capitale, depuis le confinement de son mari à sa chambre, dans lesquels son fils étaient décrie comme un être dégénéré et du plus est un... bâtard. Elle envoya alors ses yeux regarder de l'autre côté des vitraux de la fenêtre. Elle constata que dehors la journée était resplendissante, le soleil battait à son plein et les arbres commençait à bourgeonner.
"Comment la vue peut-elle être aussi belle... aussi calme alors que le monde est en train de s'écrouler?" pensa la reine en regardant se frustrant paysage de sérénité alors qu'ici au mieux sa régence allait être contesté et au pire son fils allait être dépouillé de son droit de naissance... Elle regarda la foule autour d'elle ne comprennant pas comment ces petits gens pourraient survivre au dernier souffle de leur puissant suzerain. Comment les dieux ainsi que leur justice pouvaient-ils laisser le monde autant changé et à la fois inchangé. Ils laissaient à l'univers l'apparence d'être encore en un seul morceau alors quand fait il volait en éclat de plus en plus après chaque minute d'attente. Elle chercha des yeux l'homme que tous voyait déjà comme régent du royaume et peut-être même comme celui qui siègera sur le trône de Fritzgol. Elle fit longuement le tour de la pièce visuellement et pourtant elle ne trouvait nul part le frère cadet du roi. La reine mère sut alors que c'était bel et bien la fin du monde mais seulement pour elle... ainsi que ...
Elle resserra son étreinte sur son fils.
Mordreth D'azgarel
Duc de la maison Friztgolen
Suzerain de tout les troubadours
Mécène de tout les artistes
Plus élégant de tout les seigneurs
Futur roi de Vergladhil
Mordreth D'azgarel | 20/12/09 18:39
Chronique de l'Homme qui se Voulait Dieu
Une aventure d'été en Vergladhil
Partie Un
Dans une taverne...
- VER-GLA-DHIL? Encore une invention pour augmenter ton crédit! Encore une pour nous sous-tirer de l'argent! Laisses-moi te dire que je me soucis autant du dernier de mes esclaves du fils, du neveux de qui tu es! Tu n'es qu'un..."
Daki ez Saraï aurait pu continué longtemps ses rabrouades car il prenait un malin plaisir à ce caprice du destin qui lui permettait de s'adresser de la sorte à fils et neveux de roi mais heureusement pour lui il perçut la tension qui parcourut l'homme vêtu d'habit de deuil qui accompagnait le duc de Fritzgolen. Il cessa donc de parler puis pris une mine d'homme en profonde réflexion mais comme sa décision était déjà prise il profita de cette pause pour observer la pair en face de lui que tous à HerzFrigol appellaient le "Drôle de Couple". L'homme assis en face de lui les pieds sur la tables avec une pinte de bière dans la main dont le regard émeché ne dissumulait qu'à grande peine les airs hautain n'était nul autre que Mordreth D'azgarel. Certains s'étaient battu en son nom par le passé bien qu'il n'en avait probablement plus souvenir et dans les maisons des champs, les anciennes bannières royales attendaient dans de vieux coffres pour être levées à nouveau. Daki lui lorsqu'il regardait le jeune prince blond devant lui qui était beaucoup plus jolie que beau garçon, il avait des doutes que ceux qui souhaitaient absolument le voir au pouvoir aurait été aussi ardent si il voyait eux aussi le suzerain qu'ils se choisiraient. S'ils le voyaient en ce moment dans une taverne sâle avec ses couteux habits de soies colorés agencés avec sa luth ils n'auraient tous crut n'avoir à faire qu'à un ménestrel particulièrement apprécié par son maître. Pourtant, cet être déchu qu'il avait en face de lui n'avait qu'à tapper du pied et tout les pauvres du royaume le suivront jusqu'en enfer.
« Les petites gens ont besoin de leur rêves fous... » se dit alors le criminel.Bien qu'il n'était lui-même que fils d'affranchi il avait su monter les échelons de son univers. Il n'avait pas acquis noblesse sur un champ de bataille comme une poignée hommes fait parfois au courant d'un règne particulièrement long. Non, il était un fils des rues de la capitale et il n'était pas aveuglé de rêves martiaux ou de grandes aventures comme les fils de paysans le sont au milieu de leur ennui dans les campagnes du royaume. Il avait plutôt choisit la voie des voleurs, des tueurs à gage, des proxénètes des hommes qui préfèrent un ventre plein à un épitaphe honorable. Son choix c'était avéré être le bon puisque aujourd'hui il contrôlait une vaste organisation, l'auberge où se tenait cette rencontre et il prêtait même de l'argent à l'héritier en titre du royaume. Avant que Daki ne puisse porter son attention sur l'autre membre du couple, il fut sortit de ses pensées par la voix lente et pompeuse de Mordreth.
- Je ne vois pas pourquoi nous avons encore cette conversation Daki, tu devrais te sentir honoré que je consente à t'emprunter de l'argent à toi plustôt qu'à quelqu'un d'autre ! »
- Honneur il y a Vôtre Grâce ! Vous savez que lorsque vous daignez user des services d'une de mes filles que je suis le plus honoré des hommes ... mais.. » Il ne put finir sa phrase que l'homme en habit de deuil l'avait déjà empoigné.
- Surveilles tes paroles manant et souviens toi en quelle auguste présence tu te trouves !
D'azgarel pris alors une contrarié et fit signe de la main à son compagnon de lâché le prêteur. Comme ce-dernier desserrait son étreinte de l'homme le duc lâcha comme si ce fut un fait banal : « De plus, j'ai le support de mon vénéré oncle le Roi de Fritzgolen, Père du Royaume et Grand Sauveur du Sang puisse-t-il ne jamais mourir (dit avec lenteur et ennuie)... »
Daki sentit la pression diminuer quand le colosse le lâcha. Il regarda nerveusement de tout les côtés puis comme-ci rien n'était arrivé : « Eh bien mon seigneur duc si vous avez déjà le support de votre oncle alors en plus du prêt je vous ferai faire une couronne pour Vergladhil ! »
Mordreth D'azgarel
Duc de la maison Friztgolen
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Futur roi de Vergladhil
Edité par Mordreth D'azgarel le 20/12/09 à 18:52
Mordreth D'azgarel | 20/12/09 19:50
Chronique de l'Homme qui se Voulait Dieu
Le Drôle de Couple
Partie 1
"Votre Grâce n'aurait eu qu'à révéler votre auguste identité cela aurais évité qu'il me devienne nécessaire de tuer le seigneur d'Ezine."
- Que dis-tu Neso? Crois-tu que j'allais me revéler pour un petit nobliot provinciale et nous privée de notre grande sortie, par consequent de ma prochaine chanson?"
- Certe mon duc mais maintenant nous voilà en fuite dans cette forêt de nuit et nous serons recherchés dans tout le comté par les sergent royaux. Cette triste histoire aura tôt fait d'arriver aux oreilles de votre Illustrissime Oncle."
-Ah! Pour ça il devra faire comme tout les autres et attendre que je finisse ma chanson!"
- Votre oncle appréciait le seigneur d'Ezine... ils avaient combattu ensemble durant les troubles..."
Neso ne put jamais terminer sa phrase car è ce moment Mordreth explosa.
- Et Il va fait quoi?" cria-t-il "Ni Lui! Même pas Lui! Lui moins que tout les autres hommes ne peut me tuer!" puis se calmant soudainement il s'approcha tranquillement de Neso. L'Earl de la Marche D'ascend regarda alors fixement le visage de son jeune maître déchu. Au long des dernières douze années passées avec sa charge, il avait appris à craindre les sauts d'humeur de son maître et particulièrement lorsque celui-ci passait de l'énervement au calme. La pleine lune éclairait maintenant le visage de Mordreth et toute l'attention du gardien était maintenant sur ce visage auquel toute son existence était vouée. Il cherchait les signes avant-coureurs qui précédaient toujours les nouvelles fantaisies du fils de son ancien suzerain. Il se prit alors à regarder les traits de ce visage en y cherchant des similitudes avec les visages de sont passé qui le gardaient toujours prisonnier. Il y avait beaucoup de la reine dans le facial du jeune duc. Son visage était lisse, formait des creusait ou ceux de la reine avait été. De plus il avait hérité de ses beaux cheveux dorés. Neso voyait pourquoi certains et certaines trouvaient ce visage attirant néanmois ce n'était pas de la beauté d'un homme mais de celle qu'on habituellement les femmes ou ceux qui vivent dans le vice. De l'ancien roi Mordreth n'avait que les yeux verts au plus grand dame du vieux general. Ses yeux chez son ancien maître avait toujours radié de puissance et de determination alors que ceux du jeune maître était habituellement vide et ne se remplissait que de suffisance ou de la lueur des fous. Neso Di Ascendzeld devait se rendre une fois de plus à l'évidence sa jeune charge était tout ce que l'ancien roi n'était pas et n'étais rien de ce que l'ancien roi était. "Même le nom de son père lui a été pris... tout ce qui lui reste ce sont des yeux..." pensa alors le veteran. À chaque fois, qu'il pensait à toutes ses choses, il se mettait toujours à rêver de l'homme qu'aurait pu devenir le pauvre duc si les choses avait été autrement. Dans ces moments de nostalgie et de regrets trop frequents, Neso était encore davantage enclin à pardoner tout ses travers à la farce de prince qui se tennait devant lui. Il baissa donc sa garde et ne vu pas le sourire bien entendu qu'affichait Mordreth, arrivé tout prêt de lui, lorsque ce dernier lui chuchota: - Après tout Neso nous connaissons déjà tout les deux l'identité du seul homme qui puisse me tuer n'est-ce pas?" Le duc fut alors secouer par une crise de fou rire s'apparentant à de la folie passagère. Neso resta silencieux et attendit que la crise soit passée.
"Oh oui... Vôtre Grâce nous savons..." pensa-t-il lugubrement.
Puis il vit son jeune duc reprendre la marche à travers la vegetation et lui cria:
- Oh mais où allez-vous Mon Seigneur?"
- J'ai déjà finit de composer ma chanson dès lors nous allons nous rendre au sergents royaux de sorte que mon Puissant Oncle n'aie pas trop à attendre avant de pouvoir délecter sa royale oreille... Il va de soit qu'en nous rendant nous en occieront quelques uns pour qu'on sache que le Duc de Fritzgolen par sa naissance peut agir comme bon lui semble en tout territoire répondant de Fritzgol!" Il prit une pause et s'arrêta de marcher.
"Quand je serai mort Neso porteras-tu le deuil pour moi?" il eut un léger rire "Nous savons tous deux la réponses à cela" dit-il en reprenant sa marche
Neso savait alors que la nuit serait longue mais il se mit tout de meme en marche puisque meme-ci le devoir est lourd comme une montagne, la mort est légère comme une plume...
Mordreth D'azgarel
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Futur roi de Vergladhil
Edité par Mordreth D'azgarel le 21/12/09 à 04:16
Loken Nifelheltyr | 21/12/09 10:55
'tain t'as intérêt à avoir un sacré paquet de litres d'encre dans ton stylo quand tu signes des trucs toi.
Mordreth D'azgarel | 21/12/09 16:38
Chronique...
Il fut un temps...
Le soleil se couchait sur la plaine et les paysans de la petite commune relevaient l'échine et commençaient à quitter leur petit champs. Certains plus fier que d'autres continuaient à travailler la terre malgré l'obscurité grandissante. Parmit eux se trouvait un homme que la rude vie des champs avait vieillit bien avant le temps. Son dos était courbé, ses mains usées et ses cheveux blanchis. Pourtant les rides sur son visage n'étaient pas dûes qu'au temps et encore moins au renfrognement mais plutôt au nombreux sourires qu'il avait eu et avait encore. Il était Irwin et il était le chef bourgmestre de cette petite commune d'une vingtaine d'habitants. Avec quelques hommes, qui eux aussi s'enorgueillissait de ne pas être possédé par la terre mais bien dans être les propriétaires, ils avaient pris l'habitudes de travailler une heure dans la pénombre. Ce soir-là, il ne purent qu'accomplir qu'une vingtaine de minutes qu'ils relevèrent tous la têtes en entendant le bruit d'un homme à cheval qui galopait à vive allure. Les hommes prirent alors leurs outils en guise d'armes et se mirent à avancer à la rencontre du cavalier solitaire. Ce-dernier n'avait pas ralentit l'allure et avec ses habits noirs il avait tout les airs d'un ferreteur. Les ferreteurs étaient des hommes à la solde de seigneurs renégats qui n'acceptaient toujours pas le dernier décrets de HerzFrigol qui accordait à tout les habitants de fiefs dont les seigneurs étaient morts à la guerre de pouvoir racheter leurs terres à la couronne avec leur liberté. La tâche des ferreteurs était simple, ils allaient de bourgs en bourgs et capturaient le plus d'affranchis possibles pour les forcer à travailler dans les champs de seigneurs séditieux. Le cavalier noir avançait toujours à la même allure de diable et bien que les affranchis avaient de plus en plus peur ils préféraient encore tous la mort que le retour au servrage. Irwin pris la tête du groupe fourche en main il visualisait tout les scénario possible dans sa tête. Il lui parassait improbable que lui aidé de ses compagnons puissent avoir la moindre chance contre un cavalier à la charge. Il murmura une prière. Le cavalier approchait toujours. Il ne semblait pas armé mais il pouvait dissumuler des fers. Les ferreteurs étaient pour la pluspart des vétérans désoeuvrés que la Grande Conquête du Nord puis la Fronde avaient laissé insensibles et adroits au métier des armes. Au moments ou Irwin s'était réconcilié avec l'idée de sa mort, le cavalier ralentit l'allure puis vint au trot à leur rencontre. Il ne portait pas de casque, ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules. Plus il approchait mieux Irwin pouvait distinguer les traits du cavaliers solitaires. Il était légèrement armé et ne portait qu'une armure noir cloutée agencé à un pantalon de chevauché. L'homme était jeune au début de la vingtaine, il semblait vigoureux et abordait un large sourire. Les affranchis ne diminuèrent pas pour autant leur méfiance. Ce n'était manifestement pas un ferreteur mais les brigands n'étaient pas rare et ce surtout avec l'Ost royale se trouvant à quelques dizaines de kilomètres. L'homme immobilisa son cheval.
- Ouh la ! Bien le bonjours braves gens ! Je suis un envoyé de l'Ost royale et je dois parler sur le champs à votre chef bourgmestre. »
Irwin abaissit sa fourche et tout ses compagnons firent de même puis s'approchant de l'homme avec un air plus assuré qu'il ne l'était vraiment. Il prit une pause sous l'oeil bienvaillant de l'étranger pour se racler la gorge.
- J'suis Irwin Labou'eur, 'hef bourgmest'e de s'commune. »
Si le cavalier ressentait le moindre mépris pour le manque évident d'éducation d'Irwin rien dans son regard ou dans so ton ne le laissait savoir.
- Eh bien Irwin Laboureur ! Fait moi préparer une chambre et une grande fête puisqu'aujourd'hui ton roi à gagné une grande bataille contre le félon Earl de la Marche D'ascend! »
Mordreth D'azgarel
Duc de la maison Friztgolen
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Plus élégant de tout les seigneurs
Futur roi de Vergladhil
Edité par Mordreth D'azgarel le 21/12/09 à 16:44
