Forum - Un combat, un bucher, de l'hémoglobine

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Kalguz | 01/02/13 16:10

[Chapitre 1 : Le Face à face]

Les troupes de Kalguz avaient planté leur campement sur une plaine alors que l'après midi-se terminait. Cet arrêt anticipé était justifié, le chef Orc voulait d'une part félicitait ses troupes actuelles pour leurs victoires récentes, et d'autre part leur permettre de faire connaissance avec le nouveau régiment qui les avait rejoints. Rien de telle qu'une bonne beuverie pour cela. Et l'enjeu était de taille : il y avait certes eu des Nains au sein de la Waaagh, mais toujours dans des nombres marginaux. Avec ces renégats qui les ralliaient, son armée actuelle était majoritairement composée de semi-hommes. Mais Kalguz voulait vérifier si leur férocité au combat n'était pas sortie trop grandie des légendes et autres racontars de taverne.

Une fois les tentes installées, des Nerlks partis en éclairage revinrent plus tôt que prévus et débarquèrent directement dans celle du chef : ils avaient aperçus une escouade de Nains marchant d'un pas vif dans leur direction, avec des blasons d'une armoirie bien connue. D'habitude, Kalguz prenait ce genre de nouvelles avec enthousiasme, une escouade annonçait une sympathique lutte et il était toujours bon de fracasser quelques crânes. Mais là, il savait à qui il avait à faire, et, sans même connaître la taille de l'armée annoncée par ces Nains, il pressentait ce ne serait pas un simple amusement. L'Orc était d'autant plus contrarié que cela contrecarrait ses plans festifs.

Il fit appeler son fidèle lieutenant, Kourgan, afin de lui dire de préparait les troupes au combat. Le bras droit du Big Boss n'eut pas besoin de consignes supplémentaires, il connaissait son job, et il se contenta de commenter « On verra ce que valent les barbus.» Kalguz pensa alors que la bataille allait surtout se faire à coups de haches naines, et il répondit « J'espère que les combats seront plus pileux qu'épineux, Urk Urk Urk ». L'Orc riait grassement de ce qu'il considérait comme un trait d'humour hautement intellectuel, Kourgan se força à se joindre à son rire d'une façon naturelle. Kalguz lui avait toujours été reconnaissant de cette hypocrisie parfaitement jouée. En revanche il fustigea du regard les deux autres peaux-vertes de la tente, les deux gardes avaient en effet ri en décalé et d'un air très peu convaincu.

Le ciel prenait de plus en plus une teinte rosée du au lever de soleil, et les troupes des peaux-vertes et des nains étaient prêtes au combat. Au loin on distinguait des silhouettes, et on pouvait déjà apercevoir que les soldats étaient dans des rangs clairement établis. Cela contrastait avec l'armée de Kalguz, complètement désordonnée. Les joueurs de tambours semblaient plus en vouloir à leur instrument qu'essayer de suivre un rythme. Le bruit était au rendez-vous et les soldats s'encourageaient en prédisant de mauvaises choses à leurs adversaires. Plusieurs altercations eurent lieu entre des peaux-vertes et nains suite à des blagues raciales de mauvais goûts des premiers. Nombreux étaient les Orcs qui se bousculaient pour être certains d'être devant.
L'adrénaline monta d'un cran quand l'armée adverse se rapprocha encore, alors que celle de Kalguz restait immobile. Les Orcs étaient de plus en plus hystériques quand ils virent l'étendue de l'armée adverse. Au contraire, le scepticisme des Nains quant au sort de la bataille gagnait les rangs, d'autant plus qu'on entendait ceux d'en face marcher au pas, taper leurs haches contre leurs boucliers. La cadence de ces bruits augmentait au fur et à mesure qu'ils avançaient et l'effet de ce rythme endiablé était certain : l'armée de Kalguz comprit que ses adversaires n'avaient pas peur d'en découdre, au contraire : ils n'attendaient que ça.
Kalguz n'avait pas grande envie de participer dès le début au combat, il s'était ramené deux bouteilles d'eau de feu qu'il comptait siroter tranquillement. Il fit signe à Kourgan de mener la charge. L'armée d'en face était maintenant clairement distincte, ils combattaient bien sous la bannière du chef Nain, mais comme les armées de ce dernier étaient nombreuses, Kalguz doutait fortement qu'il mène en personne ces troupes à la bataille.

Kourgan poussa un cri puissant qui résonna dans toute la plaine. En soi, ce hurlement ne voulait rien dire, mais tout le monde comprit le message, les peaux-vertes et leurs nouveaux frères d'armes nains se mirent à courir, les premières prenant le pas sur les seconds. Leur taille plus imposante et, pour la plupart, l'absence de bouclier à porter, leur permettait d'avoir un rythme de course bien plus élevé.
Le choc entre les deux masses grouillantes était désormais proche. Quand les premières peaux vertes arrivèrent à une vingtaine de pas de leurs adversaires, ces derniers s'arrêtèrent nets.
Les premiers Orcs ne voyaient désormais que des grands boucliers surplombés de casque, et quelques haches tenues par des bras armés, prêts à s'écraser et à faire gicler le sang.

Edité par Kalguz le 01/02/13 à 16:11

Icarus | 01/02/13 16:20

[Beau récit. ;)]

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Icarus Le Sine Luce

~~~ Songes & Ténèbres ~~~

Miltiade | 02/02/13 02:23

Attendons la suite !

L'union fait la force

Badliberty | 02/02/13 09:55

Vivement la suite! :b

"Badliberty, membre de Chanteflamme"

Kalguz | 02/02/13 11:06

[Merci pour ces encouragements, je l'écris très prochainement.]

Kalguz.

Kalguz | 02/02/13 12:11

[Chapitre 2 : Le Combat]

Kalguz observait son armée foncer à toute allure. « Ils vont leur rentrée dans le lard » se dit-il. Ses peaux-vertes étaient désormais toutes proches de l'impact. Nombreuses d'entre elles bondirent comme des furies vers leurs ennemis. Les haches s'abattirent. Le sang gicla. De nombreux Orcs s'affaissèrent.
Dans un vacarme assourdissant les premières lignes se percutèrent et les deux masses ne firent plus qu'une. La charge des peaux-vertes n'eut pas eu l'effet escomptée, au lieu de briser les rangs Nains, elle les avait seulement déstabilisés un simple instant, le temps qu'ils reprennent leur formation de départ. Une formation au combien efficace, d'habitude une telle charge perforait littéralement un régiment et venait installer le climat dans lequel les peaux-vertes étaient les meilleures : dans la zizanie. La capacité des adversaires à encaisser ce choc changeait le cours normal des choses, la bataille était rangée, au sens premier du terme. A nouveau les peaux-vertes qui arrivaient au contact de leurs ennemis voyaient une rangée de boucliers presque parfaitement alignés devant elles, qui ne s'ouvrait que pour laisser tomber des coups. Quand un Nain tombait, il était remplacé et aucune intrusion dans cette formidable organisation ne semblait réussir. Les peaux vertes qui parvenaient à s'enfoncer un peu plus dans les rangs ennemis se retrouvaient isolées et massacrées par des haches aiguisées.

Kalguz regardait le spectacle avec désolation, ça commençait mal. Heureusement le reste de son armée parvint enfin au niveau des adversaires. Ce manque de cohésion avait coutait très cher aux premières lignes, mais les assaillants pouvaient espérer par là un second souffle. Second souffle incarné par Kourgan et son escouade d'Orcs, qui avaient réussi à se frayer un chemin parmi leurs congénères. Autour de Kourgan couraient des Orcs plus costauds que les autres, le lieutenant aimait s'entourer d'un gros tas de muscle dans lequel il se sentait dans son élément. Ce groupe lançait l'espoir d'une deuxième vague plus réussie, bien que beaucoup plus restreinte.


Les premiers éléments de ce groupe arrivèrent enfin au niveau de leurs premières lignes, qui bataillaient fermes pour empêcher les Nains de continuer ce qu'ils avaient entamé depuis quelques instants : une progression lente mais sûre dans l'armée ennemie. Les Orcs de Kourgan s'élancèrent dans les airs, avec toute la puissance dont ils savaient faire preuve. Le grand élan qu'ils avaient pris et la haine revancharde qui les animaient leur permis de sauter d'une façon défiant la nature. Les premiers retombèrent directement sur, voir derrière, la première ligne de Nains. Ces Orcs là étaient uniquement armés de lames, la marque de fabrique du clan Kourgan. Au cours de leurs fantastiques bonds certains enfoncèrent leurs épées sous les casques Nains, en leur transperçant leur gorge et en laissant s'échapper des jets de sang. Cette charge n'avait rien à voir avec la première et l'impact provoqué le montrait bien. Ils n'avaient pas réussi une simple intrusion, ils avaient complètement enfoncées les rangées Naines et combattaient désormais dans leurs lignes du milieu. Kourgan était maintenant à la tête de son groupe qui continuait de progresser parmi les adversaires.

Le gigantesque Orc [Cf [Lien HTTP] ] imposait la cadence dans ce qui pouvait être appelé un fauchage d'ennemis. Armés de deux longues épées, le lieutenant frappait sans cesse, ses armes fendaient l'air et les corps sans différenciation. Chacune de ses deux épées était semblable à leur propriétaire, surdimensionnée, aussi bien en largeur qu'en longueur. Il les maniait avec facilité, mais pas avec précision. Il se contentait de couper tout ce qui était à travers de son chemin. Des boucliers furent brisés en deux sous ses coups, et quand les guerriers n'en avaient plus, c'était leurs crânes qui subissaient le même sort. Les autres Orcs n'abattaient pas autant de Nains que leur supérieur, mais la frénésie qui s'était emparée d'eux les faisaient continuer de progresser. Les lames du clan Kourgan étaient réputées et elles ne démentaient pas les dires, ne laissant pas place au repos pour leurs ennemis directs. Toutefois les Nains autour d'eux étaient de plus en plus nombreux et plus le temps avançait, plus la percée ralentissait. Si Kourgan avait eu un tant soit peu d'esprit, il aurait pensé qu'il ne devait pas non plus trop s'enfoncer parmi les adversaires. Car la situation pour sa troupe les berçait d'illusions, dans leur élan ces Orcs pensaient venir à bout seuls de cette armée. Il n'en était rien.

Au loin Kalguz commençait à s'exaspérer de voir son lieutenant combattre sans se soucier de ce qui se tramait. « Mais quel gros balourd celui-là » pensa t'il. Si son escouade commettait un véritable carnage, elle ne s'était pas aperçue d'une chose. Leur charge n'avait pas été suivie par toute l'armée, et assez rapidement les rangs Nains s'étaient refermés derrière eux. L'armée de Kalguz luttait comme précédemment contre une armée qui semblait bien rangée. Seulement au milieu de cette dernière une escouade de moins en moins nombreuse avait réussi à semer un brin de zizanie, mais pour combien de temps ?

Edité par Kalguz le 02/02/13 à 12:12

Miltiade | 02/02/13 13:16

Super et la suite de ce mémorable combat ?

L'union fait la force

Neige II | 05/02/13 20:25

Belle bataille ;)

Neige II ,Prince De La Couronne Des Spliffs Sacrés De Gitanie

Cazaril | 05/02/13 20:31

Toujours impressionnants ces récits de bataille :)

«Quand je dis que ma richesse est intérieure je veux dire que mon argent est dans un coffre.» Le Chat

Cazaril

Kalguz | 11/07/18 10:18

[ et cinq ans après…Chapitre 3 : le Combat dans le combat]

Résumé des deux épisodes précédents : autour de la lune 1 000 l’armée de Kalguz s’attend à installer tranquillement son campement. Une armée de Nains à l’armoirie bien connue n’est pas de cet avis: Kalguz, resté à boire un coup à l’arrière, envoie son fidèle lieutenant Kourgan mener une bonne partie de l’armée au combat. Celui-ci a l’habitude de représenter le Big Boss, il l’a notamment fait sur les terres d’Ordradhil VI remportées par la Waaagh.

Toutefois le schéma habituel auquel est habitué Kalguz ne se reproduit pas : la première charge n’a pas desserré les rangs ennemis. Ces derniers prennent même l’avantage grâce à leur organisation et leur maîtrise plus orthodoxe du combat rapproché.

Kourgan et sa garde rapprochée mènent alors une charge qui perfore les rangs ennemis. Toutefois, aussi meurtrière qu’elle s’avère, elle ne change pas le cours de la bataille. Pire, le commando se retrouve encerclé dans les rangs ennemis qui se sont refermés après la charge*

Dans un élan de lucidité, Kourgan jette un oeil en arrière. Le gros de la troupe n’a pas pu s'immiscer. Alors qu’il sort une de ses deux longues lames d’un corps inanimé, il comprend qu’il ne pourra pas rebrousser chemin.

Une brillante idée lui parcourt alors ce qui se trouve entre ses deux oreilles et ne mérite pas d’être nommé. Il va faire ce qu’il sait faire: foncer. Sa meilleure chance de sortir vivant, à défaut de gagnant, de cette incursion dans les rangs ennemis, c’est de traverser la totalité de ces derniers.

Il siffle ses quelques acolytes, pourtant bien occupés à défendre leur pré-carré, et en tendant ses ses deux lames vers les lignes du fonds du camp adverse, indique la démarche à suivre. Ils s’élancent à nouveau, péniblement car le vide qu’ils avaient créé autour d’eux s’est peu à peu comblé. Certaines peaux-vertes trépassent mais ils aperçoivent alors ce qui semble être le bataillon le plus en retrait de l’armée adverse, et dont la destruction signifierait également une porte de sortie inespérée.

Les larges boucliers des Nains ne leur font pas peur, cette nouvelle et ligne pourra être passée comme ils ont passés les premières. Après tout, cette troupe d’élite est ce qui se fait de mieux en termes de puissance brute, une fois lancée, presque rien ne peut les arrêter. Les yeux de Kourgan, déjà écarquillés par l’adrénaline, deviennent tout à coup exorbités: les boucliers s’écartent et laissent place à des arbalètes. Tchac.
Une volée de carreaux vient se planter dans les gros corps verts. Certains sont touchés mais cela les ralentit seulement. Les premiers Nains ayant tiré s’accroupissent. Une autre rangée apparaît. Tchac. La deuxième volée de carreaux est plus efficace.
La charge se poursuit tout de même mais un deuxième bataillon d’arbalétriers est apparu.
Tchac. Tchac. Tchac. Les projectiles pleuvent de partout et la troupe, cernée, est réduite à une portion congrue.

Jusque là, être ensanglanté ne dérangeait pas Kourgan. Car il s’agissait principalement du sang des autres. Mais là, pendant sa course, il s’aperçut que le sang qui lui obscurcissait la vision était bien le sien. Tchac. Un troisième carreau vint se planter en lui, dans le thorax. Tchac, son compère de droite s’écroule. Tchac, celui de gauche. Tchac. Encore un. Si près du but. Tchac.
Un instant passe. Plus de tchac. Elancé, Kourgan utilise son biceps pour écarter le sang qui gène sa vue pour comprendre. Pas de tchac? Le silence s’est installé dans ce coin de la bataille où les peaux-vertes ne sont plus que des cadavres. Mais Kourgan touche au but. Il a perdu toute lucidité et se dit que dans sa folie destructrice, il pourra réchapper de tout ça. Seuls ses pas lourds vers les Nains résonnent;
Des barbus s’écartent.

Un autre apparaît, à la barbe grise, plus fournie que ses semblables. Il se distingue par son armure reluisante mais surtout par la détermination et la confiance qui émanent de son visage.

Les carreaux ont arrêté de pleuvoir. Pour Kourgan, les Nains lui font un cadeau, ils ne laissent face à lui qu’un des plus âgés d’entre eux. Certes il est bien bâti, mais l’Orc n’a rien a envié à personne côté muscle ou taille, si ce n’est à son Big Boss, et encore.

Les carreaux d’arbalètes l’ont affaibli mais pas ralenti. Le contact approche. Il va asséner un coup sur ce vieux barbu et d’un geste entrer dans la légende. Car ça y est, il l’a reconnu. Son biceps droit se contracte, il arme sa frappe et un coup violent part. Tchink. Le coup est repoussé. Le Nain n’a pas bronché. Sa hache a contré la grande lame de l’Orc. Mais celui ci en a une autre, main gauche, qu’il veut opposer pour parer la riposte qu’il imagine. Mais, serait-ce la surprise de voir son premier coup de la bataille parée, les carreaux d’arbalète parsemant son corps, la puissance de son adversaire ou bien les trois à la fois, sa lame gauche ne rencontrera jamais la hache naine. Cette dernière venait de traverser la gorge de Kourgan, d’un coup très rapide et net. Le corps s’affaissa, mais sans la tête. Celle-ci fut projeté par puissance du coup à un mètre de là. Du sang giclait de chaque côté des deux parties du corps: là où reposait la tête et en bas de cette dernière.

De là haut Kalguz n’avait rien manqué de la scène. Il laissa tomber béatement sa bouteille d’alcool fort. Ses troupes avaient déjà compris l’issue de la bataille avant ce funeste duel dont, Kalguz le jure, elle n’aurait pas vent avant que les rumeurs se propagent. La bataille était perdue les troupes de divers races rebroussaient chemin. les Nains d’en face en abattirent quelques guerriers mais ne les poursuivirent pas pendant leur retraite.

Kalguz, lui, était resté fixé les yeux sur ce Nain. A chaque fois que Kalguz ne participait pas au combat, c’était par oisiveté, pour profiter de femelles ou d’alcool qu’il affectionnait plus que le combat à certaines périodes de sa vie.

Mais ce combat, Kalguz préféra faire mine de ne pas comprendre pourquoi il avait envoyé son fidèle lieutenant le mener à sa place.
Et la suite avait justifier son sentiment premier qu’il n’avait pas connu jusqu’alors. Kourgan Sans-Tête, comme on l’appela désormais, était tombé sous le coup d’un grand Nain: Phil du Lac. Et Kalguz s’estima heureux en passant machinalement sa main protubérante sur son cou réduit.

Il sortit de son effroi et hurla à ses troupes “ Alors bande de lopettes, quand le Boss n’est pas là on se fait dessus? La prochaine fois on ira tondre ces barbus ensemble, et croyez moi, ça sera une autre histoire”.

Il reprit la tête de ses troupes pour aller retrouver d’autres seigneurs de la Waaagh afin de recréer une armée digne de ce nom aussi peu convaincu de ses dernière paroles que de sa capacité à se montrer plus féroce au combat que Kourgan Sans-Tête. Mais lui, il lui en restait une, de tête, et si bras ne pouvaient pour une fois pas faire toute le travail, il allait devoir apprendre à s'en servir.

Edité par Kalguz le 11/07/18 à 10:48

Neige II | 11/07/18 14:02

Ce très beau récit promet de nouvelles belles batailles :o

Neige II ,Prince De La Couronne Des Spliffs Sacrés De Gitanie

Kei Kishimoto | 26/07/18 09:31

Joli récit...

Keï Kishimoto, bonsaï !!

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