Forum - [RP Pipiloudhil] Débarquement !

Baldogrim | 04/05/07 11:37

Il hurle, sans discontinuer, et les falaises renvoient son cri, qui se multiplie, se divise, se rejoint pour finalement ne former qu'un son terrible. Ces terres, sur lesquelles il vient d'arriver, sont si éloignées de Demandaladhil que les tonneaux de bière qu'il avait embarqué sur son radeau n'ont pas suffit à la traversée.

- RAAAAAAAAAME, BIRGRIM, ENFIN UNE TERRE ! Ah Bon Sang, enfin une terre à conquérir. J'en ai assez de l'océan, je veux de la guerre, je veux des FORGES ! A MOI LA GAAAAAAAAAAARDE. Que m'on m'amène des EEEEEELLLFES. HhhAAAAAAARG. Birgrim, sort mes haches batardes double tranchant, je vais faire un KAARRN...

- TU VAS LA FERMER OUI !
Souffler par le coup d'une telle impudence, Baldogrim en laissa tomber ces haches d'armes. Celles-ci rebondirent sur des cailloux roses de la plage en faisant un bruit étrange - « Pilou ». Au bord de la plage, à l'orée de la forêt, un homme hirsute et en haillons regardait le seigneur Baldogrim en mangeant une pomme.
- C'est à vous ce radeau ?
Toujours soufflé, Baldogrim ne pu que répondre : Heu... oui.
- Super, j'vous l'emprunte.
- Mais ???
- Z'en avez encore besoin ?
- Non.
- Ok, c'est réglé.
- Mais vous croyez vraiment que je vais vous laisser prendre mon radeau comme CA ? SANS RIEN FAIRE ???
- Ah, oui, nouveau sur pipiloudhil ? Allez, frappez-moi !
- Hein ?
- Allez, frappez-moi ! Direct dans le bide avec votre hache !
Baldogrim commençait à douter de la santé mentale de cet humain, mais comme il était venu pour du carnage et de la destruction, autant commencer tout de suite. Il pris sa hache, la soupesa un instant, puis chargea l'homme qui l'attendait toujours avec sa pomme.

Le trois premiers mètres furent un succès du genre : cri de guerre, hache renvoyant un rayon de soleil, sable se soulevant, barbe au vent.

Les trois mètres suivants, les choses commencèrent à aller de travers. De grand yeux apparurent sur les cailloux roses et jaunes qui tapissaient la plage, de longues oreilles vertes firent également une entrée en scène assez remarquable tandis qu'un long cri retentissait encore et toujours contre les falaises qui, stoïques, renvoyaient toujours et imperturbablement tout les cris qu'on leur envoyait à la figure.
« PILOU ! PILOU ! PILOU ! PIPILOU !!! ».

Enfin, Baldogrim se retrouva sous un amoncellement de ce qui ne pouvait être, par une déduction irréprochable, qu'un amoncellement de petite merde à fourrure rose et jaune à grandes oreilles vertes et de grand yeux tout larmoyant - Pilou -.

- B* , c'est quoi cette kroepleir (Kroepleir : nom féminim, argot nain, se rapporte en terme très vulgaire à la destinée de toute nourriture ingérée).
- Des pilous.
- C'EST QUOI CES KROEPLEIR DE PILOU ?
- Une aberration biologique si tu veux mon avis mon vieux, la création d'un dieu de la paix qui a immédiatement reçu son C4 par le bureau de gestion de l'équilibre après une bourde pareille.
- HEIN ?
- Durant la journée, ces sales bestioles empêchent tout acte de violence. Pas moyen de frapper une mouche. Pas moyen de combattre, même pas moyen de construire une mine, c'est pour ça que y'a peu de bâtiment sur cette ile.
- TOUT LE JOUR ?!? MAIS C'EST HORRIBLE.
- A qui le dis-tu mon vieux, mais c'est ton problème maintenant, je te laisse mon pilou.
- Quoi ?
Pendant que Baldogrim s'extirpait comme il pouvait d'un tas de pilou piloutant, l'inconnu lui déposa un pilou sur l'épaule avant de courir vers le radeau.
- C'EST QUOI CE PILOU ?
- Ton pilou personnel, tu le garderas jusqu'à ton départ de ce continent !
- J'EN FAIT QUOI ?
- CE QUE TU PEUX (l'inconnu s'éloignait déjà de la cote).
- MAIS LA NUIT, IL SE PASSE QUOI ?
- LA NUIT ! C'EST Pire, il se trans.... (la fin de la phrase se perdit dans les vagues, qui sont beaucoup moins tolérante que les falaises sur la question des cris).

Une heure plus tard, Baldogrim tenait une boule de poil à bout de bras... C'était la distance maximale qu'il avait pu mettre entre lui et cette boule de poil. Chacun de ces nains en avait une pareille.
- Sale bête.
- pilou (air triste).
- Sale bête.
- pilou (yeux larmoyant)
- SALE BETE !
- piPILOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU (CRI CASSE NERF).
- pipilouuuuuuuupilouuuuuuuuuuuupilllllouuuuuuuuuuuuuu (Les falaises qui n'en ratent pas une).
- ......... (Les vagues, beaucoup plus radines).
- C'est bon ! Calme-toi !
- snif... pilou.
- Bon. Je vais quand même le conquérir ce foutu conti.
- Pilou ! (Air content).
- Mais je vais faire comment avec vous ?
- Pilou ?
- Et vous faites quoi la nuit ?
- pipilou (Air naïf et sympatoche, mais une arrière pensée digne d'un psychopathe : Mouhhahahhapilou, mouhhhahahahapilou, MMMOUUUHAHAHHHAAHAHAPIPIPILOUUUUUUUU).

Edité par Baldogrim le 04/05/07 à 15:32

La Nouvelle Peste | 04/05/07 17:50

Qu'ils sont mignons... qu'on leur porte un os !

Falxo Feronas | 04/05/07 23:23

Alors ça, c'est franchement génial, sincères félicitations !

Et je plussoie Bart, les pilous méritent leurs lettres de noblesse !

PILOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !!!

Baldogrim | 05/05/07 10:34

"Je crois avoir déjà vu cette intro"

Je ne vois absolumennt pas de quoi tu veux parler. De toute manière, toute ressemblance avec une autre intro serait purement fortuite et je nierais en bloc toute ingérence dans le RP d'un autre auteur. Je sais pas si j'assume de copier des intros!!!!

En même temps, comme on l'a dit dans un autre univers pour une chanson connue; c'est quand on aime qu'on copie

Autrement, attendez donc de voir ce qui se passe la nuit avant de vous réjouire de l'arrivée de ces petites bèbètes.

Mouhahahpilooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu!

Baramir d'Eckmöl | 06/05/07 10:32

héhéhé...
Vive les sales bestioles (si ça peut faire oublier de tapper sur des squig

VIVE LASSOCIATION DE PROTECTION DU SQUIG)