Forum - Fardousse des Catacombes chez les nécrovingiens Episode 5
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Fardousse | 18/06/07 13:36
[Edit Ali : Les 5 épisodes sont regroupés ici, dsl, je ne peux pas changer le titre !]
(N'en déplaise à certains qui reconnaitraient ce texte, je me le réapproprie pour un nouveau RP public sur le fauxrhum)
Fardousse des Catacombes chez les nécrovingiens
Episode 1
Quand Fardousse entendit cet appel : "Veneeezzzzz... Venezzzzz rejoindre les catacombes profondes, retrouver vos frères et vos soeurs qui comme vous, sentent le rance...", il était couché sur un tas de chair gluante entourée d'une nuée de mouches. Il frémit au son de cette voix. Et ensuite il éternua bien fort "Atchaaaaaaaaaaaaaaaa !" et balança sur les murs des catacombes quelques milles petits glaviots verts certainement tuberculeux.
Cet appel fit vagabonder son esprit quelques milliers d'années en arrière, cela lui évoquait sa condition ancienne, toute son histoire depuis la nuit des temps, une époque lointaine où il était un jeune et charmant elfe. Il était alors parmi les vivants à respirer le grand air, quand il fut maudit par un mage et sombra dans l'obscurité au cours d'une bataille sans merci contre lui-même. Il s'était mordu la queue. Il se battait contre sa propre conscience, contre ses propres démons, terrible affrontement à l'issue incertaine. Mon dieu, quand on y repense, quel suspens... Les elfes le firent souffrir et le maltraitèrent parce qu'il le considérait comme un hérétique et comme un elfe sans moral ! Pauvre Fardousse, c'était un martyre, ça ne se voyait rien qu'à sa trogne qu'il aimait bien la bière aussi. Mais le souvenir de cette époque lointaine n'était encore pour lui qu'un songe. C'était surtout le contraste entre sa condition maudite de mort-vivant et ce souvenir vague d'un bien être presque parfait, divin, qui le torturait. Voilà posée une opposition symbolique qui permet de comprendre la structure du récit qui va suivre : Avant beau et pure VS aujourd'hui laid et impure, pas mal hein ?
Fardousse regardait ses petites larves de mouches qu'ils cultivaient dans sa propre chair, dans sa poitrine et son ventre. Ils les aimaient tant. "Petites, petites, petites... Maman Mouche et Papa Mouche vont bientôt rentrer à la maison. Hoooo comme elles sont jolies ces petites mouches chéries..." Il les nourrissait avec sa propre chair qui se régénérait étrangement au fur et à mesure qu'elles le grignotaient, et toujours ces plaies béantes, quelle horreur, éteignez la lumière s'il vous plait.
Fardousse était à la tête d'une armée impressionnante de harpies, de vampires qui avaient du respect pour lui, parce que Fardousse avait quelques pouvoirs terrorisants. Cependant, sa bonté et une certaine sagesse qui lui venaient de loin, le retenaient à utiliser gratuitement sa magie destructrice. Car Fardousse était un être sensible. C'était toute cette ambivalence qui le faisait souffrir. Une perversion dans lequel il se complaisait et que pourtant, au fond de lui, il ressentait comme une profonde injustice pour tous ces êtres faibles qu'ils tuaient, torturaient, massacraient, et dont son peuple se nourrissait. Ho ! Quel dilemne ! "To be or not to be", se disait-il, en regardant le crâne de l'une de ses victimes. Il était à l'image de ce monde, conquérant, toujours plus haut, toujours plus loin quitte à faire souffrir des millions de pauvres gens. Pourtant, c'était pour leur bonheur qu'il faisait ça. Mais pourquoi personne ne le comprenait ? Fardousse détenait la clé du progrès.
Tous les soirs sur canal mort-vivant, il faisait un long discours pour expliquer à son peuple sa politique, juste avant les pubs et juste après les séries elfiennes qui envahissaient le monde avec leurs conneries superficielles. Fardousse vous regardait, Fardousse watching you, disait-on chez les nérovingiens.
Malgré toutes ses plaies putrifiantes et sa recherche quotidienne de chair fraiche et de sang, malgré la profondeur obscure de son esprit et les contradictions philosophiques et éthiques qui le torturaient chaque jour, ses origines lointaines avec le monde des Elfes, faisaient de Fardousse un être inégalable et inégalé, qui dégageait une beauté au premier abord insaisissable et pourtant, attention à ceux et à celles qui se prenaient dans ses filets. Parfois aussi, il regardait Le Roi et l'oiseau, et s'identifiait au personnage principal, le Roi.
Et Fardousse avait aussi ce pouvoir de se transformer en Elfe, en homme ou en femme, quand il le souhaitait, simple illusion qui disparait quand l'acte d'amour, sous l'effet du charme du monstre, se consommait. Combien de Princes et de Princesses avait-il déjà consommé, se nourrissant non seulement de leur sang mais aussi de leur chair ! Mort-vivant, mangeur de viande et buveur de sang devant l'enfer ! Il est le Prince de la décadence, du monde orgiaque, de la jouissance coagulée.
Ce soir là, il était couché sur un tas d'os et de chair putrifiante, fruits mures des dernières batailles qu'il avait menées avec son armée, obligé de fuir après avoir subi une défaite. Loin d'être humilié, il avait nourri son peuple de la chair et du sang des vivants suffisamment pour conserver la loyauté de ses sujets. Avec les restes, il avait fait des conserves pour l'hiver comme lui avait appris sa maman.
Il se leva. Il se concentra pour suivre le chemin de la voix qui l'appelait. Il se souleva, les yeux fermés, concentré, grognant comme un ours dans sa caverne, puis il disparut à la stupéfaction de deux loups obscurs qui regardaient la scène. « Bon débarras, dit l'un d'entre eux... » « Oui, quel con, dit l'autre. » Son pouvoir de séduction était immense.
Dans un éclair éblouissant il réapparut devant la porte d'un grand château. Il frappa, un bruit sourd. Il attendit qu'on vint lui ouvrir. Il allait peut-être enfin rejoindre les nécrovingiens.
Episode 2
Résumé épisode précédent : "Fardousse a entendu une voix qui lui dit "Viens viens vite ducon, et que ça saute". Alors il y va et il pense à l'époque où il était pure ce qui contraste avec l'ôdeur pourrie d'aujourd'hui. Donc là il se retrouve devant un chateau, il entre et..."
Quelle stupéfraction quand Fardousse, le terrible Fardousse vit apparaitre cette infecte créature, hooo son coeur sortit de ses entrailles, fit quinze tours sur lui même, le sang gicla jusqu'à la lune, il revint dans son enveloppe, et reprit sa place au milieu de quinze jeunes larves de mouche. De deux doigts il prit sa langue pour pourlécher ses lèvres baveuses en tremblant nerveusement. Une chauve souris passait dans le ciel et fit "couic couic". "Dame, quelle est odieuse ! Je l'aime, pensait-il gravement". "Je suis bien honoré de votre accueil, moi qui depuis si longtemps cingle les elfes seul, me voilà enfin arrivé sur le linceul. J'espère qu'une nouvelle mort pour moi m'attend en votre si odieuse compagnie. Quelle ésotérique rencontre, vous êtes l'image inversée de la plus belle elfe du monde vivant ! C'est trop d'horreur que vous me faites là, dit-il de sa voix la plus rocailleuse. » L'univers entier s'était embrasé, les volcans rentraient en éruption balançant des roches incandescentes, sur les plus belles plaines du monde des elfes, l'univers obscure jusque dans ses plus profondes entrailles, pustullait de partout. Le choc de cette rencontre était terrifiant, la guerre et le sang trouvaient une nouvelle force monstrueuse, décapiteuse, sinueuse, vicieuse, et perverse. Partout, les églises sonnaient le retour de la peste, de la grippe, et du rhume des foins. Les vampires, les harpies, toutes les créatures de la nuit, toutes les forces des ténèbres crièrent en coeur un grand "couic couic".
Episode 3
Résumé des épisodes précédents : "après avoir entendu une voix, Fardousse se retrouve devant un chateau, il rentre et parle à des inconnus..."
"Meuuuuuuuuuuhhh" répondit une des deux vaches qui regardait Fardousse gesticuler devant elles en articulant d'incompréhensibles mots. Un taureau s'approcha. Fardousse fronça les sourcils, dont l'un resta accroché à l'arcade sourcilière avant de tomber au bout de sa langue baveuse juste assez pour le recoller du bout du doigt. "Oui, oui, oui, voilà une suggestion qui ne me laisse pas indifférent loin de là", sa langue fit le tour de son visage en faisant un grand "sluuurp". Il dévisagea le nouveau arrivant. Resta un moment silencieux. "Vous rejoindre totalement ou m'affilier à vous, dites-vous, en conservant ma liberté..." finit-il par dire grâvement. "Voilà une décision difficile à prendre qui n'est pas inintéressante mais encore faudrait-il que j'en connaisse tous les paramètres, toutes les contraintes pour que je puisse vous répondre oui ou non, ou un peu oui et un peu non." Il se gratta la tête arrachant quelques plaques de croutes d'un cuir chevelu pourrissant, moisissant, gris et verdâtre et sentant le rance. "Pourriez-vous me donner quelques informations supplémentaires ? Qu'attendriez-vous de moi si je décidais de rentrer totalement dans votre ordre ?"
Episode 4
Episodes précédents : "Fardousse entendit un truc et se retrouva dans un chateau, enfin qu'il croyait, devant deux seigneurs qui ressemblaient plus à des ongulés qu'à autre chose..."
« meeuuuuuuuhhh » lui répondirent encore les deux vaches. »
"Hoooooooooo, gémit-il, mesdames, sa voix rocailleuse reprenait le dessus, vous êtes si sournoises, je m'en délecte, j'adore. Quel plaisir de se retrouver enfin, j'attendais ce moment depuis si longtemps !" Il éructa un grand coup, tenta de se retenir mais éternua fortement faisant vibrer toutes les portes du château, brisant comme une lame marine les vitraux, tandis qu'un magnifique jet de poustillons multicolores allèrent immaculer le plafond. "Magnifique ! cria-t-il" Fardousse admirait cette nouvelle oeuvre colorée, subtile, dégoulinante, qui ornait nouvellement le plafond. "Hooo regardez ! Esthétique spontanée, esthétique spinoziste, force de la sémiotique, force de la symbolique, force du mythe, encore une fois, Spinoza encule Hegel comme disait mon frère poulpe." il gesticulait, Fardousse, pris d'une folie surréaliste. "Quel bien être je ressens maintenant que je suis là ! Dites-moi, mesdames, quelle est la suite du programme ?"
Episode 5
Episodes précédents : "Fardousse s'envola pour un chateau imaginaire, se retrouva devant deux princesses ruminantes, et s'engagea pour le meilleur et pour le pire..."
Fardousse se gratta le menton arrachant le dernier poil qui pendouillait à la hauteur de sa poitrine. "Je fus quelqu'un d'autre il y a longtemps de cela, j'étais un bel Elfe, fier, traversant les océans, piratant les galions des nobles âmes qui m'ont maudit par la suite. On me fit payer mon orgueil en me brisant, et je suis condamné à incarner Fardousse le mort vivant. Je suis trop heureux de retrouver une communauté qui veut bien accueillir mon humble personne pour refuser votre proposition. Je m'engage donc à servir les nécrovingiens et à respecter vos codes étranges dont j'ai pris connaissance sur le parvis de votre demeure. » Les deux vaches le regardaient en mâchant tranquillement. Le taureau, pris tout à coup d'une violente colère lui colla ses deux cornes dans les fesses. Fardousse s'envola jusqu'au ciel et retomba entre les jambes d'une des deux fiers ruminantes, admirant les mamelles de l'une d'elles. « Mon dieu, que vous êtes belles, vous avez là des atouts que je n'aurais osé imaginer même dans mes meilleurs rêves. » Et il s'endormit tranquillement comme un enfant dans les bras de sa mère.
(C'est fini, promis, laissez les fous en liberté
)
Edité par Aliënor le 22/06/07 à 15:47
Pépénarvalho | 19/06/07 13:32
Mais qui se cache derriere cet ordre des nécrovingiens ?
Sinon, je suis plutot d'avis d'enfermer les fous, et de les baillonner. 
Kez Maefele | 19/06/07 20:44
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Fardousse | 29/06/07 22:56
Je suis d'accord pour l'enfermement, du moment que je peux continuer mon élevage de mouche. Et autrement, boulette d'humain à la Daifenienne, ça me plait bien...
Si vous voulez qu'on crée l'ordre des dingues, je suis ok aussi
