Forum - [Rp] L'éveil
Index des forums > Rôle Play > [Rp] L'éveil
Cerbère | 01/07/07 01:16
La nuit. Le noir. L'obscurité. Aucune étoile. Quatre murs. Pas un brin de lumière. Des murs froids. Un sol humide. Une prison. Une sécurité pourtant. Une petite pièce.
---
- La confrérie a encore essayé, lança Cerbère.
- Que s'est-il passé ? Demanda un conseiller.
- Ils m'attendaient, quatre hommes. Trois m'ont sauté dessus, le dernier s'est enfui s'en même approcher. Il devait sans doute prévenir de la réussite du contrat au plus vite.
- Tout va bien monsieur ?
- Juste une petite blessure, elle cicatrisera...sinon j'en mourrai.
L'oubli sembla géné de l'expression de Cerbère sur ces derniers mots. Cela semblait plus le soulager que l'inquiéter. La journée se levait à peine
---
Un bruit. Des pas. Le maître. Une sécurité. Un peu de lumière. De la chaleur. Une autre présence. Les autres pièces. Des frères. La sécurité.
---
Cerbère quitta son bureau peu de temps après le départ des conseillers. Il avait fait part de ses nouvelles recherches sur "l'ile du dernier combat", des avancées de la Garde et de celles de la Confrérie. Mais il n'avait pas encore dit un mot sur les nouvelles défenses qu'il comptait mettre en oeuvre contre les hommes qui le pourchassaient.
Il descendit les grandes marches, le bruit de sa canne rythmant inlassablement son pas, pour arriver face à la porte d'entrée ouverte. Le soleil n'était pas encore dans l'axe du manoir. Aussi, Cerbère traversa-t-il l'entrée dans une lumière pâle et faible. Il ouvrit une porte sous l'escalier et disparut derrière. L'escalier était plus petit que celui de l'entrée du manoir, mais assez spacieux pour laisser deux personnes se croiser. Aux murs étaient accrochées des torches, éclairant l'escalier étrangement propre menant au sous-sol. La canne de Cerbère frappa enfin le sol humide et froid. Face à lui se trouvait une grande pièce froide entourée d'épaisses portes en bois. Un silence pesant régnait dans se sous-sol. Cerbère retira sa capuche, la laissant glisser sur ses épaules et s'approcha de la seule porte ornant le mur du fond.
Dans un grand bruit de féraille il dévérouilla la porte et l'ouvrit. L'obscurité était plus terrible qu'une nuit s'en lune dans cette pièce froide.
- C'est moi, Cerbère.
Une ombre s'écarta lentement du centre de la pièce et Cerbère pénétra à l'intérieur avant de s'asseoir sur la couchette installée contre un mur.
---
Le maitre. La lumière. La chaleur. Le silence. La sécurité. Les autres.
---
Cerbère s'adossa contre le mur et écouta. Un souffle impressionant résonnait de l'autre côté de la pièce. L'ombre imposante s'était recroquevillée dans un coin, assise sur un petit tabouret semblait-t-il. Cerbère ferma la yeux.
- Comment vas-tu aujourd'hui ? Lança-t-il
-...bi...bien...répondit l'ombre dans une voix froide et cassée.
- Et tes frères ?
-...bi...bien...
- Tu as besoin de quelque chose ici ? Demanda alors Cerbère.
-...no...non...
- Ils approchent, murmura Cerbère. Ils sont nombreux, et ils ne savent pas ce qui les attend. Êtes-vous prêts ?
- ...Oui...lança l'ombre fermement.
- Je vous fais confiance, je te fais confiance. N'oublie pas, nous sommes des ombres.
-...Oui...
Un sourire se dessina sur les lèvres de l'ombre dévoilant une dentition développée et blanche. Cerbère se releva et revint à l'entrée de la pièce.
- Je repasserais plus tard, envoya-t-il comme au revoir.
Et il referma la porte dans le même bruit de féraille avant de disparaitre dans les marches.
---
Le silence. L'obscurité. La solitude. Plus le maître. Les frères. Les autres cellules. Attendre. La mort approche.
Celimbrimbor | 01/07/07 13:45
Intrigant. je demande une suite. 
