Forum - Chronique des Chasseurs d'Ames(2)

Bone's Crusher | 11/07/07 10:10

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II - SENS EN EVEIL
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Après ce qui venait de se passer il n'arrivait plus à dormir, son esprit restait éveillé, calculateur et paniqué, il cherchait toutes les solutions possibles pour échapper à ce fléau, à cette mort certaine, à cette fin inéluctable... mais que pouvait-il bien faire ?
Tant de question restaient sans réponse ...
Il n'était plus sur son lit depuis que les gardes avait ramenés l'oracle, toujours inconsciente depuis la prophétie. Il s'était mis devant le feu, assis dans son grand fauteuil en chêne les yeux perdu dans le foyer regardant les flammes rougeâtre qui essayaient de s'échapper par la cheminée...
... il restait là songeur ... perdu dans ses funestes pensées, ... cherchant la meilleure conduite à tenir, la meilleure alternative possible.
... il repassait sans cesse les événements de la soirée dans sa tête, peut être trouverait-il des réponses à ses questions ?
Pour commencer qui étaient ces ennemis ? Que voulait réellement dire ce rêve ? Quand cela se passerait-il ? Aurait-il le temps de protéger sa famille ?
Sa famille ... Il sentait au plus profond de lui-même qu'il ne survivrait pas à cette attaque inconnue,
Il ne pouvait pas fuir non plus, jamais l'un des seigneurs de Tropade n'avait quitté son poste pendant la bataille! Mais il pourrait au moins essayer de sauver sa femme et ses deux enfants ...
... ils étaient encore si jeunes, avaient encore si peu découvert la vie,
Eva sa fille ainée, n'avais pas encore 15 ans, un jolie petit brin de fille dont les profonds yeux bleus et les longs cheveux roux faisait battre son coeurs à chaque fois qu'il y pensait ...
... et son fils, Protis, se brave petit de 14 ans, qui voulait devenir fort et grand comme son père, il en était fière aussi...
Non ! Ils ne devaient pas subir la même fin funeste que lui, il devait les protéger. Peut être avait-il était mauvais, il avait commit énormément d'atrocité, mais ses enfants n'y était pour rien, sa femme non plus d'ailleurs ! Quelque soit la fin atroce qui l'attendait, il pouvait au moins les sauver, il le savait, et il ferrait tout son possible pour y parvenir.
Toujours perdue dans ses pensées il fut surpris en apercevant que le jour se levait déjà, le temps passait à une vitesse folle maintenant que les secondes étaient comptées, il devait faire vite, très vite, car la fuite des grains du temps le rattraperait !
-Garde ! ?
-Oui Sir ?
-Que l'on m'appelle le responsable du pigeonnier, le scribe, ainsi que mes généraux, ...
-Oui sir !
-... Prévenez également les cuisiniers, qu'ils préparent un petit déjeuné de fête ce matin, nous mangerons tous ensemble, ma femme, mes enfants et moi .... Dépêchez-vous !
-Oui sir, immédiatement !

... A plusieurs lieux d'ici ...
A plusieurs pieds sous terre,
Dans une petite grotte à peine aménagé, .... Plongé presque totalement dans l'ombre, l'odeur acres des moisissures et de l'humidité dépassait toutes autres odeurs pouvant se trouver dans la pièce.
... une sorte de sarcophage prenait quasiment toute la place dans la salle, il était fait de marbre noir, sur lequel plusieurs inscription indéchiffrables étaient gravés. De grosses chaines rivées au sol le maintenaient solidement comme s'il risquait de s'échapper, une grosse couche de poussière recouvrait le tout, ainsi que tous les autres objets de la pièce d'ailleurs, témoignant du peux de fréquentation et d'entretien qu'a eu la pièce depuis de très très nombreuses années.
Sur la droite une grosse chaudière surélevée d'une cuve transparente contenait un étrange liquide turquoise en ébullition,
Plusieurs tuyaux sortaient de cette chaudière et partaient vers le sarcophage l'alimentant de cette substance inconnue.
A gauche, se trouvait un petit bureau sur lequel une multitude de parchemins dispersés ne permettaient pas de distinguer le bois du meuble.
Juste à côté, sur un socle gravé des mêmes runes que sur le sarcophage un énorme livre altéré par le temps, reposait ouvert, comme le gardien de la salle, une patte d'oiseau bloquait la page ouverte pour l'empêcher de se tourner.
Une grosse porte en bois massif fermait la pièce et il n'y avait aucune autre ouverture ou aération, ne permettant donc aucune circulation de l'air, d'où l'atmosphère lourde et suffocante.
Il n'y avait aucun bruit dans cette pièce lugubre à part celui du liquide bleu en ébullition qui coulait dans les tuyaux, donnant un petit côté encore plus morbide à l'atmosphère.
Soudain, brisant la monotonie et le calme du lieu, le sol se mis à trembler, d'abord timidement, puis de plus en plus violemment. La violence des secousses fit tomber le socle, et le livre s'aplati sur le sol, plusieurs parchemins tombèrent également, le sarcophage tremblait de plus en plus, on aurait dit que les tremble du sol venait de lui, ...
... soudain une lueur bleue entoura le sarcophage qui s'éleva de terre tirant avec force sur les chaines, le nuage de poussière qui accompagna l'action accentua l'intensité de la scène...
... entre deux tremblements une voix caverneuse cria soudain :
-FAIM ! ! ! .... FAIM ! ! ! FFFFFFFFAAAAAAAAAAAINNNNNNNNNNNNNNN ! ! !
Dans la seconde qui suivit la porte s'ouvrit une silhouette à l'aspect squelettique en jailli. L'homme portait une longue robe violette brodée de fil d'or, vieilli par le temps, dernier signe d'une richesse perdue. L'homme devait être un magicien ou un sorcier, il en avait le physique en tout cas, il n'avait plus de cheveux, mais la blancheur et la longueur de ses sourcil, les plis de sa peau qui tombaient de son visage, ainsi que ses long doigts rachitiques et longiligne témoignaient de l'agression du temps sur sa personne. Il se positionna affolé devant le sarcophage en lévitation ...
-Maître ! Maître ! Vous êtes éveillé ? Votre serviteur est là ! Il vous écoute !
-FAIM ! J'ai FAIM ! ... Je veux plus d'Ames !
-Vous avez choisis de nouveau élus ? ... Très bien ! ... Qui sont-ils ? Où sont-ils ? ...
-JE VEUX LES AMES DE TROPADE !!!!! .... HA .... JE VEUX .... FAIMMMM ! ! !
Tout tremblant d'excitation le serviteur pris note de ce que lui disait son maître.
Puis aussi soudainement que les tremblements commencèrent, ils s'arrêtèrent, le sarcophage perdit sa teinte bleuté et s'écrasa lourdement sur le sol, lâchant la tension créée sur les chaines, un silence de mort retomba dans la pièce, pendant que tranquillement le nuage de poussière se dissipait.
L'homme sorti de la pièce, et claqua la porte.
-Garde ? ... mais ou est encore passé ce chien ? GARDE ?
Le garde arriva en courant, il arrangea son casque sur sa tête et son arme à son côté (il devait dormir dans un des coudes du couloir, assis sur un tonneau ! Rêvant de son prochain passage à la taverne !)
-Heu ... Oui Sir ?
-Ha quand même ! Aller me chercher le capitaine Algar ! sur le champ ! et faite un peu attention à votre tenue si vous ne voulez pas goûter du fouet !
-Oui Sir ! Im ... Immédiatement Sir !
Le garde claqua des talons et parti au trop chercher le supérieur.
...
... un peu plus tard dans une salle qui se trouvait au niveau de la surface, les couleurs rougeoyantes du soleil qui se couche passaient au travers des fenêtres de la pièce, donnant une teinte de feu aux objets s'y trouvant. Deux gardes gardaient la porte qui donnait vers l'extérieur, leurs lances barraient l'entrée. Trois personnes se trouvaient à une table au milieu de la pièce, apparemment des hauts gradés de leur armée respective, il y avait un Orc d'une taille impressionnante, un seigneur de la mort, probablement un vampire, et un humain, ils attendaient apparemment l'arrivée de quelqu'un. Au fond de la pièce une carte du vaste monde daifenien était affichée, sur certaine zone de petit crane noir étaient fixés, sur d'autre deux petites épées croisées figuraient.
La porte s'ouvrit, les trois capitaines se mirent debout, un elf noir de haut stature, et aux habits noble entra dans la salle par une autre porte sur le fond de la pièce, juste à côté de la carte.
Il prit la parole :
-Salutation ! le Maître a de nouveau parlé au nécromant, une nouvelle liste a été établie.
-Nous passons quand à l'action ? Demanda l'Orc, apparemment pressé d'en découdre
-Comme d'habitude à la prochaine pleine lune, c'est pourquoi nous ne devons pas trainer, le royaume ciblé n'est pas tout prêt !
-C'est-à-dire ? cracha l'humain
-Nous attaquerons Tropade, c'est une île du Sud
-La mer ! ? Beurk ! l'Orc dégluti et cracha par terre.
-Comment procède-t-on , siffla le Seigneur de la mort ?
- Nous les prendrons en étau pour qu'ils ne puissent pas s'échapper, Eltanor tu prendras par le Nord, tu es moins sensible au froid que nous autre, envoi tes goules en avant et commence à attirer l'attention dans cette zone.
-Bien comprissss ...
-Goltar tu prends par l'Ouest, que ta Orde fasse son camp dans la forêt juste après la plage et surtout qu'elle ne se fasse pas repérer ! pas de dérapage !
-ZugZug !
-Natolac, tu prends l'Est et tu attends de nouvelles instructions dans le canyon désolé, personne ne devrait tomber sur vous là-bas, si c'est la cas, ... , ne laisse aucune trace !
-Quoi ? pas plus d'action ! Rrrr ...
-Un problème ?
Les deux capitaines se dévisagèrent longuement .... Algar mis sa main dans son dos et posa sa paume sur la garde de sa dague ...
... Natolac détourna le regard, et s'assis.
-Non, c'est parfait ... nous attendrons les instructions !
-Bien, ... Les Elfs noirs passeront par le Sud et nous ferons également une diversion, nous passerons à l'attaque à la pleine lune, soyez prêts ! De plus nous avons déjà envoyé les espions, vous aurez donc plus d'informations au fur et à mesure de votre progression. Que la lune rouge soit avec vous ... nous nous retrouverons à la prochaine lune pour savourer notre victoire !

Edité par Bone's Crusher le 11/07/07 à 10:26

Xyfri Wolf | 12/07/07 05:16

je suis d'accord avec notre ami Hurry !
c'est vraiment bien !

ça vallait bien le coup d'attendre une petite semaine pour lire la suite !
Hum .... toute cette attente m'a donné soif moi !

d'ailleur Hurry, si tu veux me payer un coup à la taverne, .... c quand tu veux !

Edité par Xyfri Wolf le 12/07/07 à 05:17

Aliënor | 13/07/07 10:55

court après Deathroad avec un crayon mais reviens ! Comment on est sensé écrire sur toi si tu t'en vas ?