Forum - CASINODHIL II, Faites vos jeux !

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Kez Maefele | 04/08/07 14:52

Après à peine trois lunes de marche plus tard un jeune Seigneur imprudent repéré par les espions de Maefele recevait la visite des élémentaires de morts et chevaliers noirs de ce dernier, fidèles parmi les fidèles, ils le suivaient depuis sa première victoire.

Le Seigneur Farlo, c'était son nom, fut balayé sans coup férir. Les coups de main et raids se succédèrent ensuite, consolidant les forces du Kieu...

Trop heureux de se découvrir un allié, Kez Maefele avait presque donné dans le panneau d'une manipulation destinée à détruire le royaume d'un certain Diablamat. Réalisant son erreur, Maefele avait mis le holà aux assauts et avait opté pour une entente temporaire avec ce Seigneur retors.

L'action s'était ensuite étirée en longueur pendant quelques temps, jusqu'à ce qu'il retrouve sur ces terres inhospitalières un compagnon de fortune, le Seigneur Kodaly et le courageux Seigneur Dragön, l'action s'était alors emballée.

Successivement les Seigneurs Vhezed De Saint-khdemi, Azaghal Le Fou, Ganthar, Bitmolk Ledur et le fameux Crak Oukass, avec lequel les échanges avaient été des plus pointus, de la hallebarde jusqu'aux pigeons, Seigneur en l'honneur duquel Kez Maefele avait ajouté un plat à sa célèbre carte : La Chiquetaille de Harpies aux amygdales d'orc, façon Crak Oukass©.

D'autres avaient aussi eu à tâter de la résolution du Cuisinier Sans Frontières : Alkinoos au rouge fessier, surnom que certains des survivants lui donnèrent en souvenir de la mémorable déculottée reçue ; Grischnakh le furtif, Seigneur persuadé de l'efficacité d'un charme d'invisibilité sans doute acheté à un escroc après une nuit agitée en Taverne...

Puis les autres, ceux qu'il n'avait eu le temps de connaître mais dont la réputation continuait d'enflammer les discours et les esprits des habitants de Casinodhil, tel Wibz à l'armure à paillettes, dont les villageoises de moins de quarante ans chantonnaient à longueur de journée la ballade et dont l'arrivée était guettée dans chaque ville, bourgade, hameau ou ferme et dont le bon goût avait donné naissance à la maintenant célèbre expression populaire qui marque l'admiration esthétique : « C'est WIIIIIIIIIBZZZZZZZ !!! ».

Mais cette campagne n'était pas, comme à l'accoutumée une simple succession de tueries. Maefele prenait le temps de visiter les lieux remarquables, de se pencher sur la cuisine et les coutumes locales, encourageant l'industrie commerciale et l'artisanat sur les terres déjà pacifiées, apportant çà et là quelques améliorations et réformant quelques habitudes comme la protection d'espèces menacées de disparition (les elfes distraits, les nains sobres, les orcs instruits, etc.).

Au nombre des merveilles que Casinodhil lui avait offert, se rangeait en première place un souvenir de la superbe ville D'Ellila et sa célébrissime Garde de Veilleurs Maraîchers qui, du haut des tours de guet communiquaient entre eux et vers la ville en utilisant leurs superbes pois sonneurs.

Ces légumes de taille fort respectable, certains atteignent la taille d'un tiquet adulte, sont soigneusement choisi par les anciens de la Garde pour leurs qualités mélodiques.

En effet, une fois évidés et percés d'une multitude de canaux aux formes et dimensions soigneusement et rigoureusement reproduites d'une saison sur l'autre puis vernis avec un enduit à base de jus de pintade, ces pois, entre les mains d'un souffleur aguerri pouvaient transmettre un signal assez proche d'un beuglement de pétaure neurasthénique à plusieurs lieues.

Il faut toutefois poser un bémol à cette perfection car les Gardes si utiles qu'ils sont restent invisibles à la vue du commun des mortels de la ville et ne se voient que très rarement récompensés de leur zèle à protéger Ellila.

D'où leur hymne, connu à travers tout Casinodhil, rengaine pleine de mélancolie devant l'indifférence rencontrée de la part des habitants :

« C'est moi l'pois sonneur d'Ellila, le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas... »

Certes, les merveilles de Casinodhil ne manquaient pas et tout un volume de la Skippypédia ne saurait en rendre compte mais pour le moment, Kez Maefele, seul sous sa tente, contemplait silencieusement la carte du champ de bataille et les divers messages entassés devant lui.

La situation s'était nettement éclaircie : Seuls demeuraient en lice, outre le Kieu, Grischnakh le Furtif, Rorschach le Tordu, Balladin au Tutu et le Baron Mickar, au poil...

Le sort de Grischnakh en était jeté, chacun avait pris une option sur le partage de sa dépouille et le malheureux était déjà en train de faire des provisions pour sa traversée future...

De son côté, le Kieu, au plus fort de sa joie après avoir anéanti le royaume de Diablamat le Fourbe avait lancé, dans un moment d'égarement une offre d'homélie aux trois autres survivants, d'où un léger problème d'entente parmi les derniers debout dont les forces restaient sensiblement équivalentes.

Les dés étaient lancés, roulaient sur la table de jeu et leur résultat déterminerait qui des membres du dernier carré accéderait au trône continental, à tout hasard et parce qu'il ne supportait pas de voyager sans un minimum de confort, Kez Maefele adressa un message DHL (Distribution par Harpie Lucide) express à l'équipage de la Mignardise pour avitailler et se tenir prête à prendre la mer rapidement.

Cela fait il attrapa un des squigs domestiques qui se trouvaient là et le broya promptement au-dessus de son mug préféré puis, jetant négligemment la dépouille exsangue sur le tas à côté de l'entrée, se rencogna sur son fauteuil de commandement et entama de boire son premier squig-fizz de la soirée.

Rien de va plus ! Susurrait sa petite voix intérieure

Orféor Le Noir | 05/08/07 20:13

Excellent!!!

Un récit plein d'esprit, certaines mauvaises herbes devraient en prendre de la graine

Un vieux Dragon qui passait...

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