Forum - [Récits d'une dimension oubliée] - 6 -
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Zoltahn Kodaly | 18/08/07 19:04
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Olaus Wormius - En quête d'Heimrich Tot - 1
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Lacore, seule et unique agglomération de la région du même nom, était telle que dans ses souvenirs. Une bourgade tassée sur elle-même, enchevêtrée dans un amoncellement de maisons sur deux ou trois étages traversées par des ponts habitables aux architectures biscornues. Les murs étaient souvent rongés par les ruissellements d'eau et couverts de tâches verdâtres. Les passages, régulièrement protégés par des rideaux fleuris et des guirlandes de vigne vierge, fleuraient bon les fumées de feux de bois et l'odeur du gazon fraîchement coupé. Au dessus de tout le fatras de ruelles pavées, d'échoppes aux devantures de bois et de verre fumé, au sommet d'une butte pansue, se dressait le temple théosophique.
Olaus franchit la porte de la ville et s'acquitta du droit d'entrée à la poterne. La nuit avait été pluvieuse mais, ce matin-là, les toits d'ardoise de la ville scintillaient dans la clarté naissante d'un soleil automnal. Le vieux mage fit attention de ne pas glisser sur les pavés humides et s'engagea dans l'artère principale en s'extasiant de retrouver l'endroit exactement comme il l'avait laissé une dizaine d'années plus tôt. La ville s'éveillait aux cris des livreurs qui arrivaient des fermes alentour : le lait, les oeufs et les fromages frais étaient transportés à dos de mulet dans de grands paniers d'osier et les marchandises étaient vendues directement sur le pas des maisons. Ceux qui habitaient tout en haut de la ville se levaient souvent plus tôt pour aller à la poterne acheter des produits dès leur arrivée en ville, car il n'était pas rare que les mulets repartent à vide avant même d'avoir traversé la ville.
Olaus franchit la première enceinte d'un bon pas, escalada la butte en soufflant dans la fraîcheur du matin, et s'arrêta en face du temple. Un mauvais pressentiment l'étreignit quand son regard se posa sur les pignons des appartements des théurges. Il fouilla la place du regard et décida d'aller prendre un copieux petit déjeuner avant d'entamer la suite de son périple. A l'idée d'une friture de saucisses et de bacon avec une grande tranche de pain, le tout arrosé d'un thé fumé, son ventre se mit à gargouiller avec force. Il se rendit compte qu'il n'avait rien mangé depuis son escapade de la tour... Combien de temps cela pouvait-il bien faire ? Une journée, deux ? Il se massa le visage et, au contact des poils drus, il comprit qu'il ne devait pas être très présentable. Un rapide coup d'oeil à sa tenue lui confirma son sentiment : bottes crottées et griffées, pantalons et pourpoint tâchés et déchirés par endroits... Il soupira et poussa la lourde porte de l'auberge du Sanglier Noir...
La pièce sentait le bois verni, le charbon et la friture. Il s'installa dans un angle entre deux rayons de soleil obliques et observa les rares clients à la dérobée. Un vieux au menton en galoche fumait une pipe à côté de l'âtre, un bol vide était renversé devant lui sur la table, signe qu'il avait fini son repas et qu'il était repu. Non loin, deux voyageurs discutaient dans une langue gutturale en avalant goulûment de grandes lampées de soupe aux haricots et lardons. Sans doute des bergers du nord venus vendre leur laine.
Dans l'autre angle de la pièce, à côté de la porte, une jeune femme aux yeux mi-clos, une pèlerine jetée sur les épaules, dégustait à petites gorgées un breuvage fumant. Des mèches noires s'échappaient d'un large tricorne élimé aux dorures passées. Elle releva les yeux et son regard doré se vrilla à celui du mage. Olaus sursauta et détourna les yeux. Il apostropha le tenancier et commanda son déjeuner.
L'idée de cette femme dans l'angle le troublait. Il pouvait presque sentir son regard qui le détaillait. Il essaya de se concentrer sur son repas et sur les tâches qu'il lui restait à accomplir : gagner ses appartements dans le temple, créer un cercle de protection et localiser le jeune Heimrich. Après ça, que ferait-il ? Il ne s'était pas encore trop posé la question. Irait-il avec Solange pour l'aider dans sa folle quête ? C'était une idée qui ne manquait pas d'attraits, mais il se sentait soudain si vieux que l'idée de prendre la mer et de traverser un continent pour aller affronter une armée de morts-vivants lui parut soudain bien moins réjouissante... Et cela l'aiderait-il à refermer le portail ? Possible, mais trop dangereux : tant qu'il n'aurait pas fini de consigner ses mémoires et trouvé un sorcier capable de l'aider à redresser la situation, il ne pourrait pas mettre sa vie en danger inconsidérément. Il soupira et avala une tasse de thé pour faire passer la saucisse frite. Alors qu'il s'apprêtait à payer, la vitre de la fenêtre à côté de laquelle il était adossé éclata et un homme atterrit dans la pièce une corde à la main. La porte s'ouvrit à la volée sous un coup de botte et deux autres individus cagoulés firent irruption dans la pièce, des épées courtes dans les mains. Olaus eut à peine le temps de se lever que le premier homme était sur lui. Le mage reçut un violent coup dans le ventre et il s'effondra sur la table en gémissant. Il sentit qu'on lui saisissait les mains pour les attacher dans le dos avec une grande rapidité. Il y eut des cris, du bruit de verre brisé et de tables renversées. Il essaya de relever la tête mais il prit aussitôt un autre coup, sur le crâne cette fois. Quelqu'un lui passa un sac de jute sur la tête et dès lors tout devint flou. Il sentit qu'on le portait sans ménagement. Il fut secoué, porté à même l'épaule, jeté dans une carriole qui démarra au claquement d'un fouet. Il entendit un homme crier : « la sacoche, tu as la sacoche ? » Puis un grognement qu'il interpréta comme un signe d'acquiescement.
La carriole bondissait sur les pavés et dérapait aux intersections. Il entendait des gens hurler sur son passage. Puis il y eut un soubresaut, et quelque chose atterrit sur les planches non loin de lui. Il y eut un bruit de métal suivi d'un cri sourd, et un corps s'effondra sur lui en râlant. La carriole ne s'arrêta pas pour autant, au contraire, son allure accéléra et il entendit le bruit des sabots se répercuter sous une voûte avant de claquer sur du bois. Il comprit qu'on le sortait de la ville.
Après quelques minutes de roulis, la cavalcade se calma. Les sabots foulèrent un sol plus terreux après avoir quitté les pavés de la route principale. Enfin, la carriole s'immobilisa dans un grincement d'essieux. Olaus était encore trop secoué pour être paniqué ou même curieux. Quelqu'un lui retira sa cagoule de toile et il découvrit un regard doré au milieu d'un visage pâle. La brunette au tricorne lui sourit avec compassion.
- Ils ne vous ont pas ménagé, les brutes... dit-elle avec un accent du sud.
Le corps d'un de ses agresseurs était étendu dans une position grotesque non loin de lui, une tâche sombre auréolant une longue déchirure dans sa cotte matelassée. La fille ouvrit d'un coup de botte le battant de la carriole et renversa le corps à l'extérieur. Sous sa longue pèlerine, la pointe d'une épée fine flottait dans son harnais. Elle tira une dague de sa ceinture et défit les liens du mage.
- Voilà, sans ses mains, un mage n'est rien !
C'était une formule célèbre attribuée à l'archimage Wibode de Fumel qui, sortie de son contexte, prenait une tournure cynique dont l'humour n'échappa guère à Olaus. Elle connaissait donc la magie, ou du moins les mages... un bon point. Elle tendit la main et serra celle, ankylosée, du magicien.
- On m'appelle Azalée. Vous ne vous souvenez pas de moi, à ce que je vois...
Elle retira son tricorne et secoua la tête pour libérer ses cheveux. Deux longues oreilles, dont une coupée avant la pointe. Olaus revit son visage dans ses lointains souvenirs d'errances oniriques.
- Vous êtes l'elfe que j'ai croisée au pied des escaliers d'Irkamankh ! C'est vous qui avez rouvert le portail qui nous a permis de repartir de la Tour Inversée...
L'elfe sourit.
- Ah ! Je suis heureuse que vous ne m'ayez pas oubliée !
Olaus essaya de se lever. Tout son corps le faisait horriblement souffrir.
- Il faut que je retourne à Lacore. J'ai besoin de certains éléments présents dans mon laboratoire.
L'elfe secoua la tête.
- Je vous sauve d'un groupe d'adeptes opaques, et la seule chose que vous trouvez à dire au lieu de me remercier c'est « gnagnagna, je dois faire ceci cela... » ! - Elle éclata d'un rire franc et cristallin puis retrouva son sérieux.
- Tenez, dit-elle en tirant un lourd codex d'une besace. Ils étaient passés avant vous et j'ai pensé que vous aimeriez en reprendre possession.
Olaus prit le livre et vérifia que c'était bien son original des « Cantiques Fabuleux d'Izmir ». Il sourit et bougonna des remerciements.
- Il n'est donc plus nécessaire de retourner à Lacore désormais, dit-elle en enjambant le rebord de la carriole pour passer sur le banc de conduite. Une simple retraite dans un endroit reculé devrait faire l'affaire, non ?
Elle eut un sourire malicieux et saisit le fouet.
- Installez-vous confortablement, nous avons encore de la route à faire.
Elle lança la lanière du fouet en l'air et la fit claquer en encourageant le cheval à repartir.
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Olaus Wormius - En quête d'Heimrich Tot - 2
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- Vous êtes bien renseignée à ce que je vois, fit Olaus en s'installant à côté de la conductrice.
Elle fit un sourire en coin.
- C'est que vous laissez une traînée de bizarreries dans votre sillage, et je me suis par hasard trouvée en contact une seconde fois avec une entité opaque...
- Vous voulez dire, depuis l'invasion de la Tour Inversée et l'ouverture du passage au pied des escaliers ?
- Oui. J'essuie les plâtres derrière vous depuis des mois, et je ne suis pas la seule je crois. Il fallait que je vous retrouve la première. J'ai eu de la chance...
Olaus sortit les morceaux brisés de sa pipe et poussa un juron de désespoir.
- Quelles entités sont sorties des tunnels ? Vous le savez ? Demanda-t-il avec inquiétude.
Elle fit une moue indécise.
- Aucune, selon moi...
Une lueur d'espoir brilla dans le regard du mage.
- Pourquoi ? Pourquoi n'ont-elles pas emprunté le passage ?
Azalée haussa les épaules.
- Peut-être parce qu'elles ne le souhaitent pas ? Peut-être ont-elles peur ?
- Peur ??? Mais vous parlez des choses indicibles qui se cachent dans les recoins du temps ! La peur ne fait pas partie de leur vocabulaire !
- Vous surestimez ces choses. Nous ne savons pas ce qu'elles cherchent. Jusqu'ici elles ont risqué un oeil dans notre monde, mais nous n'avons aucune preuve qu'elles aient décidé de l'envahir massivement !
- Et les adeptes qui m'ont enlevé, vous les avez oubliés ? Pour qui travaillaient-ils ? Combien sont-ils ? Qui les renseigne ?
- Bah, nous l'aurions peut-être su si j'avais réussi à en garder un en vie... Mais un cahot a fait bouger ma main au moment du coup.
Elle sourit de toutes ses dents et hasarda un regard de prédateur vers le vieux mage. Il acquiesça d'un hochement de tête et se mit à observer le paysage. Il ajouta :
- Je ne pense pas... je crois que certaines choses sont sorties et arpentent la surface de Daifen en ce moment. Ce sont des engeances du chaos, et on ne pourra pas les cerner facilement. Chacune aura ses motifs propres, et elles seront même capables de se gêner mutuellement. Nous devons en savoir plus. L'information est la clef...
- Vous avez une idée derrière la tête, souffla l'elfe.
- J'ai fait une promesse. Je vais la tenir. Après nous aviserons.
- Nous ?
Olaus la regarda avec attention. Elle parlait tout en restant concentrée sur la route et ses alentours. Elle avait le profil fin et séduisant des sang-mêlés. Ce n'était sans doute pas une elfe pure souche. Ses lèvres très sanguines contrastaient avec l'albâtre de sa peau. Il remarqua une longue mèche rouge au milieu de ses cheveux de jais.
- J'imagine que vous ne vous êtes pas donnée tout ce mal pour me laisser ensuite vaquer à mes occupations...
Elle rit.
- C'est juste. Je vous suis désormais. Vous avez créé un trou dans une des trames oniriques que je fréquente. Je pense que vous pouvez m'apprendre beaucoup de choses intéressantes.
Olaus se massa le menton. Il venait de comprendre d'où elle tirait sa connaissance de la magie. Il s'agissait d'une Oniros. Une arpenteuse de rêves. C'était une discipline mineure à l'académie, mais non négligeable en regard du nombre de théurges qui la pratiquaient.
- Oui... en effet. J'ai beaucoup de choses à vous apprendre, souffla-t-il en songeant à son carnet de bord à peine entamé.
Le vent s'était levé et le ciel s'était assombri prématurément. De longues bandes de nuages gris s'effilochaient haut dans le ciel. La nuit s'annonçait froide. La ruine qu'ils avaient découverte dans les bois leur permettrait de dormir à l'abri, mais Olaus doutait qu'il puisse réussir à créer son Cercle de protection dans des conditions aussi précaires. Et il ne voulait pas envisager d'utiliser l'oeil de cristal sans protection. Celui qui voit peut être vu...
Azalée revint avec du bois sec et des champignons gros comme le poing.
- Vous comptez les faire cuire comment ? Ironisa le mage.
- Avec ça... dit-elle en donnant un coup de pied sur le flanc de la carriole, révélant un coffre qui s'ouvrit en déversant une quantité d'ustensiles de cuisine et d'éléments de survie. Vous ne pensiez pas qu'ils allaient vous enlever et s'arrêter à la lisière de la ville tout de même ?
L'assurance déployée par la jeune femme ne cessait d'étonner Olaus, lui qui était terrifié à l'idée de passer une nuit dehors dans une forêt inconnue...
Soudain, l'elfe s'immobilisa et dressa le nez vers le ciel. Elle resta sur le qui-vive pendant un long moment en intimant le silence au mage d'un signe péremptoire de la main. L'inquiétude gagna Wormius.
- Quelque chose nous suit, dit-elle enfin.
- Quoi ? Murmura Olaus.
- Je ne sais pas. Odeur étrange, démarche étrange. C'est encore trop loin pour que je puisse en dire plus. On dirait une bête, mais avec une attitude humaine ! C'est sans doute dangereux, vu le peu de subtilité de la filature... elle doit être très sûre d'elle.
Olaus reposa le couteau et l'ébauche de pipe qu'il avait commencé à tailler.
- Ne restons pas là !
- Du calme Wormius. On ne lui échappera pas en pleine nature. Inutile de courir. Il faut rester vigilants et prévoir le moment de la rencontre.
- Facile à dire, moi je n'ai pas des oreilles pointues et un museau de truffier !
Elle éclata de rire et s'amusa du regard paniqué du mage devant l'écho qui se répercutait dans la forêt.
- Chhhhhhht ! Mais vous êtes folle !
Elle lui fit un clin d'oeil et retourna à ses occupations.
- Tracez votre Cercle au lieu de mouiller vos braies, vous auriez dû réfléchir avant de vous aventurer là où même les plus fous ne vont pas.
Olaus grommela et encaissa la remontrance. Il ne pouvait que s'incliner devant la justesse des propos.
Une légère phosphorescence émanait des angles du pentacle inscrit dans la terre battue au milieu de la ruine. Le périmètre du cercle avait été tracé grâce à la corde et un bout de bois effilé. Olaus était assez fier du résultat. Il avait mis deux heures pour tracer les runes de garde et incanter chaque formule aux cinq pointes du pentacle. La nuit était tombée et le vent courait en sifflant entre les vieilles pierres, étirant les langues de feu des torches qu'Azalée avait confectionnées.
- Il y en a encore pour longtemps ? Demanda-t-elle avec une pointe d'impatience dans la voix.
- Non, c'est désormais une question de minutes. Mais je vais avoir besoin de calme, alors je vous prierai de rester silencieuse quelques minutes, répondit-il avec un ton revanchard.
Il sortit l'oeil de cristal de son sac et entonna une chanson à voix basse dans une langue hermétique. Des couleurs et des traits de lumière parcoururent la boule de verre. Il concentra son regard dessus et des formes se mirent à danser devant ses yeux. Un paysage s'étira et grimpa à l'assaut de sa conscience. Il se laissa dériver, porté par les vents d'un océan bleu-gris démonté. Un navire croisait dans la tempête, plongeant dans les creux vertigineux des vagues écumantes. Accroché au bastingage, un enfant fixait l'horizon du regard, un sourire mystérieux peint sur les lèvres. Une tâche sombre pulsait au milieu de son front fouetté d'embruns. Olaus suivit son regard. Au-delà des montagnes d'eau que le navire escaladait vaillamment, une côte déchiquetée se découpait non loin, à travers le rideau de pluie. L'enfant cria. « Buolandhil ! ». Olaus ne put réprimer un glapissement de joie. A cet instant, l'enfant dressa la tête vers le ciel et son regard plongea dans l'âme du mage. Un éclair glacé lui traversa l'échine et il lâcha la boule qui alla rouler à la pointe de l'une des branches du pentacle où elle s'arrêta net.
- Buolandhil ! Il est sur Buolandhil...
Azalée s'approcha du cercle, un air d'inquiétude barrant son front plissé.
- Tout va bien ?
- Oui, ne vous inquiétez pas... Restez loin du Cercle ! Il m'a vu !
- Qui ?
- Celui qui n'a pas de nom... Il sait où nous sommes désormais.
La carriole roulait en bringuebalant sur une route de terre creusée d'ornières.
- On ne peut pas aller plus vite ? Demanda le mage avec impatience.
- Si vous descendez cela fera moins de poids à tracter pour notre vieille carne, répondit l'elfe en lui adressant un regard de reproche.
- Mais je dois écrire un message urgent ! Avec tous ces cahots c'est impossible !
- Il faudrait savoir ce que vous voulez ! Soit je m'arrête et vous écrivez, mais on arrivera plus tard au relais de poste, soit j'accélère et vous rangez votre plume et votre mauvaise humeur !
Olaus grogna mais s'inclina une fois de plus. Il ne tenait plus en place et, malgré la fatigue, il n'avait pas pu fermer l'oeil de la nuit, ce qui avait accru sa nervosité. Il décida qu'il avait besoin de repos. Il enjamba le rebord du banc de conduite et passa à l'arrière de la carriole. Là, il s'enroula dans une couverture et s'abandonna au sommeil. Azalée jeta un regard en arrière et poussa un soupir d'aise.
Loin derrière eux, une chose continuait de suivre leurs traces.
Orféor Le Noir | 18/08/07 20:29
Superbe saga, j'aime beaucoup. 
Whispershill | 18/08/07 20:35
Et un plus c'est gratuit...Je vous respecte les mecs.
Whispershill | 18/08/07 20:37
...Hem...Sans être misogyne...(C'est bas)
Celimbrimbor | 18/08/07 21:27
J'aime toujours autant. 
Kez Maefele | 18/08/07 21:32
Moi aussi, j'aime beaucoup... J'en mangerais 
Behaine | 18/08/07 22:29
Wooaw, super sympa,
merci pour tes lignes 
