Forum - Il s'agit juste d'un entretien
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Loken Nifelheltyr | 10/09/07 03:52
il est des fois ou s'élève une grand main qui vous fout la gueule dans la terre. Et c'est quand vous avez de la boue plein la bouche et des brins d'herbe dans les dents que vous vous dites que vous avez merdé votre vie et non je ne suis pas un bon.
Vous voyez vos espoirs? Des brumes. Vous voyez vos rêves? Vous ne les méritez pas. Ces projets? Comment avez-vous pu croire que vous les mèneriez à bien? Je suis fort désolé de vous le dire monsieur, mais c'est encore bien gentil que de vous octroyez ce terreau que vous mâchouillez en vous repentant. Crachez donc monsieur, rendez cez feuilles à mère Nature. Monsieur! Monsieur! Ce ver dans votre narine, ne le gardez pas pour vous, il en est qui firent un peu plus que vous pour le posséder. Ne me faites pas rire monsieur, au crépuscule de votre échec, vous aviez déjà bien fait rire nos légions depuis votre aube. Votre berceau fût un théâtre pour nos soldats qui se gaussèrent de vos vaines promesses. Allons, allons monsieur, regardons ensemble votre existence. Votre période d'enfant, chiée dans la soie? Qu'en avez-vous retenu? Cette adolescence? A l'image de ce qui devait suivre. Vous, monsieur? Adulte? Laissez-moi rire petite larve, vous ne fûtes qu'un impressionnant et inextricable enchevêtrement d'imbroglios sans queue ni tête à laquelle vous ne donnâtes nulle suite. Une viellesse? Ce fût trop vous donner, non vous n'êtes pas un bon.
Allons, rendez donc vos comptes maintenant. Le solde sera salé et bien plus qu'un océan de larmes monsieur. A vrai dire, je ne comprends pas pourquoi vous vivâtes, mais ce n'est pas moi qui décide, je ne fais qu'asséner les bons et mauvais points. Il va sans dire, monsieur le jeune homme que votre suicide vous enlève quelques mauvais mais ne vous fera jamais rien gagner en bonté de quelque manière que ce fut. Vous faites pitié monsieur. Vous me débectez, immonde déféquation en barre. Laissez-moi vous dire que vous n'êtes qu'un dossier moribond et que je vous classerai sans suite. L'enfer? Drôlatique personne, vous savez, je pense que ce sont vos croyances qui sont les plus hilarantes. L'enfer est pour vous à l'image de la réussite, vous ne l'aurez jamais. Vous n'aurez rien, et c'est beaucoup vous donner, non vous n'êtes pas un bon.
Alors, faisons les comptes, et débarassons-nous de vous. Quelques bonnes actions, misérables, cela va sans dire au vu de la tristesse du monde (mais je pense entre nous que cela est du au fait de vous porter). Des mauvaises? Ouh que oui monsieur, et des nombreuses, des qui font mal, des qui ruinent et pas que des richesses mais des vies aussi. Et dispensez-moi de cet étonnement, vous le savez, merdasse. Ces amours gâchés, ces enfants à la jeunesse dilapidée. Allons monsieur je le sais vous ne discuterez pas avec moi, c'est en vous, cette encre enfuie qui écrivit au plomb votre échec. Bien, nous disons donc une éternité de vagissements sans conséquences? Cela vous sera familier. Non monsieur vous n'êtes pas un bon.
Bien monsieur, je crois que tout est soldé. Ce fut un grand déplaisir que de m'entretenir avec vous, mais si cela peut vous rassurer, vous n'êtes ni le premier échec, ni la dernière méprise que je rencontre. Par contre, soyez assuré de mon dégoût le plus profond envers les gens de votre espèce. Lamentez-vous donc maintenant, car vous n'y pouvez plus rien. Le destin? Il fallait songer au vôtre avant, il est maintenant trop tard. Je me permettrai juste une dernière parole; vous n'avez jamais empêché le monde de tourner et le ferez encore moins. Adieu ou à personne, lâche et faible, vous n'êtes pas un bon.
Il est des fois ou l'on vous assène une claque célèste, cela arrive et quand celà est, non nous ne sommes pas des bons. Quand tous les fils claquent et vous font perdre espoir, s'il en reste encore un, vous avez de la chance. Quand le dernier se rompt, riez donc une dernière fois car alors c'en est terminé de la vie et alors, alors là, nous ne sommes pas des bons. Moi cela m'est arrivé, j'ai entendu toutes les cordes se tendre dans un dernier bruit, peu sonore mais néanmoins conséquent, alors je ne fus plus rien, même pas un bon. Ceci dit, s'il vous reste un peu d'humour, vous pourrez toujours vous moquez de vous, car vous le méritez bien. Au moins serez-vous, serons-nous, serai-je libéré de ces peurs et de ces échecs qui pavent le chemin vers l'ici. Car c'est bien connu que les matons lâchent leurs prisonniers quand ils sont en cellule ou morts et qu'ils ne sont plus des bons.
Edité par Loken Nifelheltyr le 10/09/07 à 04:00
Pépé Narvalho | 10/09/07 07:08
"Il s'agit juste d'un entretien"
-> cela signifie qu'il va y avoir une réponse a ce monologue ?
Excellent style, en tout cas, et lecture plutot plaisante, malgré la teneur du discours.
Loken Nifelheltyr | 12/09/07 01:20
Oui je me mets juste à la place d'un ennemi de la noble Confrérie des Extrémistes Nains qui solde sa vie, c'est à lui de répondre.
Edité par Loken Nifelheltyr le 12/09/07 à 01:20
Pépé Narvalho | 12/09/07 07:07
Oups, une petite coquille s'est glissée dans la réponse de Loken juste au-dessus.
Les lecteurs auront bien évidemment corrigé d'eux-memes : il fallait bien lire "l'ignoble Confrérie des Extrémistes Nains".
Enfin moi je dis ca, mais c'est vrai que je suis peut-etre pas tres objectif, vu que cette ignoble CEN a mis ma tete a prix (pour seulement 5 points, c'est pas cher payé).
Malek De Tarsis | 12/09/07 10:13
Normal qu'on mette à prix la tête de ceux envers qui nous sommes en guerre, stupide Lincielois.
Pour ce qui est du prix ... faut pas exagérer, vous êtes tellement facile à battre que cela serait ruinant d'y mettre plus ... et puis un haut maitre d'un ordre mono-membrique (ou presque) ne vaut guère plus.
Pépé Narvalho | 12/09/07 14:04
Certes je suis peut-etre stupide, Linciellois (avec 2 l svp, ca aide a voler), et facile a battre, mais il me semble que ca fait tres tres longtemps qu'un NE ne m'est pas tombé dessus...
Malek De Tarsis | 12/09/07 15:28
On se croise pas assez ... voilà tout.
Pis parfois on a pas le temps de te découvrir que tu as déjà quitter le continent sur un radeau.
Mais je vais m'atteler à me faire les dents sur un Lincielois d'ici peu ne t'inquiete pas.
Pépé Narvalho | 12/09/07 17:00
"Pis parfois on a pas le temps de te découvrir que tu as déjà quitter le continent sur un radeau."
1) Tiens nous sommes amis au point de nous tutoyer maintenant ?
2) Des exemples de ce genre de situation ? 
Malek De Tarsis | 13/09/07 16:18
Je tutoie bien mais amis mais dans votre cas ce sont les seigneurs qui ne mérite pas mon respect que je tutoie aussi.
Et comme vous le relevez, cela vous a donc bien sauter aux yeux.
Pour ce qui est de ma boutade, dois je vraiment trouver un exemple concret à une vanne ?
Si tel est le cas, je trouverais sans doute quelqu'un qui peut témoigner de ce genre de comportement. :P
Loken Nifelheltyr | 13/09/07 22:15
Moi j'en témoigne et Dieu sait que je suis un seigneur de bonne foi.
