Forum - [Ouragandhil] Une fin tragique

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Barnefine | 03/04/15 00:44

La lune se levait par-dessus les nuages albâtres. Son amère pâleur emplissait le ciel et obnubilait la terre et les arbres balancés par la brise.

D'entre les branches aux noires voûtes, deux pauvres yeux d'humains brillaient. A l'orée du bois, il s'avançaient vers la naine et tranquille châtellerie.

Barnefine fit trois lents pas qui le menèrent en haut d'une petite butte. Là il cria d'une voix déchirée.

- Khan Zeddicus !

Il cria trois fois, pour être sûr d'être entendu. Il est difficile d'ignorer un désespéré qui hurle dans la nuit.

- Khan Zeddicus Zul Zorander, grand parmi les Nains de l'Allonge d'Agaden, allié fidèle et guerrier honorable, et brasseur de génie ! Sors donc avec tes braves !

Dès que le Nain et les siens furent en vue, l'accablé frappa trois fois le sol de sa hallebarde, et d'autres yeux, moins humains, plus rouges, s'allumèrent tout autour de lui, tout le long de l'obscure orée de la forêt ; leurs formes se découpaient sous l'aura obsessionnelle de l'astre de la nuit.

- Ne dis rien, ô grand Khan. C'est bien moi, Barnefine de Barbemmousse, voilà bien mes fauves, loups et Arpenteurs, et certes, nous signâmes naguère le Pacte qui, au nom de Dame Tãla, nous garantissait paix et prospérité jusqu'à la fin du dhil.

Les quatre vingtaines d'animaux s'avançaient doucement hors de la sylve fraîche, et les Arpenteurs marchaient en trois groupes de sept.

Barnefine brandit sa hallebarde, et éructa d'une voix stridente qui était celle de l'Amour blessé à mort.

- Nain, dégaine ta hache, et oublie le nom de la Fille de la Lune ! Elle n'aime ni les humains ni les Nains, ELLE PRÉFÈRE LES DRAGONS ! A L'ASSAUT !

L'homme sauta d'un bond qui voulait mourir. En un terrible soubresaut, les carnivores s'élancèrent en direction de la forteresse naine, et les souples Arpenteurs se mirent à accélérer.

Barnefine au-devant de ses gardes et guerriers atteignit le premier les murailles naines, et les yeux écarquillés d'ire il ramena en un geste furieux la lame miroitante de sa hallebarde par-dessus son épaule.

Edité par Barnefine le 03/04/15 à 00:57

Noir-feu | 03/04/15 01:19

Non mais ho! D'abord arrêtez de hurler ainsi, on vous entend jusqu'à la lune!

Ensuite elle ne préfère pas LES Dragons, elle préfère LE Dragon, il n'en reste qu'un et maudits soient les ravages du temps, les Nains hargneux et les paladins idiots, il a fallu que ça tombe sur moi.8) Rapport au fait d'être le dernier, hein, aucun lien avec la Fille de Lune, elle, elle peut me tomber dessus sans que je récrimine.:o

Enfin, je m'insurge! Je suis blanc comme...*keuf keuf keuf* enfin pas vraiment comme Neige qui n'est qu'une lopette chouineuse, mais bref, ce n'est pas parce que je suis noir qu'il faut me prendre pour le mouton de l'histoire!8)

Tout ça pour dire que je n'ai rien à voir avec vos démonstrations égotiques et brutales de mâle frustré dans sa quête de jupons. Voyez comme je suis bon prince, à défaut d'avoir jamais été un roi potable, les jupons je vous les abandonne. Je me contenterai, ô altruiste Dragon que je suis, de ce qui se trouvait dedans! :o

Barnefine | 03/04/15 01:44

Barnefine tourna son regard ivre de colère vers Noir-feu qui venait d'apparaître à quelques coudes de là.

- Qu'est-ce que tu viens faire là, toi ? Il embrocha un premier Nain. N'es-tu point avec la Dame ? Un deuxième Nain. Je t'ai pourtant vu la raccompagner hier soir ! Un troisième.

Trois petits guerriers ainsi horriblement alignés, l'homme fit un tour sur lui même arc-bouté, et tendant sa hallebarde, propulsa les braves droit sur le Dragon.

Va-t-en d'ici ! Je m'occuperai de toi plus tard, en un autre dhil ! Retourne dans ta caverne ! Et ne dis rien ! Ton mépris m'offense ! Tu n'as aucune idée, reptile monstrueux, DE CE QU'EST L'AMOUR !

Les gardes et guerriers de l'humain vinrent se serrer autour de lui, en formation de losange, tandis que partout ailleurs les animaux submergeaient les murailles lorsqu'elles n'étaient point dûment arpentées. Quoi que pourra dire le sire Noir-feu, Barnefine l'ignorera, versé en la bataille et concentré sur les tirs des archers trapus.

Mais déjà venait, de l'Ouest, un grondement... 'Qu'est-ce donc que cela ? Des renforts pour le khan ? Un ouragan ? .. Ou les deux ?'

Edité par Barnefine le 03/04/15 à 02:02

Tala | 03/04/15 04:25

Lorsqu'elle apprit la destruction du royaume du Seigneur Zeddicus, Tãla fût envahie d'une grande amertume. Le Seigneur Pépé lui annonça son choix quelques minutes trop tard, pour qu'elle pût agir... Elle se dirigeait vers les terres de son allié, ami et dévoué Seigneur Zediccus, en compagnie du Dragon, quand un messager lui appris une étrange nouvelle... Des troupes de Barnefine auraient participé à ce massacre déloyal. Le Dragon partait déjà en avant, et elle saisit leur propos au vol. La Fille de Lune arrêta là ses pas. saisie par la légèreté du Dragon. Figée d'entendre telle ignominie, de la bouche même du Seigneur Barnefine en lequel elle avait une foi totale et complète. Ainsi est-ce là, les incarnations de ce sentiment soit-disant si pur ?...
Le souffle court, les poings serrés, la Rage peu à peu, l'envahie, toute entière. A quelques mètres d'eux, sa voix se perd dans la nuit, sifflante, rageante, ne s'adressant qu'a Barnefine

- Comment avez-vous pu ? ... Comment pouvez-vous tenter de justifier votre infamie au nom de l'Amour ?! Qu'avait donc fait le Seigneur Zeddicus, pour mériter votre courroux ?

La respiration saccadée, ses doux traits se déforment en un masque de profonde et triste colère, alors que sans qu'elle le contrôle vraiment, un hâlo lumineux commence à envahir son être

- Je vous méprise, Seigneur Barnefine, je vous méprise, pour cet acte !

Le hâlo s'amplifie, et sous vos yeux, la Fille de Lune devient Loup. Blanc, ses babines retroussées, écumantes, ses pattes l'entraînent dans une ronde effrennée. Ses griffes s'ancrent dans la terre meuble, comme pour mieux se retenir de ne sauter à la gorge de l'humain, là, maintenant, et de lui arracher la peau de ce qui lui sert de cou. Dans son esprit, la Fille de Lune tente de calmer celui du Loup, une lutte interne se joue. L'ire se transforme peu à peu, alors que la Fille de Lune parvient à contenir une partie de la fureur, cessant d'éructer, volcanique. Le Loup finalement, s'arrête net, plantant ses pattes sur le sol. Ses yeux percent le Seigneur Barnefine d'un regard glacial, aussi polaire que les terres reculées qui l'ont vu naître. La rage a disparu. Ne reste qu'une froideur sèche. La Fille de Lune n'est plus là. Elle n'est pas Fille Louve, comme à son habitude. Son ami disparu est là, contrôlant l'humaine, avec douce fermeté. Loup seul demeure.Il ne reste d'elle qu'un imperceptible et faible souffle, à qui peut voir au délà de l'animal. Sa tête se lève, alors qu'une trouée, à travers les nuages, laisse passer un instant la Lune. Le museau levé, le Loup hurle, d'un interminable hurlement guttural et de marbre.... bientôt, autour, d'autres lui répondent. Le temps semble s'arrêter, alors que la Guerre est déclarée. Le Loup baisse finalement la tête, croise sans le voir le regard du Dragon, pour glisser vers celui de Barnefine, lourd de menaces.

Sans autre délai, le Loup Blanc se détourne, et disparaît dans la nuit sombre

Tãla la louve,
Prêtresse, Fille de Lune

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La Plume, journal d'Aerendir : [Lien HTTP]

Edité par Tala le 03/04/15 à 04:29

Shadee | 03/04/15 12:58

Quelques petites nouvelles lui tirèrent un éclat de rire tonitruant. Elle était tombée dans bien bas... une caverne, immense qui ne semblait gère vouloir en finir. Bref, c'est une autre histoire. Celle qui l'amusait fort bien à ce moment, c'était la lubricité d'un dragon, la déception d'un nain, la déchéance d'un magicien et la fausseté d'une louve, rien de nouveau dans ce haut monde, fade en couleurs. Elle eut donc, cette pensée: "vous êtes un héros, Messire Barnefine. Votre cruelle passion me plaît au plus haut point. Quelle merveilleuse attention que vous avez eue pour votre aigre-douce."

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~°~ La plume plus forte que l'épée ~°~
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Pépé Narvalho | 03/04/15 13:48

Toute la journée Pépé Narvalho avait attendu des nouvelles de ses compagnons d'aventure... en vain. Personne ne semblait donc vouloir répondre à la décision de la Louve ? Lorsqu'un tel silence s'abattait sur un continent ce n'était pas bon signe. Après avoir enfin pu converser avec deux des quatre rescapés il avait pris sa décision. Nul doute que cela ne plairait pas à tous, surtout suite à ces dernières discussions.

Pépé Narvalho venait d'arriver en vue du royaume de Zeddicus, par le flan Est. Il entendit alors une voix, une complainte. Se pouvait-il qu'il fût déjà repéré ? Il n'y avait plus une minute à perdre, il fallait donner l'assaut pour bénéficier de l'effet de surprise.

L'assaut fut assez bref, et les hordes animales revinrent faire leur rapport aussitôt.
- Le royaume ennemi est détruit, Pépé.
- Bien. Rien à signaler sur les combats ?
- Nous avons aperçu des hordes animales sur place.
- Bien évidemment, ce sont les notres. As-tu donc oublié que nous avons dû oublier les Eluros et autres troupes Orques ?
- Non, je voulais dire d'autres hordes animales. Beaucoup de lions. Pas les notres.
- Se peut-il que Barnefine ait eu la même idée que moi ? Mais pourquoi aurait-il fait ça ? Il n'avait rien à craindre, lui. Et pourquoi ne m'a-t-il rien dit, lui qui m'écrivait chaque jour depuis des lunes et des lunes ?

Les loups et lions rentrèrent au royaume encadrés par les gardiens, et Pépé Narvalho eut toute la nuit pour se poser bien plus de questions qu'il n'en avait auparavant.

-- Memento mori --
Pépé Narvalho, pourfendeur de 2 clans... malgré lui

Zeddicus | 03/04/15 14:21

Zeddicus sortit au devant de Sire Barnefine.

- Ainsi vous vous cachez derrière l'amour pour justifier un acte aussi vil que le pantin qui vous manipule.

Son regard erra sur les meutes d'attaquants de Barnefine et Pépé Narvalho.

- Eh bien, soit si telle est votre décision, je vous laisse bien volontiers cette victoire.

Se tournant vers ses troupes :

- On se repli vers les navires. Brave forgerons, couvrez autant que vous pourrez nos arrières afin que nous puissions évacuer les civils. Ce fût un honneur que de vous diriger.

La petite troupe en garnison frappa marteau contre bouclier et s'élança vers une mort certaine. Zeddicus promis vengeance et carnage puis se retourna sans un mot ni un regard vers les prétendus alliés.

Zeddicus Zul Zorander
Khan des Tribus de l'Allonge d'Agaden

Edité par Zeddicus le 03/04/15 à 14:21

Barnefine | 03/04/15 23:44

L'homme chargea les archers, hallebarde en avant, s'offrant à la mort. Mais l'Ouragan gronda à l'Ouest, et Tãla au milieu de la cité déjà en ruines prit la place du Dragon.

Oyant ses mots, Barnefine s'arrêta et l'écouta d'un regard immobile et plein d'une souffreteuse attention.

Barnefine écouta la Dame, et fut saisi d'un avant-goût de Purgatoire.

Son genou tomba à terre sous la féminine colère. Les hommes sont certes habiles à plaire de leurs mots aux femmes. Cependant connaissent-elles que les leurs, doux ou affilés, sont bien plus redoutables aux oreilles de ceux qui savent les recevoir ?

Barnefine releva douloureusement la tête. Ainsi donc, murmura-t-il, atterré, mon koala en Nain déguisé parmi l'armée du khan n'a su capturer la Fille de la Lune, et voici qu'elle m'inflige une ire sans nom...

Mais la violence appelle la violence, et l'homme se reprit, et alors que les lupins hurlements résonnaient encore en la sombre nuit, réarma sa grande arme. Soudain à l'Est, un autre tremblement émergea, et les hardes et les guerriers du Narvalhois bondirent crocs et griffes tendus sur les derniers Nains.

* * *

Sieur Pépé était sur le point de rentrer en son antre lorsqu'un gros buisson à sa droite tressaillit et recracha, c'était la dernière heure de la nuit, Barnefine monté sur un koala de course.

Il en descendit, et ils se saluèrent.

- Bien, nous en sommes là.

L'homme se mit la main droite à l'arrière de la tête, et se frotta la nuque jusqu'à enlever son casque qu'il tint. Des pupilles lourdes se posèrent sur le Primotaure, une bouche sans sourire s'entrouvrit.

- Écoute bien, Pépé. Je ne puis régner. Mes mains sont souillées, et mes yeux ne m'appartiennent plus. Mon esprit est en guerre contre mon âme divisée. Et mon corps a honte de mon coeur.

Le silence s'imposa de lui-même.

- Coeur qui reçut un poignard, et je le rendis de ma hallebarde. Il souffrit la vue d'un reptile caressant une Dame, cette Dame avait un Nain en affection.

L'homme fatigué offrit son regard à l'astre de la clémence qui inondait le ciel de blancheur immobile.

- Dans quelques heures, j'aurai rendez-vous avec le Phénix Sanglant.

Davantage aurait dû être dit, las. Barnefine déposa un regard sur le Narvalhois, et monté sur l'animal s'en alla.

Edité par Barnefine le 03/04/15 à 23:55

Yartashi | 04/04/15 14:00

(Tiens je n'avais point vu cela au moins je pourrais écrire ma fin. Je m'excuse pour les fautes)

Le phénix sanglant ouvrit les porte de son royaume en voyant apparaître au loin le visage de son ancien ami, le fou Barnefine.

-Comme convenue, je vous ai attendu.

Il n'y avait rien derrière le Phénix, pas une âme, ni une ombre ne bougeait.

- Tu peux voir que je accueille seul, j'ai commandé à mes orcs une dernière oeuvre sanglante pour venger la mort de mes amis, et détruire la folie qui t'habite tel une excuse pour faire couler le sang inutilement

Yartashi sortit ses lames et les planta dans ses omoplates et les ressortit aussi vite. Un flot de sang jaillit de ses plaies et se stoppa dans les airs comme si le temps s'était arrêté. Le phénix jeta dans le sol ses dagues et ouvrit en grand ses bras.
Le sang s'étala en arc autour de lui et forma des ailes formées de runes et de symbole sanguinolent et des gouttes de sang perlée autour dans l'air tel un brouillard, formant une sphère avec un rayon de trois mètres autour de lui.

-Je n'attend plus que tes troupes.

Le Phénix Sanglant se précipita sur la marée de lion. Il se jeta seul dans la mêlé et trancha de ses ailes les lions, récupéra leur sang pour planter des pieux sanglant dans les autres animaux.
Le nombre eut pourtant raison de lui. Il subit morsure sur morsure et perdit membres après membres de manière à n'être plus qu'un tronc supporté par ses ailes. Le sang coulé sans fin de son corps comme si le sang était infini dans son corps, ce qui n'était que vérité.
Il se replia sur son corps avec ses ailes. Le cocon formé impénétrable refléta le feu des ses bâtiments qui prenait feu, le sang pourpre brilla de mille feu reflétant entre eux un jeu de lumière macabre.
Le cocon implosa et un phénix aux sanglantes couleurs s'envola dans l'obscurité ténébreuse de l'Ouragan, laissant derrière lui en dernier message mental.

-Je m'en vais à jamais, faite donc ce que vous souhaitez je n'ai plus d'întérêt à vos jeux si fourbes.

Pendant ce temps là, ses troupes organisaires la commande morbide qu'il avait planifié auprès de ses shamans sur les terres Banefiniennes.
Ses orcs avait apporté avec eux les piquiers et les armes de son défunt ami nain ou des barres en fer des derniers bâtiments de la Louve. Ils tuèrent toutes formes de vie sur ces terres.
Il se conformèrent au plan de leur Phénix :
Ils formèrent une rangée d'honneur formé de cadavres de cornues tenue par les armes de ses défunts amis. Il était traversé de part en part par des armes des orcs et tenait ainsi en rangé avec des membres en moins.

Le sang coulé entre ces deux rangées forme le tapis rouge que nagèrent Le Phénix avait voulu former pour ses amis. Au bout de pourpre chemin, un hotel formé d'os, de peau et de muscles se tenait sur une estrade de cadavres encastrés et broyés par des marteaux de forgeron nains.

Sur cet hotel reposait un cadavre sans tête, les boyaux à l'air et une feuille formé de peau tanné se tenait sur sa tête posée tel un pupitre sur la plaie béante de son ventre.
Trois cadavres était dressé devant par de grand poteau en fer planté dans le corps et dans l'estrade cadavérique pour les maintenir droit.
Le premier cadavre était un koala avec une armure naine et une marque sur le front : Sympathie
Le deuxième avait était une femelle cornu dont ses bois avait était coupés et dont ses deux canines dépassées anormalement de sa bouche comme si elles avait était tiré par des tenailles Sur son front était taillé : Tendresse
Le troisième cadavre était un cornus avec lui aussi ses bois coupé. Le mot plume était marqué sur son front : Le mot folie à travers son visage tuméfié par une colère et une douleur sans nom.
Un shaman planta une pancarte devant la scène avec écrit dessus avec du sang :
" Voici la fin que j'aurai souhaité, voici la fin que tu mérites pour ta folie mon sordide ami maintenant ère seul sur ces terres et repend toi de tes pêchés messire sans terres.
Voici ton autel ou tu pourra signer ton traité viscérale Pépé Navalho qui n'a dénié bouger un doigt pour supprimer la folie de mon ami, profiteur j'espère qu'un jour cela te tuera."

Edité par Yartashi le 04/04/15 à 14:01

Barnefine | 04/04/15 14:43

Le hallebardier mira l'oiseau de feu jaillir et s'envoler loin, et baissant les paupières sous la pluie de sang, entendit les dires de son ami, qui persistait à ne pas croire en l'Amour qui engendra cette tragédie, et en rien ne la justifia.

Un gardien voulut rentrer avec le reste du bestial régiment qui servait l'humain seigneur, pour essayer de rattraper et combattre les hordes du Phénix, mais Barnefine d'un mouvement d'oeil le découragea. 'Dispersez-vous.'

L'homme rentra seul et resta un moment parmi les miettes de Barbemmousse. Le menant à l'autel, ses pas petits et hallucinés dans les flaques tonnaient d'une noire mélancolie. Le vent soulevait de rouges vaguelettes, la Lune était une glace blanche.

Trois antiques couleurs qui dansaient autour de l'humaine argile.

* * *

Les Saints Anciens et les Dieux se fichent bien des gloires et des règnes que se fabriquent les mortels. Toutes ces choses vétustes et sans joie passent. Les yeux miséricordieux de ces Vivants ne voient qu'Amour.

Pépé Narvalho | 07/04/15 17:52

Pépé Narvalho avait appris que les deux autres royaumes survivants avaient finalement péri. Quel gâchis, s'était-il dit. Il pris la résolution de se rendre sur les lieux des deux carnages, visitant successivement les décombres Yartashiques et Barnefiniens. Terriblement attristé par ce qu'il y vit, il n'eut que ces mots
- Finalement, je me demande qui était le plus fou des deux.
Puis il commanda à ses troupes de regagner la plage, annonçant ainsi l'abandon de ces terres maudites.

-- Memento mori --
Pépé Narvalho, pourfendeur de 2 clans... malgré lui

Edité par Pépé Narvalho le 07/04/15 à 17:53

Pantokrator | 09/04/15 16:30

Les rumeurs parvenaient jusqu'aux cimes rocailleuses où se tenaient le Pantokrator. Celles-ci lui firent de la peine. Une pensée douloureuse, lui qui avait chaudement recommandé l'ordonnateur des malheurs de la Louve, prenait son coeur.

Edité par Pantokrator le 09/04/15 à 16:31

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