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Pompedhil

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Continent Pompedhil

Du 22/01/2010 au 02/03/2010. Terminé à la lune 924 (3 tours par semaine)

Une! Deux! Trois! Cent! ... Vous avez compris l'idée! Alors faîtes-moi ces pompes!

Felicitations a Sanaga, sans oublier de citer Bradaur et Orezbes. Erhik


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"Moi, Sanaga, Dragonne Danaïte à ses heures perdues,
À vous, Vostre Seigneurie et Connétable,
Salut.

J'accuse bonne réception de votre courrier, de manière tardive, certes, mais que vous saurez, je l'espère de tout coeur, amnistier. Je vous félicite, dans un premier temps, d'avoir parfaitement compris mes mots. Vostre sémantique est des plus abouties, et je vous en congratule bien chaudement. Mais la temporalité, hélas!, semble n'égaler pas vos talents précédemment cités. C'est pourquoi je me ferai votre pédagogue, le temps d'une missive, afin de remettre les pendules à l'heure et les cloches à leur timbre. N'y voyez là aucun égotisme, je vous en conjure.

Je vous assurais donc effectivement de ma neutralité à votre égard, lors que vous veniez de perdre vos inestimables compagnons, que je regrette de n'avoir pas connus plus en profondeur, d'ailleurs. De cela nous pouvons remercier Erhik, qui je crois fut votre sympathisant, bien qu'au courant des circonstances houleuses des événements alors récents. Je vous faisais part aussi, dans une de mes lettres tout spécialement adressée à vous, de mon penchant pour les échanges fréquents, remémorez-vous, juste avant votre premier bout de citation. Je vous en refais parvenir une copie, afin que vous ne le manquiez pas: « Mais vos expressions épistolaires sont du moins plus prestes que celles de nos compagnons d'infortune, aussi, je » blablabla. Voilà donc la conjoncture que vous avez du omettre, cher Connétable. Car oui, il s'agissait bien là d'une condition à ma sympathie, qui se voulait estre nourrie et flattée par vos mots. Iceux m'ont hélas manqué durant toutes ces lunes, d'où mon éloignement progressif, et le retour de mon ressentiment pour votre auguste personne.

Ressentiment dont je n'ai pas manqué vous informer lors de ma toute première missive à vous adressée, laquelle tançait avec modération votre hardiesse à venir quémander l'indulgence et la sympathie de ceux qui avaient occis votre brave ami, j'ai nommé Erhik et moi-mesme. Aviez-vous si peu de droiture, pour venir flagorner le parti adverse? Je constate à l'instant que vous saviez alors que les terres du brave Haltek seraient par la suite filoutées par vous et vos amis. Je me repencherai sur le cas une fois cette missive terminée, encore que je ne visse là pas matière à ressasser cent lunes durant.

Et voilà que vous supputiez, dans votre précédente lettre, une félonie de ma part. Permettez moi de vous rendre le compliment. Car, vraiment, oui, je vous admire, vous et votre audace, celle-là mesme qui semble caractériser les vostres, Connétable. Simplement, comprenez que je ne pouvais, tout galant homme que vous fussiez, pas vous laisser ainsi vous octroyer la couronne si brillamment pompée, ainsi que la coupe du plus culotté. Considérez, s'il vous plait, que je vous ai rendu là une fière chandelle, vous épargnant l'insuccès que vous auriez eu auprès de moi par la suite. Non, ne me remerciez pas, je vous devais bien cela, vous qui m'avez confirmé ce que déjà je subodorais: mon insuccès auprès des vôtres. Iceux vous avaient pourtant bien mis en garde, m'avez-vous dit. Je m'en remets donc à eux, et au châtiment qui un jour me reviendra, peut-être.

J'en reviens donc, pour en terminer, à l'attachement tout particulier que je voue aux échanges et aux liens qu'ils créent et fortifient, quelle qu'en soit la nature. À n'en pas douter pourtant, c'est bien l'irrégularité de nos contacts qui nous ont si suavement éloignés. Voyez en moi une femme naïve, Connétable, une femme qui accorde énormément de crédit aux plus bavards. Comprenez, voyez mon point de vue. Là où l'apathie entre en érection, nulle accointance féconde ne saurait ressortir. Place à la stérilité crasse. Voilà donc chose dite. Quant au reste, et bien, je me figure que mesme sur le plus grand trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul. Aussi m'accorderais-je la prévenance de vous informer de ce qui adviendra des terres par vous foulées: une vaste plantation Herbeuse. La gratuité des livraisons d'Herbes: ainsi sera récompensée votre peine.


Adoncques, alors que je retourne bisquer quelques imprécations bien senties au trop regretté sieur Barbefroide, veuillez distinguer l'expression de mes sentiments crus.

Sanaga.

Faict la neuf cent vingtième lune, en terre Pompedhilienne."

Gagnants

NomRaceClanRègne
SanagaElfeLes Enfants de Dana0-16
ErhikHumain0-16

Morts

RègneNomRace
1-16Orezbes BarbefroideNainsaccagé par une horde d'écureuils enragés
1-14BradaurPrimotaure
1-13ZebrissouElfe
1-12Racklo SunamünMort-Vivant
1-8TalaHumain
1-8HaltekHumain
1-7ViciNain
1-7Justin Lircoux DieuxarElfe
1-6Drek Tranche-acierNain
1-5KikooxHumainrenversé par une révolution
1-5AlexeivElfe
1-4StarskyNainrenversé par une révolution
1-4NazredimeHumainravagé par la peste
1-4CelimeneHumainravagé par la peste