Forum - [RP] Chapitre VI - Le rêve
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Falxo Feronas | 04/05/07 14:07
[Tout ce retard que j'ai pris dans la lecture des RP m'a rappelé que j'ai un chapitre 6 qui traîne dans mes cartons depuis plusieurs mois
Alors hop, au cas où, le voilà
Et les précédents peuvent être trouvés ici : [Lien HTTP]
Bonne lecture !]
Le mage remonta son col en grommelant et se frictionna les mains. Peste, qu'il faisait froid. C'était ainsi depuis qu'on avait quitté la capitale, il y avait déjà une dizaine de jours. Tout ça parce que la milice de ce village n'était pas capable d'aller elle-même traquer une bête dans la forêt... Ha ! Ces paysans... A peine une créature résistait-elle un peu à leurs chasseurs qu'on proclamait qu'elle était d'origine surnaturelle et qu'il fallait qu'un mage de la capitale vienne s'en occuper. Et c'était lui, Erlin, qu'on avait mandaté pour cette opération.
Bah... Plus vite ça serait fini, plus vite il se retrouverait au chaud... Ils étaient censés arriver au village dans la journée, et après avoir accompli la formalité, il n'y aurait plus qu'à entamer le fastidieux voyage de retour. Erlin songea un bref instant à la douceur de ses appartements à l'académie de magie, loin, loin de là... Ah... Bon, ce convoi allait-il accélérer, oui ou non ?
« Capitaine ! cria-t-il à l'adresse de l'officier en question, celui qui commandait son escorte. Allons-nous bientôt arriver, par le diable ? Ce froid ferait geler de la bière naine !
- Nous y sommes justement, monseigneur, répondit stoïquement le capitaine. Juste derrière cette crête. Et, sauf votre respect, nous ne sommes qu'en automne, seigneur Erlin.
- Ce qui n'empêche pas la température de faire des chutes vertigineuses, répliqua le mage d'un ton cassant. Vous n'êtes pas payé pour commenter. Contentez-vous de me protéger.
- Oui, monseigneur. »
Manifestement, le village les avait attendus avec impatience. On vint à leur rencontre, on les acclama à gorge déployée. Erlin, bien sûr, irrité par cette perte de temps, se contenta d'aller consulter les autorités du village au plus tôt. Il avait une mission à accomplir, et ce le plus vite possible. On le présenta au prochain groupe de chasseurs, évidemment triés sur le volet parmi les adultes du village, qui avait accepté de retourner dans la forêt. On lui expliqua plus précisément la situation : de tous ceux qui s'enfonçaient un peu trop dans les bois, quasiment aucun ne revenait ; on avait d'abord cru que les chasseurs, bûcherons et autres, les plus concernés par les excursions en forêt évidemment, étaient les seuls à avoir des problèmes, et qu'en tant que forestiers aguerris il leur suffirait de se montrer un peu plus prudents. On s'était trompé : de simples promeneurs étaient également touchés par le fléau de la forêt, ainsi que le prouvait le cas d'un petit garçon de cinq, six ans peut-être, qui était allé jouer dans les bois au mépris de l'interdiction parentale. Il n'était pas revenu. On avait alors organisé une véritable expédition pour le retrouver, avec plus d'hommes, plus costauds et munis de plus grosses armes. L'expédition, elle, était rentrée au village, ramenant le cadavre mutilé du garçon, lacéré comme par des griffes. Parmi les hommes de l'expédition, un chasseur avait également mystérieusement disparu. Lui était l'homme le plus fort du village, il allait revenir, c'était certain. Mais il ne revint pas.
C'était seulement après cette histoire qu'on s'était décidé à éviter la forêt comme la peste et à faire appel à la capitale, qui dans sa grande bonté avait jugé qu'un mage saurait régler ce petit problème de bête sauvage. Erlin connaissait la suite de l'histoire, à son grand dam. Il remercia les représentants du village et leur assura que dès le lendemain, la bête serait pendue par ses tripes sur la grand-place. Moult encouragements lui furent prodigués, ainsi qu'un bon repas et la meilleure chambre à l'auberge du coin.
Le lendemain, Erlin s'enfonça dans la forêt avec lassitude, toujours sous les acclamations des villageois. L'escorte le suivait, bien sûr, ainsi que deux ou trois forts garçons du village pour les guider. Sous les arbres, l'ambiance était beaucoup moins rassurante : ombre et silence, à l'exception du craquement du tapis de feuilles mortes sous les pieds des chasseurs de bête, comme autant d'ossements séchés et oubliés là quelques siècles plus tôt. A peine dix minutes après leur entrée dans la forêt, alors qu'on commençait à pouvoir dire qu'ils s'y étaient profondément enfoncés, Erlin prit une décision.
« Séparons-nous, déclara-t-il.
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée, répondit d'un ton bourru l'un des villageois. Plus on sera, moins on risquera.
- J'aimerais qu'on m'écoute, soupira le mage. C'est à moi qu'on a confié la mission. On se sépare. »
Malgré les réticences des autochtones, Erlin fit fi des avertissements et partit de son côté avec trois soldats et un guide. Ils fouillèrent la forêt longuement, sans changement dans le silence ou dans le décor. Le mage s'impatientait visiblement. Un loup de passage aura attaqué ce jeune garçon, d'accord, histoire tragique, mais on en avait fait une légende exagérée, tout ça pour un vieil animal grisâtre et décharné... Il était temps de rentrer. Il se retourna pour annoncer sa décision à ses compagnons.
Qui, eux, n'étaient plus là.
Erlin fronça les sourcils et regarda autour de lui. S'étaient-ils déployés pour couvrir plus de terrain ? Il ne se souvenait pas leur en avoir donné l'ordre. Qui avait eu l'idée stupide de se séparer, déjà ? Sûrement ce crétin de capitaine... Il lança un ou deux cris, pour voir. Pas de réponse bien sûr. Par contre... Les feuilles mortes derrière lui. Un très faible craquement, comme une simple brindille qui y chuterait. Il se retourna d'un bloc.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'était un elfe, qui venait apparemment de sauter d'un arbre à en juger par sa position, le tout quasiment sans bruit. Enfin, un elfe... Ou ce qu'il en restait après avoir passé les derniers mois sans sortir une seule fois du couvert des arbres. Le regard fixe qu'il posait sur Erlin était indéniablement celui d'un animal. Le mage se reprit. Un elfe seul ? Bah. Pas de danger.
« Bon, écoutez, monsieur, lança-t-il. C'est dangereux dans le coin, il paraît qu'une bête sauvage se balade. Mais je vais m'en occuper, ne vous inquiétez pas. Evacuez simplement la forêt.
- Tu ne t'occuperas de rien, » grogna l'elfe.
Sans plus de cérémonie, il se jeta sur Erlin, qui, pris par surprise, roula dans l'herbe avec lui. Un bref instant, cependant. Le mage, affolé et pas vraiment dans son élément avec de tels combats au corps à corps, s'extirpa rapidement de la mêlée et se retourna vers l'elfe, déjà debout.
« C'est toi qui terrorises les villageois ? demanda-t-il sur le ton le plus digne qu'il put exprimer.
- S'ils ont peur de moi, tant pis. Je me contente de défendre.
- Défendre quoi ?
- La vie.
- Mais... tu la détruis ! Tu...
- Dis-moi, qui es-tu ?
- Je suis Erlin, archimage de la grande académie de magie de Tisil-Varn, fit sèchement l'intéressé en se redressant. Et toi, pouilleux ?
- Je suis druide.
- Sans nom, sans histoire, marmonna Erlin. Même pas digne de moi... Eh bien, druide, je suis ici pour te supprimer, alors dis adieu à ta chère forêt. »
Immédiatement, il se mit à incanter. L'un des sorts les plus puissants de son répertoire, pour la forme. Ah, un druide, il n'en savait pas grand chose, sinon qu'il s'agissait d'un genre d'ermite vénérant la nature... Ridicule... Qu'en craindre ? Il ne faisait même pas le moindre geste pour se défendre, ç'allait être encore plus facile. Les langues de feu, celles qui faisaient toujours leur petit effet dans un combat magique, jaillirent, fusèrent vers l'elfe isolé et immobile. Du gâteau.
Quelque chose d'étrange cependant... Elles ne l'atteignaient pas. Il restait là, et le feu d'Erlin ne le touchait même pas. Le mage fronça les sourcils et redoubla d'efforts. Apparemment, si, elles l'atteignaient, mais il les détournait sans effort, sans blessure. Retenant un juron, il cessa, inutile de s'épuiser de la sorte, et chercha à toute vitesse autre chose de plus efficace.
« Ca ne marchera pas, le prévint le druide. Pas avec la magie. »
Erlin, haletant sous l'effet de la fatigue que son déploiement de puissance lui avait causée, ne répondit rien. L'impudent ! Croyait-il donc que ses petits tours lui permettraient d'échapper à son courroux ? Il ne savait pas comment l'elfe avait réussi ce coup-là, mais lui-même disposait de plusieurs cordes à son arc, et il comptait bien s'en servir.
Il tendit de nouveau les bras en direction de son adversaire. Rien de visible ne se produisit, mais Erlin jubilait déjà intérieurement : s'il n'arrivait pas à le détruire de l'extérieur, il le ferait depuis l'intérieur, et c'était le but de sa manoeuvre. Un sort pernicieux qui paralysait les muscles de sa victime. Cela pouvait simplement l'immobiliser, ou, en serrant un peut, arrêter sans problème les fonctions vitales, telles que les battements de coeur. L'effet immédiat sur des personnes normalement constituées était la mort pure et simple. Il pouvait déjouer les attaques de front ? Qu'il résiste donc à cela !
... Mais il y résistait. Ca n'avait pas l'air de l'atteindre. Pire, même, il avançait vers Erlin. Ce dernier raffermit son emprise ; rien à faire. La magie ne lui faisait rien. Le front du mage s'emperla de sueur. A part ses sorts, il n'avait aucune arme pour se défendre... Et l'elfe avançait. Erlin recula. Cédant à la panique, il voulut prendre ses jamabes à son cou, mais ne parvint qu'à tomber à genoux devant son adversaire. Ce dernier était tout près à présent.
« Eparge-moi, supplia faiblement Erlin. Je leur dirai de ne plus venir ici...
- Mais ils ne sont pas un problème. S'ils entrent sur mon territoire et qu'ils sont moins forts que moi, je les tue. Comme toi.
- M... Mais pourquoi... Ma magie ! Comment as-tu fait ?
- Ah... Parce que tu crois que sous prétexte que tu peux produire des étincelles, tu es le plus puissant ? Non. L'explication est simple : moi, je ne fais qu'un avec la nature. La magie, elle, est une aberration au regard de celle-ci : elle altère la réalité sans se soucier de ses lois. Mais j'y suis trop solidement ancré pour qu'elle m'atteigne, à moins d'être assez puissant pour surpasser ma propre force, qui n'est pourtant que celle d'un elfe... »
Une lame apparut dans sa main ; une lame incurvée, sale et rouillée, mais dont Erlin ne doutait pas qu'elle pouvait malgré tout causer de lourds dégâts dans la chair tendre.
« Quant à toi, termina l'elfe, tu n'as aucune force. Tu n'es qu'un petit bourgeois ayant appris ses tours de passe-passe dans un livre. Pour tes prochaines existences, je te conseille d'apprendre ce qu'est la vie avant de l'affronter. »
Erlin mourut.
Falxo récupéra sa vieille serpe et observa un moment le corps du mage se vider sur l'herbe. Il servirait enfin à quelque chose, même s'il ne s'agissait que de nourrir les fourmis. Ces mages, tout de même... Toujours à se penser plus forts par ce qu'ils faisaient que par ce qu'ils étaient. Pour la plupart, ils n'avaient du coup rien d'autre qu'un extérieur. Celui-ci était un spécimen typique : Falxo n'avait même pas eu à déployer la moindre parcelle de son énergie pour lui résister ou pour l'attaquer. Et orgueilleux, avec ça... S'épuiser à vouloir atteindre un elfe qui ne ressentait aucun de ses sorts, chercher à le vaincre, l'écraser, alors que la magie, pour ce qu'il en savait, offrait nombre d'autres moyens d'attaque moins directs. Enfin... Il avait trop pensé et trop parlé. Cela ne lui ressemblait pas. Il jeta un dernier regard au cadavre d'Erlin, regrettant comme à chaque fois d'avoir dû donner la mort, et recommanda son âme à Gaia par une courte prière avant de ranger sa serpe et de s'enfoncer dans les bois.
***
Je croyais que je dormais. Non, en fait, je dors, c'est une certitude. Pourtant, je l'entends qui essaie de me parler. Pendant un moment, j'essaie de localiser l'origine de sa voix. Mais je me rends compte assez rapidement qu'elle ne vient de nulle part : elle m'entoure, m'enveloppe, me protège. Il n'y a pas d'intention agressive, juste un grand souffle de vie. Je pense que je peux m'y abandonner, écouter ce qu'elle a à me dire. Oui, j'en suis même sûr ; jamais elle ne me ferait de mal. Je suis si bien dans son étreinte...
« Ca y est, mon enfant, tu m'entends. »
Le ton de sa voix est parfaitement neutre, mais je ressens dans chacun de ses mots l'attitude qu'elle a envers moi : pas vraiment de la bienveillance, mais un intérêt certain et une volonté de me préserver, comme si j'étais encore utile à quelque chose. Et une immense chaleur, aussi, qui renforce mon sentiment de bien-être.
« Je t'entends, mère. Que se passe-t-il ? Je croyais être endormi.
- Cela n'a pas d'importance. Tu es avec moi. Mais peut-être plus pour longtemps. »
Je commence à paniquer.
« Comment ça ? Que veux-tu dire ? Ne m'abandonne pas !
- Je ne veux pas t'abandonner. C'est toi qui es en train de t'éloigner de moi.
- Jamais ! m'insurgé-je. Jamais. Je ne veux pas te quitter !
- Je le sais bien. Pourtant, c'est ce que tu es en train de faire ; mais si tu m'écoutes, je pourrai y remédier.
- Tout ! Tout ce que tu voudras.
- Pourquoi ôtes-tu la vie ? »
La question me prend de court. Le ton de la voix n'a pas changé d'un cheveu et ne contient pas le moindre reproche à mon égard ; pourtant, je le ressens comme une sévère réprimande. Rien que de penser que j'ai pu la contrarier pourrait me faire monter les larmes aux yeux si, dans ses bras, tout ne me semblait pas que béatitude. Mais je dois tout de même lui répondre.
« C'est pour toi que je le fais.
- Explique-moi.
- Chacune des créatures vivantes est issue de ton sein, je le sais. Mais as-tu vu ce qu'elles sont devenues au fil du temps ? Des races dites intelligentes, auxquelles j'ai honte d'appartenir. Ils ne méritent pas d'être tes enfants. Ils blessent la nature, ils te blessent, et je ne peux pas le supporter ; je ne peux pas supporter qu'on te fasse du mal.
- Oui. Je te comprends. Mais tu fais erreur. Te souviens-tu d'Helsios ? »
Je me souviens évidemment d'Helsios, le druide, mon maître, qui m'a tiré du caniveau et appris à utiliser mes pouvoirs, et dont j'ai fini par défoncer le crâne parce que nous n'avions pas la même vision du monde. Je vois où elle veut en venir.
« Oui, bien entendu, murmuré-je.
- Pourquoi es-tu devenu comme lui ?
- A l'époque, je pensais qu'il avait tort, que le monde ne marchait pas comme ça. Je pensais que les êtres vivants avaient tous une chance. Mais il avait plus vécu que moi en tant que druide. J'ai fini par changer d'avis. Le monde est irrécupérable... Et jamais je n'aurais dû tuer Helsios. C'est lui qui avait raison.
- Mais je ne veux pas que tu continues comme ça. Tu es en train de te détruire toi-même. Depuis que tu te comportes comme ça, tu n'as fait que décliner de jour en jour.
- J'aurais dû faire quoi ? réponds-je avec plus de violence que je ne l'aurais voulu. Les épargner ?
- Plus encore : les défendre. »
Je reste silencieux, dérouté. Je n'avais jamais pensé à ça. Peut-être que si je veillais sur la vie au lieu de la détruire, il y aurait une possibilité d'amélioration, peut-être... Je me demande si ça vaut le coup d'essayer.
« D'accord. Mais dis-moi tout de même une chose.
- Quoi donc ?
- Pourquoi Helsios parvenait-il à assumer ce rôle sans problème ? Il était certain que c'était la mission que tu lui avais donnée.
- Il avait raison.
- Je ne comprends pas !
- D'autres que toi s'occupent de la remplir. Toi, tu n'es pas fait pour ôter la vie. Tu dois la défendre. Avec ton pouvoir, tu peux devenir l'un de ses plus grands protecteurs. Ne gâche pas cela. »
La sensation de bien-être qui m'enveloppait jusque là semble se dissiper peu à peu. J'aimerais la retenir, mais je sais qu'à présent, tout est dit. Elle m'a convaincu. Je lui obéirai. Peut-être est-ce pour ça que je suis arrivé en ce monde, après tout... Peut-être avait-il besoin de moi. Je ne le décevrai pas.
***
Quand Falxo se réveilla, il était recroquevillé sur lui-même entre les racines d'un vieux chêne. Un instant désorienté, il se rappela s'être endormi ici avant de faire ce si étrange rêve qui l'avait tant bouleversé. Enfin... Si c'était vraiment un rêve. Il n'avait aucun moyen d'en être sûr, mais par contre, il savait très bien ce qui lui restait à faire. Cela ne faisait que trop longtemps qu'il moisissait dans cette forêt...
Il voulut se relever en prenant appui sur l'humus, et, ce faisant, sentit un contact froid contre la paume de sa main. Il baissa les yeux. Il y avait une épée posée à côté de lui - non, pas une épée ; son épée. Il ne savait pas ce qu'elle faisait ici, mais une chose était certaine, elle arrivait au bon moment, car il risquait d'avoir besoin d'elle. En souriant, il la ramassa et la rangea dans son fourreau, appréciant le chuintement familier. Il se releva et saisit son bâton, qu'il avait posé contre le tronc de l'arbre avant de s'endormir. Sa précieuse pierre verte, sertie à une extrémité, brillait plus que jamais. Voilà ; il était prêt à présent.
Le druide se mit en route.
Edité par Falxo Feronas le 04/05/07 à 14:08
Bart Abba | 04/05/07 18:49
Jolie histoire!
Celimbrimbor | 06/05/07 11:56
J'aime beaucoup.
Comme quoi nos objectifs ne sont pas si différents en soient, non?
Très beau conte.
Une suite?
[Ca vaut pour les 5 chapitres précédents aussi.
]
Black Mamba | 22/05/07 23:33
N'allons pas jusqu'à dire vive les druides mais j'aime beaucoup
.
Bravo et j'attends la suite
.
